🎖️ Stand De Tir Longue Distance En France
StandR.STREF, RD 321 27340 CRIQUEBEUF SUR SEINE Tel 02 35 81 32 49 Position GPS : Long.: E 1°04’11. Lat.: N 49°17’35 . Mail : atcs1427126[at]gmail.com. Bienvenue sur le site de notre association! Cette association est située dans le département de l’Eure (Normandie) entre Rouen (20mn) et Paris (1h30). Nos installations comprennent plus de 120
Accueil L'actualité des Alpes du Sud Société Publié par Valentin Doyen le mar, 08/11/2016 - 1016 La barre mythique des 4000 m en tir longue distance, dépassée une première fois en août 2016 par un tireur finlandais 4005 m, a été pulvérisée par l'ADJ Benjamin G. du 4e RCh et son équipe. Le 29 octobre 2016, sur le camp de Canjuers, l’équipe prend position, analyse les conditions météorologiques et… réalise le nouveau record 4150 m ! Un exploit mondial ! La préparation aura été minutieuse. A une telle distance, tous les paramètres doivent être pris en compte météo, vent, taux d’humidité, réverbération, pression atmosphérique, effet de Coriolis. Le tir s’effectuera entre 17h et 18h ; à cette heure de la journée la visibilité est parfaite, l’effet mirage » disparaît avec le refroidissement progressif de l’air. Afin de mesurer la qualité du tireur, il est nécessaire de garder à l’esprit qu’un clic de millième sur la lunette modifie le point d’impact de près de 50 cm à 4150 m. Le matériel, très performant, doit être manié avec une précision extrême pour atteindre l’objectif. L’ADJ Benjamin G. tirera 12 cartouches en dix minutes. La cible de m sur m sera atteinte à trois reprises. ************************** Pour réaliser ce tir, l’adjudant Benjamin a utilisé - une arme custom » c’est-à -dire assemblée conformément aux attentes et consignes du tireur du fabricant français Armeca. - calibre 408 Cheytac 10,3 mm - lunette Vortex Razor HD GEN 2 4,5-27x56 - montage inclinable fabriqué sur mesure par M. Fabrice Clément - action LAWTON 8000 - canon LOTHAR WALTHER 32 pouces de 8 rayures au pas de 13 Quant à la munition, l’adjudant assemble les composants qu’il a lui-même sélectionné pour obtenir les meilleures performances - ogives 419 grains Cheytac projectile monométallique - poudre VIHTAVUORI N570 - amorces Fédéral GM 215M - étuis BERTRAM SOURCE 4RCH
Avecses 5 kilos de haute technologie et son mètre 22, cette carabine est clairement destinée au tir longue distance. Elle vient en complément de la remarquable RPR et marque d’ores et déjà de ses performances de très haut niveau le milieu très exigeant du TLD. Puissante, son calibre est le .300 Winchester Magnum. En savoir plus.
150,00€ Formation tir longue distance 1 jour Cette formation vous apprendra les fondamentaux du tir longue distance, la maîtrise et les paramètres idéales afin d’atteindre votre objectif. Elle vous donnera les bases indispensables pour savoir et maîtriser le rodage,l’équipement, l’ entretien, le réglage de votre carabine et votre lunette de tir. Ainsi que estimer une distance, comprendre les éléments initiaux de tir lire le vent, le soleil, la température etc… et les bases de la balistique interne et externe. Pas de tir 500M-600M Description Informations complémentaires Description Informations complémentaires EQUIPEMENT Vêtements adaptés au climat et aux conditions. casque anti-bruit EQUIPEMENT ARME Les armes de catégorie C INSTRUCTEUR JEAN MARC MEREDIEU +33 6 26 36 25 45 LIEU 1h de Bordeaux en Aquitaine PRE-REQUIS pour stage licence FFT de la saison en cours validée REPAS ET LOGEMENT Logement possible 60€ Casse croute sucré et salé du matin / repas midi compris dans le tarif de la formation A réserver par téléphone au plus vite 0626362545 place limitée TARIF 150
Lassociation. Le Club de Tir Salonais est une association de la loi 1901, à but non lucratif, homologuée par le Ministère de l’intérieur en conformité avec les dispositions de la loi du 16 Juillet 1984 adoptées par le comité directeur le 26 Septembre 1997. Elle a été déclarée à la Sous préfecture d’Aix en Provence (BDR) le
Campagnes de marketing, films à sensations, reportages sur les Opex de l’armée française et, bien sûr, réseaux sociaux pas un jour ne passe sans mise en scène de tirs à longue distance. “Toujours plus loin”, tel est le message distillé par ces images… qui n’ont pourtant rien à voir avec un acte de chasse. Notre dossier par notre spécialiste Philippe Jaeger Le cerf est à plus de 600 m, le chasseur est essoufflé, mais son guide lui donne le feu vert pour un tir… qui foudroie l’animal. S’ensuivent des félicitations, des pouces en l’air et des commentaires par centaines sur les réseaux sociaux, entre injures de la part des uns et louanges de la part des autres. Comme toujours, serait-on tenté de dire. En attendant, force est de constater que ce genre de scène se répète à l’envi, mais leurs auteurs font toujours l’impasse, bien sûr, lorsque le tir est loupé, voire pire, lorsque l’animal est blessé. Car d’évidence, jamais un chasseur ne se vante de louper ou de blesser un gibier, surtout après avoir pris des risques inconsidérés en tirant à des distances pour lesquelles il n’est pas entraîné. Or c’est bien là que le bât blesse, car aucun chasseur amateur n’est suffisamment entraîné pour réaliser des tirs à longue distance. La notion de distance est toute relative. C’est au chasseur de déterminer sa zone de confort » Mais au fait, c’est quoi la longue distance ? Comme le souligne Justin Charles Nicholson, directeur commercial de Deerhunter en France, mais ancien sous-officier au 1er régiment étranger de cavalerie La notion de distance est toute relative. C’est au chasseur de déterminer sa zone de confort, et ceci ne peut être fait autrement qu’en passant des centaines d’heures au stand de tir et en tirant des centaines de cartouches sur des cibles ! » En clair, un programme suivi par une infime partie de la population cynégétique. Et attention, car réussir un placement de balle létal systématique, ne serait-ce qu’à 100 m à un moment donné, ne vous garantit pas cette capacité pour la vie. Et Justin de poursuivre Les capacités s’acquièrent, mais se perdent également si l’on ne s’entraîne pas régulièrement. Arme, munition, optique de visée doivent être maîtrisées à 300 %. » Nous sommes loin des mirages distillés par les publicités diverses et variées, qui font croire aux chalands qu’un Chris Kyle sommeille en eux. Non, il ne suffit pas de s’acheter les dernières carabine, lunette de visée et munitions à la mode long range » pour aller faire » un chamois à des centaines de mètres. Au-delà du côté marketing et nombriliste des starlettes que l’on retrouve sur les réseaux sociaux, peut-être faudrait-il aussi se pencher sur la définition même de la chasse d’approche. Le Petit Robert est très clair sur ce point, car approcher » signifie se déplacer pour venir plus près ». C’est là que Justin sonne le glas du tir de chasse à longue distance, en rappelant que tirer à 500 m ou plus et tuer à 100 %, c’est très facile pour moi car c’était mon métier, mais jamais je ne tire un gibier à cette distance, car chasser ne consiste pas à faire la guerre au gibier. Les animaux méritent notre plus grand respect, c’est à nous de défier leur instinct et, si nous sommes meilleurs qu’eux en réussissant à nous approcher au plus près, alors nous gagnons la possibilité de les tirer pour les manger. Il faut se comporter en prédateurs ! » Tous nos stages débutent par une série de tirs à 25 m et, dans la plupart des cas, nos stagiaires ont du mal à grouper leurs balles à cette distance ! » Lilian Camalet, directeur de l’école de tir 4 Stable Stick Académie On l’aura compris, tirer à des centaines de mètres, en plus de ne pas être digne d’un acte de chasse, nécessite une préparation de niveau professionnel dont les chasseurs amateurs ne bénéficient pas, et pour cause, puisque leurs tirs sont effectués dans le cadre d’un loisir. Ces propos sont rejoints par ceux de Lilian Camalet, directeur de l’école de tir 4 Stable Stick Académie, qui forme chaque année un nombre croissant de chasseurs désireux de perfectionner leurs aptitudes au tir d’approche Tous nos stages débutent par une série de tirs à 25 m et, dans la plupart des cas, nos stagiaires ont du mal à grouper leurs balles à cette distance ! Après deux jours de stage, les moniteurs amènent leurs stagiaires à un meilleur niveau de connaissances techniques et, surtout, à se rendre compte de leurs limites. » Tirer moins loin pour tirer mieux », un message qui creuse son sillon parmi les chasseurs, et pas uniquement les chasseurs à l’arc, souvent présentés comme étant la quintessence des chasseurs à l’approche. Que ce soit à l’arc ou à la carabine, le tir à courte distance rencontre un succès croissant et nécessite lui aussi un entraînement régulier, ne serait-ce qu’en raison de la nécessaire maîtrise de soi au moment où chaque battement de cils peut révéler votre présence à l’animal chassé. L’arrêté ministériel du 1er août 1986 en question C’est cet arrêté, souvent mal interprété, qui aborde la question des distances de tir. Dans son article 2, il est précisé que l’emploi d’une arme munie d’un dispositif fixe ou amovible comportant des graduations ou des repères de réglage de tir pour les distances supérieures à 300 m est interdit. De plus, dans son article 7, l’arrêté précise que l’utilisation des télémètres, y compris ceux intégrés dans les lunettes de visée, est autorisée à condition que ceux qui sont intégrés dans les lunettes de visée ne soient pas équipés d’un système de correction automatique de la visée. Concrètement et sans préjudice des prescriptions pouvant être instituées dans chaque schéma départemental de gestion cynégétique sur les modalités de tir, au titre notamment de la sécurité, aucune disposition de niveau national n’interdit de tirer à plus de 300 m, mais sans utiliser des technologies pouvant faciliter ces tirs. Donc mieux vaut s’abstenir ! Bien équipé pour l’approche Pour bien approcher, il faut approcher léger. Vêtements légers et silencieux de couleur sombre, chaussures ou bottes souples, chapeau, casquette ou filet sur le visage, gants et petit sac à dos pour ranger un couteau, vos bracelets, une gourde, des gants en caoutchouc et une lampe frontale. Pour l’optique, une petite jumelle 8×32 ou 8×42, éventuellement un télémètre de poche et une lunette de visée avec objectif de 42 mm. Bien entendu une canne de tir et pour l’arme, une carabine à canon basculant de type Kipplauf, chambrée en calibre léger… lui aussi ! 3 questions à … Cyril Thomas, directeur général de Leica Camera France LCF Leica Camera est l’un des principaux fabricants de télémètres au monde. Pourquoi cet engouement ? Cyril Thomas En 1992, nous avons développé le premier télémètre embarqué dans une jumelle Geovid ou dans un monoculaire compact LRF. Notre technologie a immédiatement représenté un intérêt pour les chasseurs et, à cette époque, nous étions la seule marque à proposer une solution télémétrique afin de rendre le tir plus précis, donc plus éthique. Depuis, nous perpétuons cette tradition en allant toujours plus loin en matière de précision et de fonctionnalité, sans oublier l’essentiel maîtriser son tir. LCF Les télémètres ne vont-ils pas vers une artificialisation de l’acte cynégétique ? Cyril Thomas La frontière entre technologie et marketing est ténue. Les produits doivent être les plus complets, sans tomber dans le “gadget”. La jumelle Leica Geovid est la combinaison d’une formule optique exceptionnelle, d’un télémètre intégré extrêmement précis et d’un calculateur balistique que vous paramétrez via votre Smartphone. L’objectif est de donner au chasseur le maximum d’informations, afin que son tir soit mortel au premier coup. Le but n’est pas de prélever plus et dans des conditions toujours plus extrêmes. Bien sûr, il faut toujours dissocier matériel et utilisateur. L’outil ne remplacera jamais la maîtrise de son arme, de son calibre, de son optique et de ses propres limites, qu’il faut s’efforcer de découvrir sur un stand de tir, et non à la chasse ! Chez Leica, nous insistons sur le fait que l’outil est là pour aider, et non pour changer les règles du jeu. C’est pourquoi nous ne proposons pas de lunette avec télémètre et correcteur de tir intégré, bien que nous possédions la technologie nécessaire pour le faire. Si l’analyse du tir ne peut être réalisée préalablement au tir, c’est que l’animal a gagné. LCF Les télémètres ont également une application de géolocalisation peu connue, non ? Cyril Thomas En effet, après le tir, il est possible de télémétrer l’Anschuss avant de récupérer l’animal s’il n’est pas visible. Dans ce cas, le télémètre permet de prendre des points de repère. Certains qualifieront cela de gadget, à chacun de se faire son opinion, l’essentiel étant de pratiquer notre passion de façon irréprochable, car nous devons toujours voir plus loin ! Le Chasseur Français – n° 1490
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