🐖 3 Place Du 19 Avril 1944 Rouen

Ildevient un complexe indĂ©pendant "Art et Essai". Sa fermeture pour de nouveaux travaux de rĂ©novation Ă©tait programmĂ©e pour une durĂ©e de 6 mois Ă  compter du 30 juin 2020, mais la situation Ă©pidĂ©mique a conduit Ă  sa fermeture anticipĂ©e dĂšs le 14 mars 2020, et les retards pris dans les travaux conduiront Ă  une rĂ©ouverture de 4 salles avant mars 2021 dans un Le Mur des Noms, MĂ©morial de la Shoah Corinne Bouillot. Le projet de pose de Stolpersteine dans l’agglomĂ©ration rouennaise vise, outre ses objectifs mĂ©moriels, pĂ©dagogiques et citoyens[1], Ă  impulser de nouvelles recherches sur des victimes de la Shoah tout en valorisant les travaux existants. Rendre un hommage individuel aux victimes, auxquelles la pose de ces pavĂ©s commĂ©moratifs redonne un nom et une identitĂ© devant leur dernier domicile, nĂ©cessite souvent de complĂ©ter les donnĂ©es biographiques disponibles — par exemple celles que l’on trouve sur la base en ligne des victimes du MĂ©morial de la Shoah[2]. Entreprendre ou faire connaĂźtre des recherches sur des victimes s’inscrit dans un processus d’individualisation de la mĂ©moire de la Shoah auquel Serge Klarsfeld a largement contribuĂ© pour l’ensemble de la France en Ă©tablissant la liste des personnes dĂ©portĂ©es avec mention de leur adresse au moment de leur arrestation[3]. Dans la mise en Ɠuvre du projet des Stolpersteine Ă  Rouen, nous entendons toutefois par derniĂšre adresse », conformĂ©ment aux choix de l’artiste Gunter Demnig, le dernier domicile librement choisi, donc avant un Ă©ventuel dĂ©part forcĂ© consĂ©cutif Ă  la guerre ou Ă  la persĂ©cution. Cette prĂ©cision est importante pour la prĂ©sente synthĂšse sur la famille Burstin, dont deux des membres, Osias et Ginette, n’ont pas Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s Ă  Rouen, mais Ă  Limoges. Avant de fournir des rĂ©sultats en partie inĂ©dits sur le parcours et le sort de cette famille, je rappellerai tout d’abord quelles sources il est possible d’exploiter et de croiser pour une recherche micro-historique de ce type. À Rouen, le projet des PavĂ©s de MĂ©moire a pu dĂšs ses origines s’appuyer sur le travail minutieux rĂ©alisĂ© durant de longues annĂ©es par Françoise Bottois, ancienne enseignante d’histoire-gĂ©ographie de l’acadĂ©mie de Rouen, sur les Juifs du Grand Rouen » de la pĂ©riode d’occupation et la Shoah. Son livre De Rouen Ă  Auschwitz[4], publiĂ© en 2015, restitue l’identitĂ© des victimes et les situe dans l’espace urbain. Il dĂ©crit succinctement de nombreux parcours individuels, tout en inscrivant l’étude locale dans le contexte plus large de la persĂ©cution des Juifs dans la France occupĂ©e. Les chercheurs Ă©tant souvent confrontĂ©s Ă  des sources lacunaires, voire contradictoires, il est nĂ©cessaire d’apporter rĂ©guliĂšrement des complĂ©ments et/ou des correctifs[5]. Ceux-ci n’empĂȘchent pas la persistance de zones d’ombre, et il faut parfois s’en tenir Ă  des hypothĂšses, y compris lorsque la fiabilitĂ© des sources disponibles est incertaine. La recherche biographique n’est donc jamais dĂ©finitive, car de nouvelles sources peuvent aussi ĂȘtre trouvĂ©es. C’est dans cette dĂ©marche que s’inscrit la prĂ©sente Ă©tude. Elle prend en compte le sort d’Osias Burstin, qui n’avait pas Ă©tĂ© recensĂ© comme Juif en octobre 1940 Ă  Rouen — alors que ce recensement constitue souvent le point de dĂ©part de la recherche pour une ville donnĂ©e. Elle actualise aussi les informations sur le parcours de sa fille Ginette, qui a survĂ©cu Ă  sa dĂ©portation Ă  Auschwitz, alors que plusieurs publications ou bases de donnĂ©es indiquent qu’elle y a Ă©tĂ© assassinĂ©e, sans doute sur la base de sources elles-mĂȘmes erronĂ©es[6]. Les sources exploitables pour reconstituer le parcours d’une victime sont nombreuses et variĂ©es ; elles sont internationales, nationales et locales. La consultation de diverses bases de donnĂ©es biographiques en ligne peut constituer un bon point de dĂ©part celle Ă©voquĂ©e plus haut du MĂ©morial de la Shoah ; celle de Yad Vashem, oĂč l’on trouve aussi des feuilles de tĂ©moignage dĂ©posĂ©es par les familles ; celles du ministĂšre français des ArmĂ©es Ă  consulter sur le site MĂ©moire des hommes » ; celle encore des dĂ©tenus des camps d’Auschwitz sur la page internet dĂ©diĂ©e du musĂ©e[7]. Le musĂ©e d’Auschwitz dĂ©tient des archives Ă  consulter sur place, mais ses archivistes peuvent aussi fournir aux chercheurs, Ă  distance, des informations relatives Ă  une victime Ă  partir des sources dont ils disposent. À l’échelle internationale Ă©galement, les Arolsen Archives ancien Service International de Recherches – ITS, Ă©tablies en Allemagne, constituent le principal centre de documentation et d’information sur la persĂ©cution nationale-socialiste. Elles ont mis en ligne une partie de leurs collections, mais peuvent aussi envoyer des documents sur demande. Pour la France, des recherches sont possibles au Centre de Documentation Juive Contemporaine CDJC, MĂ©morial de la Shoah dont l’objectif est, depuis ses origines, de documenter la persĂ©cution des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale. On n’oubliera pas, surtout, le Service historique de la DĂ©fense sa division des archives des victimes des conflits contemporains DAVCC, basĂ©e Ă  Caen, regroupe entre autres les dossiers de dĂ©portĂ©s ou internĂ©s de la Seconde Guerre mondiale, assassinĂ©s ou survivants, dont il s’agissait Ă  l’origine de faire valoir les droits. Pour reconstituer le parcours d’une famille et disposer d’élĂ©ments antĂ©rieurs Ă  la dĂ©portation, la consultation des sources locales est incontournable. Pour Rouen, on s’appuiera notamment sur les Archives dĂ©partementales de Seine-Maritime elles disposent par exemple des fichiers du recensement des Juifs d’octobre 1940 et des listes et procĂšs-verbaux d’arrestation pour les diffĂ©rentes rafles qui se sont succĂ©dĂ© dans l’agglomĂ©ration. Françoise Bottois a trĂšs largement exploitĂ© ces sources, parmi d’autres, pour rĂ©diger son livre Ă©voquĂ© plus haut, et Marie-Christine Hubert, chargĂ©e des recherches sur les fonds de la Seconde Guerre mondiale et associĂ©e au projet des Stolpersteine, peut fournir une aide aux chercheurs. Pour la prĂ©sente Ă©tude, les Ă©changes avec plusieurs historiens et historiennes dans diffĂ©rentes rĂ©gions, Françoise Bottois pour Rouen, mais aussi l’ancien archiviste Bernard Reviriego[8] pour la Dordogne et Bernard Pommaret, chercheur qui a beaucoup travaillĂ© dans les Archives dĂ©partementales de la Haute-Vienne[9], se sont rĂ©vĂ©lĂ©s extrĂȘmement prĂ©cieux pour croiser ou comparer les informations et reconstituer au moins partiellement l’itinĂ©raire des membres de la famille Burstin qui avaient quittĂ© Rouen pour s’établir en zone sud. La famille Burstin est originaire de Pologne. Osias Samuel est nĂ© le 24 mars 1893 Ă  Rawa-Ruska et son Ă©pouse Anna est nĂ©e Blanfeld le 15 aoĂ»t 1898 Ă  Brzezany. La Galicie, dont faisaient partie ces deux localitĂ©s, comptait une importante minoritĂ© de Juifs polonais principalement yiddishophones. RattachĂ©e Ă  l’Empire austro-hongrois au moment de leur naissance[10], la rĂ©gion redevient polonaise aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. On ne sait pas quand ils se sont mariĂ©s[11], mais leur fille aĂźnĂ©e, Clara, naĂźt le 19 aoĂ»t 1923 Ă  Vienne Autriche. ArrivĂ©s Ă  Rouen en 1924 en tant que ressortissants polonais[12], Osias, Anna et Clara emmĂ©nagent rue Samuel Bochard puis s’installent durablement dans un quartier modeste de l’est de la ville[13], oĂč vivent aussi d’autres familles juives Ă©trangĂšres. La fille cadette, Ginette, naĂźt Ă  Mont-Saint-Aignan le 20 avril 1926. Osias et Anna sont naturalisĂ©s Français le 18 septembre 1929, de mĂȘme que leur fille Clara nĂ©e Ă  l’étranger[14] — alors que Ginette, nĂ©e en France, est dĂ©jĂ  Française. De nombreuses familles juives Ă©trangĂšres arrivĂ©es Ă  la mĂȘme Ă©poque demandent la nationalitĂ© française et sont soucieuses de s’intĂ©grer, comme en tĂ©moignent entre autres les prĂ©noms qu’elles donnent Ă  leurs enfants. Au moment des recensements de population de 1931 et 1936, la famille habite 12 rue du Rempart Martainville dans le quatriĂšme canton de Rouen[15]. Les parents sont petits commerçants. D’abord commis-visiteur puis marchand de balais, Osias est ensuite marchand d’habits[16] en 1936, un commerce de vĂȘtements neufs et d’occasion Ă©tabli dans une loge sur le marchĂ© de la place Saint-Marc est inscrit Ă  son nom au registre du commerce de Rouen. Anna, quant Ă  elle, y a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ©e en 1929 comme marchande ambulante en bonneterie[17] ; mais sans doute travaille-t-elle dĂ©sormais avec son mari. Dans les registres du recensement des Juifs, en 1940 cf. infra, leurs deux filles sont dĂ©clarĂ©es sans profession[18], et on ne dispose pas d’élĂ©ments concernant leur parcours scolaire ; peut-ĂȘtre aident-elles, Ă  ce moment-lĂ , leur mĂšre sur le marchĂ©. Au moment du recensement des Juifs d’octobre 1940, imposĂ© par les autoritĂ©s allemandes et effectuĂ© par les administrations françaises, Anna, Clara et Ginette rĂ©sident au 43 rue Victor Hugo, non loin de leur prĂ©cĂ©dente adresse — mais on ne sait pas Ă  quel moment, entre 1936 et 1940, la famille Burstin y a emmĂ©nagĂ©. Un T rouge inscrit sur le registre du ContrĂŽle des IsraĂ©lites » indique que toutes trois font apposer le tampon Juive » sur leur carte d’identitĂ©[19]. Osias, quant Ă  lui, ne se fait pas recenser. On peut supposer qu’il a quittĂ© Rouen entre mai ou juin 1940 et octobre 1940, puisque dans un dossier d’aprĂšs-guerre, sa fille Ginette indique qu’il Ă©tait rĂ©fugiĂ© en zone libre »[20]. Il est possible qu’il ait Ă©tĂ© dĂ©naturalisĂ©, Ă  cette Ă©poque ou plus tard, en application de la loi du 23 juillet 1940 sur la rĂ©vision des acquisitions de nationalitĂ© française intervenues depuis 1927 sur diffĂ©rentes listes ultĂ©rieures de victimes du nazisme cf. infra, il apparaĂźt en effet comme Polonais. Sur les raisons du dĂ©part d’Osias Burstin, qui laisse donc sa famille Ă  Rouen, il reste difficile de fournir des donnĂ©es fiables et surtout datĂ©es, mais plusieurs Ă©lĂ©ments permettent de penser qu’il a rejoint un rĂ©seau de rĂ©sistance en zone non occupĂ©e. Son nom sans autre indication apparaĂźt en effet sur deux listes de rĂ©sistants polonais dans des publications diffĂ©rentes une liste de combattants juifs polonais de la POWN morts en France en 1944 », avec une brĂšve introduction prĂ©cisant qu’elle comporte les noms des Juifs polonais en France occupĂ©e qui se sont portĂ©s volontaires pour rejoindre la POWN et sont tombĂ©s dans la lutte contre l’Allemagne en France, la plupart en 1944 Ă  Lyon et dans les environs »[21] ; une liste polonaise des membres du mouvement de rĂ©sistance morts en France pour la libertĂ© »[22]. La POWN Organisation polonaise de lutte pour l’indĂ©pendance n’a Ă©tĂ© créée qu’en 1941, mais regroupait les Ă©bauches de mouvements de rĂ©sistance qui avaient spontanĂ©ment prolifĂ©rĂ©, particuliĂšrement en zone libre »[23]. Un renseignement fourni par sa fille Ginette aprĂšs-guerre peut par ailleurs confirmer qu’il a exercĂ© des activitĂ©s de rĂ©sistance Ă  un moment ou Ă  un autre Ă©voquant sa propre arrestation en mars 1944 cf. infra, elle indique que celle-ci a eu lieu Ă  leur domicile de Limoges dans le cadre d’une perquisition de la Gestapo consĂ©cutive Ă  l’arrestation d’Osias[24]. Ginette ne fait certes pas mention des activitĂ©s de rĂ©sistant de son pĂšre dans la demande d’attribution du titre d’internĂ© politique qu’elle adresse alors aux ministĂšre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre[25], mais peut-ĂȘtre Osias ne l’en avait-il pas informĂ©e pour la protĂ©ger. Il avait par ailleurs continuĂ©, Ă  Limoges, Ă  exercer sa profession de commerçant, dont on retrouve la mention sur divers documents. Ginette a rejoint son pĂšre en zone sud, sans sa mĂšre ni sa sƓur. Le 15 janvier 1943, sa prĂ©sence et celle d’Osias est attestĂ©e Ă  Limoges c’est le moment oĂč ils font apposer la mention Juif / Juive » sur leur carte d’identitĂ©, en application de la loi du 11 dĂ©cembre 1942 — pour la zone sud cette fois, occupĂ©e depuis novembre. À ce moment-lĂ , ils rĂ©sident 5 place de la Motte dans le centre de Limoges[26]. Les sources consultĂ©es ne permettent pas de savoir Ă  quelle date Ginette a quittĂ© Rouen, mais on peut supposer qu’elle l’a fait Ă  la fin de l’annĂ©e 1942 ou au dĂ©but de l’annĂ©e 1943, puisqu’elle apparaĂźt encore sur une liste de Juifs rĂ©sidant Ă  Rouen datĂ©e du 22 octobre 1942[27] et ne figure pas parmi les personnes dont on cherche Ă  localiser la nouvelle adresse en vue de la rafle rouennaise de janvier 1943[28]. En revanche, on peut reconstituer avec plus de certitude le parcours de sa mĂšre Anna et de sa sƓur Clara, qui subissent le sort rĂ©servĂ© Ă  la majoritĂ© des Juifs rouennais, de la discrimination Ă  l’arrestation sur place puis Ă  la dĂ©portation. En fĂ©vrier 1941, Anna, qui a repris, aprĂšs le dĂ©part de son mari, la loge du marchĂ© Saint-Marc que lui loue la ville de Rouen et oĂč elle vend des vĂȘtements, est dessaisie de son commerce. D’abord gĂ©rĂ© par un administrateur provisoire, il est liquidĂ© en juin 1941, aprĂšs qu’elle a Ă©tĂ© radiĂ©e du registre du commerce. AprĂšs sa spoliation, qui frappe aussi les autres commerçants juifs rouennais, elle n’a quasiment plus de moyens de subsistance[29]. En juin 1942, Anna, Clara et Ginette figurent sur une liste des Juifs de l’agglomĂ©ration rouennaise ayant retirĂ© leurs insignes » Ă©toiles jaunes[30], dont le port vient d’ĂȘtre rendu obligatoire, pour la zone occupĂ©e, par l’ordonnance allemande du 29 mai 1942. Lors de la troisiĂšme rafle de Juifs Ă  Rouen, dans la nuit du 15 au 16 janvier 1943, opĂ©rĂ©e par la police française sur ordre de la section antijuive de la Gestapo de Paris transmis par la Sipo-SD rĂ©gionale, Anna et Clara Burstin sont arrĂȘtĂ©es Ă  leur domicile rue Victor Hugo[31]. AprĂšs avoir passĂ© le reste de la nuit au centre d’accueil » de la rue Poisson Ă  Rouen, elles sont conduites, avec les autres personnes raflĂ©es, au camp de Drancy. Elles sont dĂ©portĂ©es par le convoi no 48 du 13 fĂ©vrier 1943 Ă  Auschwitz-Birkenau oĂč elles sont assassinĂ©es, vraisemblablement dĂšs leur arrivĂ©e[32]. Dans la demande d’attribution du titre de dĂ©portĂ©e politique pour sa mĂšre qu’elle remplit aprĂšs la guerre, Ginette indique qu’elle a reçu une carte de Drancy en fĂ©vrier 1943, mais qu’elle n’a eu depuis aucune nouvelle »[33]. Extrait d’une liste de Juifs arrĂȘtĂ©s Ă  Rouen le 15/16 janvier 1943 ADSM 3352W2 Osias et Ginette Burstin sont arrĂȘtĂ©s le 21 mars 1944 Ă  Limoges. Osias est arrĂȘtĂ© par les Allemands », en sortant d’une librairie », prĂ©cise Ginette aprĂšs-guerre dans la demande d’attribution du titre d’internĂ© politique pour son pĂšre[34]. Il a manifestement Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par la Gestapo[35], place Dussoubs dans le centre-ville, selon les sources des Archives dĂ©partementales de la Haute-Vienne[36]. Ginette est quant Ă  elle arrĂȘtĂ©e Ă  leur domicile 5 place de la Motte, alors que la Gestapo y effectue une perquisition aprĂšs avoir arrĂȘtĂ© Osias[37]. Ils sont tous deux incarcĂ©rĂ©s Ă  la prison de Limoges. De la prison de Limoges, Osias est amenĂ© avec 24 autres personnes Ă  Sainte-Marie-de-Chignac, en Dordogne Ă  une centaine de kilomĂštres, pour y ĂȘtre exĂ©cutĂ© le 27 mars 1944. Le massacre de Sainte-Marie-de-Chignac, qui s’inscrit dans une sĂ©rie de reprĂ©sailles consĂ©cutives Ă  des actions de la RĂ©sistance en Dordogne, est perpĂ©trĂ© par un dĂ©tachement de la division Brehmer commandĂ© par le sous-lieutenant Michael Hambrecht, chef de la Sipo-SD de Dordogne 25 otages amenĂ©s de Limoges, des rĂ©sistants et une majoritĂ© de victimes juives, sont fusillĂ©s au lieu-dit Les Potences, Ă  l’endroit oĂč, quelques jours plus tĂŽt, un convoi allemand a Ă©tĂ© attaquĂ© par la RĂ©sistance. Deux d’entre eux, seulement blessĂ©s, survivent[38]. Le nom de Burstein O. » figure sur la stĂšle de RiviĂšres basses Ă  Sainte-Marie-de-Chignac, qui honore la mĂ©moire des 23 victimes de la barbarie allemande — 27 mars 1944 »[39]. Osias a pu ĂȘtre identifiĂ© par une ordonnance, dĂ©livrĂ©e par une pharmacie de Limoges, qu’il portait sur lui le jour de son exĂ©cution c’est sur cette base que la mairie de Sainte-Marie-de-Chignac Ă©tablit un bulletin de dĂ©cĂšs en 1953[40]. AprĂšs 1945, des documents comportant des erreurs ont rendu difficile, pour le ministĂšre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, la reconstitution exacte du parcours d’Osias Burstin. Ayant Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©tenu Ă  Limoges, il a parfois Ă©tĂ© considĂ©rĂ©, Ă  tort, comme fusillĂ© dans cette ville[41]. Ainsi Ginette a-t-elle eu, aprĂšs la guerre, beaucoup de difficultĂ©s Ă  obtenir des informations fiables sur ce qu’était devenu son pĂšre. De Limoges, Ginette Burstin est transfĂ©rĂ©e Ă  Drancy le 7 avril 1944 et dĂ©portĂ©e Ă  Auschwitz-Birkenau par le convoi no 71 du 13 avril 1944[42]. Sur la liste de dĂ©portation, sa profession indiquĂ©e est magasiniĂšre[43]. À l’arrivĂ©e du convoi, dans la soirĂ©e du 15 avril 1944[44], elle est sĂ©lectionnĂ©e pour le travail sous le matricule 78573. Elle a Ă  peine 18 ans au moment oĂč elle entre dans le camp. Ginette Kolinka, survivante du convoi 71, ne se souvient pas de Ginette Burstin ; elle a un vague souvenir d’une Ginette jeune, mais ce prĂ©nom Ă©tait trĂšs courant Ă  l’époque, prĂ©cise-t-elle elle-mĂȘme[45]. Les archives du musĂ©e d’Auschwitz m’ont transmis sa fiche de travail Arbeitseinsatz », qui comporte toutefois trĂšs peu d’informations son nom et son prĂ©nom orthographiĂ© Genette », sa date de naissance, son matricule, sa nationalitĂ© Juive française » et sa profession d’origine vendeuse. Les cases relatives aux commandos et besognes auxquels elle a Ă©tĂ© affectĂ©e sont vierges. Ginette survit. Elle est libĂ©rĂ©e le 27 janvier 1945 par l’ArmĂ©e rouge. Elle est alors hospitalisĂ©e sur place, Ă  l’hĂŽpital de la Croix-Rouge polonaise installĂ© dans le camp principal Auschwitz I[46]. Elle fait ainsi partie des quelque 7000 dĂ©tenus qui n’ont pas pu faire les marches de la mort » et se trouvaient donc encore au camp Ă  l’arrivĂ©e des SoviĂ©tiques, trĂšs malades ou extrĂȘmement affaiblis. Ginette apparaĂźt sur une liste de ressortissants français prĂ©sents au camp d’Auschwitz » datĂ©e du 14 avril 1945, mais ne figure plus sur la liste complĂ©mentaire de 17 Français qui y sont encore le 14 juin 1945[47]. Sans doute a-t-elle quittĂ© Auschwitz juste avant cette seconde date, car elle est rapatriĂ©e par Marseille le 7 juillet 1945[48]. Les transports de rapatriement de Français libĂ©rĂ©s au moment de l’avance des troupes soviĂ©tiques empruntaient l’itinĂ©raire suivant de Katowice Ă  Odessa, par la mer Noire et la MĂ©diterranĂ©e jusqu’à Marseille. Le navire alliĂ© Ascanius, qui transportait plus de 1900 prisonniers de guerre et dĂ©portĂ©s dont une centaine de femmes, semble ĂȘtre parti d’Odessa le 22 juin 1945. Il arrive dans le port de Marseille dans la journĂ©e du 7 juillet et les rapatriĂ©s sont conduits au centre de la Madrague — l’un des principaux centres d’accueil en France —, qu’ils quittent aprĂšs avoir reçu un colis alimentaire, des tickets d’alimentation et une petite somme d’argent[49]. De retour Ă  Limoges oĂč elle se rĂ©installe sa prĂ©sence y est attestĂ©e en aoĂ»t 1945, Ginette Burstin engage immĂ©diatement des recherches concernant le sort de son pĂšre[50] — qu’elle poursuit auprĂšs du ministĂšre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre jusque dans les annĂ©es 1950[51]. Elle-mĂȘme bĂ©nĂ©ficie, Ă  son retour de dĂ©portation, des aides du COSOR / COJASOR ComitĂ© des Ɠuvres sociales des organisations de la RĂ©sistance / ComitĂ© juif d’action sociale et de reconstruction sa fiche mentionne qu’elle est dans un Ă©tat de trĂšs grande dĂ©pression nerveuse » et qu’ un secours est trĂšs nĂ©cessaire »[52]. Peu aprĂšs son retour, elle rend nĂ©anmoins visite Ă  ses anciennes voisines Ă  Rouen, Linda, Pauline et Gaby Ganon, sans doute pour obtenir des informations sur le sort de sa mĂšre et de sa sƓur dans les demandes qu’elle remplit ultĂ©rieurement, elle nomme en effet Madame Ganon comme tĂ©moin de l’arrestation d’Anna et de Clara en janvier 1943[53]. Il semble qu’à l’occasion de cette visite, elle leur ait fait part de son dĂ©sir d’émigrer au plus vite aux États-Unis[54]. Une fiche datĂ©e de 1948 conservĂ©e aux Arolsen Archives montre en tout cas qu’un dossier de demande d’émigration a Ă©tĂ© ouvert Ă  son nom auprĂšs du Joint » American Jewish Joint Distribution Committee[55]. On peut supposer que Ginette avait de la famille aux USA — les Burstin originaires de Pologne y sont nombreux — mais que sa demande d’immigration n’a donc pas abouti. Au plus tard en 1947, elle rĂ©side Ă  Paris. En 1953, elle exerce la profession d’aide-comptable et est encore cĂ©libataire[56]. On apprend par son acte de dĂ©cĂšs qu’elle s’est ensuite mariĂ©e. Elle dĂ©cĂšde le 26 aoĂ»t 1988 Ă  son domicile de Clichy-la-Garenne. Les informations croisĂ©es sur le sort qu’ont subi les quatre membres de la famille Burstin de Rouen donnent un aperçu de la mise en Ɠuvre de la Shoah en France[57], dans la zone occupĂ©e et dans la zone dite libre oĂč se sont rĂ©fugiĂ©s de nombreux Juifs, mais qui est envahie Ă  son tour en novembre 1942. DiscriminĂ©s, fichĂ©s, dĂ©possĂ©dĂ©s de leurs biens, stigmatisĂ©s par l’étoile jaune en zone occupĂ©e et par un tampon spĂ©cial apposĂ© sur leur carte d’identitĂ© dans toute la France, les Juifs français et Ă©trangers sont systĂ©matiquement traquĂ©s, arrĂȘtĂ©s, dĂ©portĂ©s, avec la complicitĂ© de l’État français et des administrations françaises. Quand ils ne sont pas victimes de la dĂ©portation — le sort trĂšs largement majoritaire des Juifs de France assassinĂ©s —, ils sont exĂ©cutĂ©s comme Osias, sorti de la prison oĂč il a Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ© pour ĂȘtre fusillĂ©. Peu de dĂ©portĂ©s juifs rentrent des camps comme Ginette, qui, extrĂȘmement affaiblie par des mois de travaux forcĂ©s et de mauvais traitements Ă  Auschwitz, doit encore affronter la disparition de sa mĂšre, de son pĂšre et de sa sƓur. À 19 ans au moment de son retour, elle est, avec Denise Holstein, qui vit encore aujourd’hui et a longtemps tĂ©moignĂ© de ce qu’elle avait subi, la seule jeune femme rouennaise rescapĂ©e d’Auschwitz — parmi les quelque 300 Juifs de l’agglomĂ©ration arrĂȘtĂ©s sur place ou hors du dĂ©partement, dont 241 au moins, et sans doute davantage, ne sont pas rentrĂ©s des camps de concentration et des centres de mise Ă  mort[58]. Au printemps 2021, Ă  l’occasion de la deuxiĂšme phase du projet des Stolpersteine, quatre PavĂ©s de MĂ©moire doivent ĂȘtre posĂ©s devant le 43 rue Victor Hugo, dans le centre de Rouen, pour honorer la mĂ©moire d’Osias, d’Anna, de Clara, assassinĂ©s, et de Ginette, aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©e et Ă  laquelle sans doute personne n’a encore pu rendre hommage. NOTES [1] Voir Ces objectifs sont rappelĂ©s dans C. Bouillot, Stolpersteine dans l’agglomĂ©ration rouennaise les enjeux europĂ©ens et locaux d’un projet mĂ©moriel, Ă©ducatif et citoyen », in L’Atelier des Savoirs, [2] Cette base est rĂ©guliĂšrement actualisĂ©e, comme pour les quatre membres de la famille Burstin, sur lesquels ValĂ©rie Kleinknecht, du MĂ©morial, a rĂ©digĂ© en septembre 2020 de nouvelles notices reposant sur la synthĂšse des recherches que j’avais commencĂ© Ă  Ă©tablir. [3] S. Klarsfeld, MĂ©morial de la DĂ©portation des Juifs de France, Paris, Fils et filles des dĂ©portĂ©s juifs de France, 2012 nouvelle Ă©dition ; l’édition originale date de 1978. [4] F. Bottois, De Rouen Ă  Auschwitz les Juifs du Grand Rouen » et la Shoah, 9 juin 1940-31 juillet 1944, Nice, Ovadia, 2015. Une réédition corrigĂ©e et augmentĂ©e est prĂ©vue pour 2021. [5] Ce que F. Bottois a fait elle-mĂȘme pour la premiĂšre Ă©dition de notre projet, en rĂ©digeant des biographies par famille bientĂŽt disponibles en ligne sur [6] C’est le cas pour la base de donnĂ©es des noms des victimes de la Shoah de Yad Vashem qui s’appuie ici sur l’édition de 1978 du MĂ©morial de la dĂ©portation des Juifs de France, et pour la premiĂšre Ă©dition du livre de F. Bottois citĂ© prĂ©cĂ©demment. [7] ; ; [8] Ancien conservateur en chef du patrimoine aux Archives dĂ©partementales de la Dordogne et auteur de l’ouvrage Les Juifs en Dordogne 1939-1944 de l’accueil Ă  la persĂ©cution, PĂ©rigueux, Éditions Fanlac / Archives dĂ©partementales de la Dordogne, 2003. [9] Ancien professeur agrĂ©gĂ© d’histoire-gĂ©ographie et auteur d’un manuscrit non publiĂ© sur les dĂ©portĂ©s de la Haute-Vienne. [10] Voir l’acte de naissance d’Osias bilingue allemand-polonais sur la base Jewish Records of Poland. [11] Ginette Burstin prĂ©cise aprĂšs la guerre que ses parents se sont mariĂ©s Ă  l’étranger. DAVCC, AC21P431978 dossier Osias Burstin, courrier du [12] Archives dĂ©partementales de Seine-Maritime ADSM, 22W/Z11648 dossier d’étranger d’Anna Burstin. Pour Osias, le dossier d’étranger n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©. [13] On les trouve en 1926 rue du Ruissel dans le 3e canton, ADSM, 6M0675. [14] Archives nationales en ligne, BB/11, 17765 X 29. [15] ADSM, 6M0686/6M0728. [16] Ibid., 6M0675/6M0686/6M0728 recensements de population de 1926, 1931 et 1936. [17] Ibid., 6U8/451 et 6U8/446 fiches individuelles et extraits du registre analytique, communiquĂ©s par Hubert. Le commerce d’Osias Burstin est enregistrĂ© le 5 novembre 1936 sous le numĂ©ro 29557. [18] Ibid., 3352W2, ContrĂŽle des IsraĂ©lites ». [19] Ibid. Pour le contexte, voir F. Bottois, op. cit., p. 41-52. [20] DAVCC, AC21P431978. [21] Ce document est associĂ© Ă  une entrĂ©e Osias Burstin » sur la base de donnĂ©es des victimes de Yad Vashem. Il s’agit visiblement d’un extrait d’un ouvrage polonais, mais sans indication de source. Introduction traduite ici du polonais. [22] Extraite de l’ouvrage Dzieje Armii Polskiej we Francji 1939-1945 histoire de l’armĂ©e polonaise en France, par L’Hopitalier, Cpt., Paris, Montbrun, 1950, p. 208. Copie transmise par B. Pommaret. [23] Elle dĂ©pendait du gouvernement polonais de Londres et menait notamment des activitĂ©s dans le domaine du renseignement. Voir Bruno Drweski, La POWN un mouvement de rĂ©sistance polonais en France », in Revue des Études slaves, 1987, Tome 59, fascicule 4, p. 741-752. [24] DAVCC, AC21P719928 dossier Ginette Burstin, soulignĂ© par moi. Je remercie Chantal Dossin de m’avoir transmis ce dossier que je n’avais pas encore pu consulter sur place. [25] Ibid., AC21P431978. [26] Informations de B. Pommaret. Sources Archives dĂ©partementales de la Haute-Vienne ADHV, 993W224. [27] ADSM, 54W5320. [28] Du moins, on n’en retrouve pas la trace dans les dossiers correspondants, ADSM, 3352W2. [29] F. Bottois, op. cit., p. 100-101. Dans le dossier d’aryanisation CDJC, AJ38/4 980, 1775, il est question de la radiation de Mme Burstin du registre du commerce en date du 7 juin 1941 », alors que sur le registre du commerce de Rouen lui-mĂȘme, c’est Osias qui est considĂ©rĂ© comme radiĂ© Ă  cette date ADSM, 6U8/451. [30] ADSM, 3352W2. [31] Sur le contexte et l’organisation de cette rafle, destinĂ©e Ă  liquider le dĂ©partement [de Seine-InfĂ©rieure] de ses Juifs », voir F. Bottois, op. cit., p. 211-227. [32] Sources F. Bottois, op. cit. ; ADSM, 3352W2 ; CDJC/MĂ©morial de la Shoah. Anna et Clara Burstin apparaissent comme mortes en dĂ©portation au JORF du arrĂȘtĂ© du Leur date officielle de dĂ©cĂšs est le 18 fĂ©vrier 1943 il s’agit d’une date prĂ©sumĂ©e 5 jours aprĂšs le dĂ©part du convoi, Ă©tablie par les services de l’état civil de Rouen en 1963. Voir DAVCC, AC21P431976 dossier Anna Burstin. [33] Ibid. [34] DAVCC, AC21P431978. [35] On retrouve les noms de Samuel Burstein, Polonais, et Ginette Burstein [sic] sur une liste de civils de Limoges dĂ©portĂ©s ou torturĂ©s, avec la date du et la mention de la Gestapo CDJC, CCXV-43. [36] Information de B. Pommaret. Sources ADHV, 646W187 et 986W540. [37] DAVCC, AC21P719928. [38] Voir B. Reviriego, Les Juifs en Dordogne, op. cit., p. 240-242, 305 ; notice Burstin Osias par Bernard Reviriego, version mise en ligne le derniĂšre modification le ; notice Sainte-Marie-de-Chignac Dordogne, 27 mars et 1er avril 1944 par Bernard Reviriego, Dominique Tantin, version mise en ligne le derniĂšre modification le Sur ce massacre et l’implication de la division Brehmer dans la politique gĂ©nocidaire, voir aussi l’article Aktion Brehmer », [39] Voir la stĂšle et la nouvelle plaque de 2019, [40] DAVCC, AC21P431978, bulletin Ă©tabli le Information confirmĂ©e par B. Reviriego dans un Ă©change avec l’auteure. [41] Voir les documents contradictoires dans les fonds de la DAVCC et du CDJC dont il n’est pas toujours possible de connaĂźtre l’origine, notamment l’erreur en LVII-30. Sur deux autres listes LVII-17 et LVII-69 Ă©manant d’autoritĂ©s de Dordogne, Osta [sic] Burstin, de nationalitĂ© polonaise, ou Burstino [sic] Osias, domiciliĂ© Ă  Limoges, est bien considĂ©rĂ© comme exĂ©cutĂ© en Dordogne le sur la liste LVII-69, il figure, plus prĂ©cisĂ©ment, parmi les victimes du massacre de Sainte-Marie-de-Chignac. En CCXV-44, ce qui a pu prĂȘter Ă  confusion, il apparaĂźt sur une liste des personnes fusillĂ©es aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©tenues Ă  la prison de Limoges ». Le la mairie de Limoges Ă©tablit mĂȘme un acte de dĂ©cĂšs Ă  son nom AC21P431978. [42] DAVCC, AC21P719928. [43] MĂ©morial de la Shoah, base des victimes, extrait de la liste du convoi 71. [44] On connaĂźt cette date par des tĂ©moins, comme Simone Veil. Elle figure aussi, pour l’arrivĂ©e de Ginette au camp, sur une liste de survivants d’Auschwitz, voir note 47. [45] Entretien tĂ©lĂ©phonique avec l’auteure, [46] RĂ©ponse du des archives du musĂ©e d’Auschwitz, sur la base de diffĂ©rents documents post-libĂ©ration. [47] Arolsen Archives Online-Collections, List of French in CC Auschwitz, 8005303. [48] DAVCC, AC21P719928. [49] Informations communiquĂ©es par Robert Mencherini, ancien professeur des universitĂ©s, d’aprĂšs les Archives dĂ©partementales des Bouches-du-RhĂŽne et la presse locale. Voir aussi son livre, La LibĂ©ration et les annĂ©es tricolores 1944-1947, tome 4 de Midi rouge, ombres et lumiĂšres. Une histoire politique et sociale de Marseille et des Bouches-du-RhĂŽne de 1930 Ă  1950, Paris, Syllepse, 2014, ici p. 214-218. [50] Information de B. Pommaret. Source ADHV, 11J4. [51] DAVCC, AC21P431978. [52] Information de B. Pommaret. Source ADHV, 47J3. [53] DAVCC, AC21P431976/AC21P431977. Linda Ganon et ses deux filles, qui ont Ă©chappĂ© Ă  la dĂ©portation grĂące Ă  un mĂ©decin qui les a cachĂ©es, habitaient au 41 rue Victor Hugo Ă  Rouen oĂč la police Ă©tait venue les arrĂȘter en mĂȘme temps que leurs voisines. [54] Dans un courrier adressĂ© en 2001 au MĂ©morial de la Shoah pour demander l’inscription de Ginette sur le Mur des Noms, Pauline Schmied nĂ©e Ganon, aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©e, supposait mĂȘme qu’elle Ă©tait partie dĂšs 1945 aux USA information communiquĂ©e par ValĂ©rie Kleinknecht. Gaby, quant Ă  elle, n’a pas oubliĂ© cette visite de Ginette Burstin, mais elle n’en a malheureusement plus de souvenirs prĂ©cis. Entretien tĂ©lĂ©phonique avec Gaby Bardavid nĂ©e Ganon, [55] Arolsen Archives Online-Collections, 03010301 oS, Index Card, AJDC, Émigration Service Paris. [56] DAVCC, AC21P719928. [57] Pour une synthĂšse de ses Ă©tapes et de sa mise en Ɠuvre, voir Jacques Fredj, Les Juifs de France dans la Shoah, Paris, Gallimard / MĂ©morial de la Shoah, 2011. [58] F. Bottois, op. cit., p. 299, et p. 302-303 pour l’évocation des survivants. Pour citer ce texte Corinne Bouillot, “La famille Burstin de Rouen, victime de la Shoah mĂ©thodes et rĂ©sultats d’une recherche documentaire”, dans L'Atelier des Savoirs, 7 novembre 2020, ConsultĂ© le 16 aoĂ»t 2022. PLACEDU 19 AVRIL 1944 76000 ROUEN Le 19 avril bombes sont larguĂ©es sur Rouen et son agglomĂ©ration, faisant 900 morts et 20 000 sinistrĂ©s. La place avec en son centre une fontaine oĂč trone une sculpture symbolisant la dĂ©solation commĂ©more cette dramatique journĂ©e. Jours et horaires d'ouverture Tarifs Gratuit Mode de paiement Aucun mode de paiement

Aujourd'hui Exposition scientifique et technique Date du mardi 19 juillet 2022 au mercredi 31 aoĂ»t 2022 IdĂ©e sortie n° 246156 Jusqu’au 31 aoĂ»t vivez un Ă©tĂ© hors du temps Ă  l’Atrium. En compagnie des animateurs scientifiques voyagez de l'infiniment petit Ă  l'infiniment grand et dĂ©couvrez le monde qui vous entoure. Sorties Exposition artistique Date du mercredi 15 juin 2022 au dimanche 06 novembre 2022 IdĂ©e sortie n° 243138 Le dĂ©partement de la Seine-Maritime prĂ©sentera Ă  l’abbaye de JumiĂšges, du 15 juin au 6 novembre 2022, le projet A roof for silence, conçu par l’architecte libanaise Hala WardĂ©. Les 7 prochains jours Sorties MusĂ©e autre Date le samedi 20 aoĂ»t 2022 IdĂ©e sortie n° 246740 Dans le thĂšme des annĂ©es folles prĂ©parez vos objectifs et vos tenues les plus thĂ©matiques pour un temps de navigation Ă  bord du dernier remorqueur de Seine classĂ© monument historique. Un moment dans un dĂ©cor atypique pour faire vos plus belles photos. Sorties Visite patrimoine Date le dimanche 21 aoĂ»t 2022 IdĂ©e sortie n° 240866 Revivez le siĂšge de ChĂąteau-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contĂ©e d'1h30 menĂ©e en costume d'Ă©poque. Au-delĂ  de 7 jours, 11 idĂ©es de sorties Sorties Concert autre Date le vendredi 26 aoĂ»t 2022 IdĂ©e sortie n° 243361 Notre-Dame de Bondeville vous invite Ă  chanter et danser en revivant la magie des annĂ©es 80 et 90 dans un spectacle incontournable. Sorties Festival musique Date le samedi 27 aoĂ»t 2022 IdĂ©e sortie n° 247288 festival de musique avec concerts gratuits et foire Ă  tout Sorties Brocante Date le samedi 27 aoĂ»t 2022 IdĂ©e sortie n° 247289 foire Ă  tout+ restauration sur place + concerts gratuits 300 exposants max. Sorties Visite patrimoine Date le dimanche 28 aoĂ»t 2022 IdĂ©e sortie n° 240867 Revivez le siĂšge de ChĂąteau-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contĂ©e d'1h30 menĂ©e en costume d'Ă©poque. Sorties Salon Date le jeudi 08 septembre 2022 IdĂ©e sortie n° 231669 Les 24 Heures pour l’Emploi et la Formation – jeudi 8 septembre 2022 – ZĂ©nith de la MĂ©tropole de Rouen Normandie – 10h/19h – EntrĂ©e Gratuite. Sorties JournĂ©e du patrimoine Date le samedi 17 septembre 2022 IdĂ©e sortie n° 243025 Revivez le siĂšge de ChĂąteau-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contĂ©e d'1h30 menĂ©e en costume d'Ă©poque. Sorties Visite patrimoine Date le samedi 24 septembre 2022 IdĂ©e sortie n° 245854 Revivez le siĂšge de ChĂąteau-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contĂ©e d'1h30 menĂ©e en costume d'Ă©poque. Sorties Sports Date le dimanche 09 octobre 2022 IdĂ©e sortie n° 237353 Faire de cette journĂ©e, une sortie entre copains ou famille. Pour les initiĂ©s, soit le marathon ou le duo et pour les autres, participer Ă  l'Ekiden qui est une course qui se court Ă  6 5km, 10km, 5km, 10km, 5km et pour le dernier. Sorties Visite patrimoine Date le vendredi 04 novembre 2022 IdĂ©e sortie n° 245855 Revivez le siĂšge de ChĂąteau-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contĂ©e d'1h30 menĂ©e en costume d'Ă©poque. Sorties Spectacles Date le samedi 05 novembre 2022 IdĂ©e sortie n° 232062 Pour le plus grand bonheur de tous, les personnages du phĂ©nomĂšne mondial Miraculous Ladybug et Chat Noir prennent vie dans un spectacle musical exceptionnel. Sorties Spectacles Date le dimanche 19 fĂ©vrier 2023 IdĂ©e sortie n° 216306 DĂ©couvrez "Wonderland", la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...

Avecla deuxiĂšme guerre mondiale et la mobilisation, le musĂ©um entre dans une phase de doute. Dans les premiers jours d’aoĂ»t 1940, meurt l'un des grands personnages de l'histoire du MusĂ©um : H. GADEAU DE KERVILLE. Le 19 avril 1944, le MusĂ©um est peu touchĂ© par le bombardement, et les collections sont toutes sauvĂ©es. HISTOIRE DE L’HÔPITAL Aux origines de l’HĂŽpital » l’ancienne Maison de Saint-Yon L’histoire de hĂŽpital du Rouvray commence au XVIIIe siĂšcle avec le Couvent de Saint-Yon, administrĂ© par les FrĂšres des Écoles ChrĂ©tiennes actuel PĂŽle des Savoirs en 1740, cette maison d’éducation se dota d’un pensionnat de force » et d’une section destinĂ©e aux jeunes aliĂ©nĂ©s. Le couvent disparut Ă  la RĂ©volution 1792. Un DĂ©pĂŽt de MendicitĂ© y fut instituĂ© en 1808. Il fut remplacĂ© en 1821 par l’Hospice d’AliĂ©nĂ©s oĂč furent mises en Ɠuvre les toutes nouvelles thĂ©ories de Pinel et Esquirol. MalgrĂ© plusieurs sĂ©ries de travaux, l’hospice se trouva vite en surpopulation. Il ouvrit bientĂŽt une succursale » Ă  Quatre-Mares, matrice du futur CHR. De 1845 aux annĂ©es 1920 À la fin du XIXe siĂšcle, l’hospice Ă©tait divisĂ© en deux parties distinctes. Celles-ci furent longtemps administrĂ©es sĂ©parĂ©ment, seuls les Services GĂ©nĂ©raux et la Commission de Surveillance Ă©tant communs. Sur les terres de Sotteville, la partie nommĂ©e Quatre-Mares » Ă©tait dĂ©diĂ©e aux hommes. Elle fut Ă©difiĂ©e entre 1845 et 1854 par l’architecte GrĂ©goire, sous l’égide de Deboutteville et Parchappe. La partie orientale, connue sous le nom de Saint-Yon » et situĂ©e sur la commune de Saint-Etienne, Ă©tait dĂ©diĂ©e aux femmes. ProjetĂ©e dĂšs 1867, elle fut construite entre 1875 et 1879 sur les plans de Desmarets. Elle resta administrĂ©e par la communautĂ© des sƓurs de Saint-Yon. Bien que conçus sĂ©parĂ©ment, les deux asiles rĂ©pondaient parfaitement par le choix du site et l’ordonnancement des bĂątiments aux nouveaux standards de l’architecture fonctionnelle, hygiĂ©niste et tout particuliĂšrement aliĂ©niste Pinel, Esquirol, Parchappe. Dans un cadre champĂȘtre et aĂ©rĂ©, les malades Ă©taient ainsi sĂ©parĂ©s selon le sexe, la classe sociale et le degrĂ© d’agitation. Ils vivaient cependant isolĂ©s du monde par de longs murs et en totale autarcie. Les bĂątiments de chacun des asiles, rĂ©partis selon un plan rationnel, prĂ©sentaient alors une grande homogĂ©nĂ©itĂ© architecturale et Ă©taient agrĂ©mentĂ©s de jardins cours intĂ©rieures, vastes allĂ©es plantĂ©es, etc.. Les espaces Ă  vocation vivriĂšre cultures, vergers, pĂątures Ă©taient rejetĂ©s Ă  la pĂ©riphĂ©rie. Seuls la ferme et les ateliers se situaient au centre, Ă  la jonction des deux asiles. En effet, ces services Ă©tant communs, les travaux Ă©taient confiĂ©s aux hommes tandis que les femmes Ă©taient employĂ©es au linge. Carte postale ancienne reprĂ©sentant la grille d’entrĂ©e de l’Asile de Quatre-Mares au dĂ©but du XXe siĂšcle architecte GrĂ©goire, 1845-1854, aujourd’hui dĂ©truite. De l’entre-deux guerres Ă  la Sectorisation Les deux asiles furent rĂ©unis en une Direction commune en 1920 sous le nom de Maison de SantĂ© DĂ©partementale. Celle-ci devint HĂŽpital Psychiatrique DĂ©partemental en 1938, disposant dĂ©sormais d’un meilleur confort chauffage central, sanitaires, quoique surpeuplĂ©. Par ailleurs, l’hĂŽpital commença Ă  s’ouvrir sur l’extĂ©rieur avec la crĂ©ation d’un Service libre. Pendant la deuxiĂšme guerre mondiale, l’hĂŽpital fut bombardĂ© en 1942 et partiellement Ă©vacuĂ© en 1943. Il subit un dramatique bombardement durant la terrible Semaine Rouge 18-19 avril 1944 60 Ă  70 % de ses infrastructures furent dĂ©truites par plus de 800 bombes. Il fut partiellement occupĂ© par l’armĂ©e amĂ©ricaine jusqu’en 1946 mais des travaux intervinrent dĂšs 1944 pour qu’un service d’une centaine de lits pĂ»t rouvrir en 1945. L’aprĂšs-guerre vit la trĂšs lente reconstruction de l’hĂŽpital, en lien cependant avec les approches nouvelles de la psychiatrie et l’apparition des neuroleptiques moins d’enfermement, davantage de prophylaxie, amĂ©lioration et continuitĂ© des soins somatiques, personnel mieux formĂ©, services ouverts, structures extra-hospitaliĂšres créées dĂšs 1951 Mignot, BonafĂ©. L’hĂŽpital Ă©tait dĂ©sormais dĂ©fini par quatre entitĂ©s lui permettant d’ĂȘtre autosuffisant unitĂ©s de soins, blocs des spĂ©cialitĂ©s mĂ©dico-chirurgicales, centre social et services gĂ©nĂ©raux/administration. Il Ă©tait alors pensĂ© comme un village dotĂ© de pavillons. De petits groupes de malades y Ă©taient rĂ©partis selon la nature de leur pathologie et leur potentiel de sociabilitĂ©, avec toujours la sĂ©paration hommes/femmes. Carte postale ancienne reprĂ©sentant le bĂątiment de l’administration de l’Asile de Saint-Yon au dĂ©but du XXe siĂšcle architecte Desmarets, 1875-1879, dĂ©truit en avril 1944. De la Sectorisation gĂ©ographique 1951-1963 Ă  l’Inter-sectorialitĂ© En 1963, une importante rĂ©forme de la psychiatrie rĂ©organisa complĂštement l’offre de soins en santĂ© mentale, en crĂ©ant de nouvelles unitĂ©s correspondant Ă  un dĂ©coupage sectoriel du dĂ©partement et en dĂ©veloppant les soins extra-hospitaliers. Les consĂ©quences furent immĂ©diates avec la recomposition du plan de l’établissement non plus selon la sĂ©paration par sexe mais autour d’un zonage par type d’activitĂ©s. D’anciens bĂątiments disparurent au profit de petits pavillons modĂ©lisĂ©s Ă  l’espace fortement structurĂ©. Le projet dĂ©finitif fut adoptĂ© en 1969 et les premiers travaux menĂ©s de 1971 Ă  1972. ParallĂšlement, le cadre juridique de la sectorisation se mit en place. L’annĂ©e 1968 vit l’ouverture du Centre Autonome de Neuropsychiatrie Infantile ainsi que la mise en application de la loi modifiant le statut des hĂŽpitaux psychiatriques. L’Établissement Public DĂ©partemental vit le jour, disposant dĂ©sormais d’une commission administrative dotĂ©e d’un pouvoir de dĂ©cision. Il prit en 1973 le nom de Centre Psychiatrique du Rouvray puis en 1979, Centre Hospitalier SpĂ©cialisĂ© du Rouvray, enfin en 1991 celui de Centre Hospitalier du Rouvray ».
Cesruines modifient entiĂšrement l’environnement proche de la chapelle. Dans la nuit du 19 au 20 avril 1944, des bombes tombent Ă  cĂŽtĂ© de la chapelle – vitraux et Ă©lĂ©vations sont endommagĂ©s – et Ă  l’intĂ©rieur de l’établissement, provoquant des dĂ©gĂąts dans deux parties du lycĂ©e.
La ville fut fondée selon la légende en 300 aprÚs le déluge 2017 avant A l'époque gallo-romaine elle devient la capitale de la tribu des Véliocasses peuple celtique gaulois. Elle se nomme alors RATUMACOS et deviendra ROTOMAGUS puis ROUEN. Charles III roi de France remet cette région à Rollon le chef viking, en 843 et Rouen devient la capitale du Duché de Normandie. les vikings se nommaient aussi les Nortmanni. Philippe Auguste prend la ville le 16 avril 1203 et rattache la Normandie au royaume de France. Henri VI reprend la ville en 1449, soit 18 ans aprÚs la mort de Jeanne D'Arc et aprÚs 30 ans d'occupation anglaise.
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Concernant les clĂ©s, le bien sous compromis et se signant dans un dĂ©lai proche, il vous a Ă©tĂ© proposĂ© des solutions courrier Ă  disposition Ă  l'agence ou juste laisser la clĂ© de la boite aux lettres pour dĂ©panner votre locataire et sachant que ce dernier a quittĂ© les lieux depuis 2 mois. Il aurait dĂ» faire son transfert d'adresse. Quand Ă  votre commentaire "trĂšs chĂšre", au moment de la signature du mandat, nos honoraires sont bien indiquĂ©s avec en parallĂšle nos services, actions et dĂ©marches. Ce n'est donc pas une surprise et la vente se rĂ©alise suite Ă  l'ensemble de nos services, de nos offres et des actions faites par Thibaut. Nous sommes Ă  votre disposition pour en Ă©changer et notamment Thibault Machy qui reste surpris de vos commentaires et de la notation Ă  1 sur 5. C'est chose faite puisque vous avez eu Ă©change avec Le Conseiller et il semble qu'il y a discordance avec la note et qu'il serait bien de corriger. On peut considĂ©rer que vous avez Ă©tĂ© satisfait puisque vous souhaitez faire une nouvelle acquisition avec le conseiller qui s'est occupĂ© de vous. Nous serons heureux de pouvoir vous proposer un nouveau bien rĂ©pondant Ă  vos critĂšres Dans l'attente 27/05/2022 RĂ©activitĂ© et communication Mise en vente de mon bien locatif assurĂ©e parfaitement par Madame Cynthia Z qui fut trĂšs rĂ©active et su rĂ©pondre Ă  chacune de mes sollicitations. RĂ©ponse Bonjour, Un grand merci pour votre message positif qui fera d'autant plus plaisir Ă  toute l'Ă©quipe, mais encore plus Ă  Cynthia qui se dĂ©mĂšne pour chacun de ses clients, pour les conseiller et les accompagner tout au long d'un cycle de vente et d'achat. Nous sommes ravis de vous avoir apportĂ© satisfaction ! N'hĂ©sitez pas revenir vers nous ou Cynthia pour tout nouveaux projets ou pour nous recommander auprĂšs de vos proches. merci de votre confiance Bonne journĂ©e 25/05/2022 bonne equipe professionnelle Ă  l'Ă©coute du client et reactive bonne equipe professionnelle Ă  l'Ă©coute du client et reactive Ă  la mise en location et Ă  la vente RĂ©ponse Bonjour, Un grand merci pour votre message positif qui fera d'autant plus plaisir Ă  toute l'Ă©quipe. Nous sommes ravis de vous avoir apportĂ© satisfaction ! N'hĂ©sitez pas revenir vers vous pour tout nouveaux projets ou pour nous recommander auprĂšs de vos proches. merci de votre confiance Bonne journĂ©e 19/05/2022 Avis vĂ©rifiĂ©s par Immodvisor, organisme indĂ©pendant spĂ©cialiste des avis clients Quelle est l'adresse de Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944 ? Agence immobiliĂšre en Seine-Maritime, les locaux de Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944 sont situĂ©s au 3 place du 19 Avril 1944, 76000 Rouen. Quels sont les avis de Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944 ? Nous avons rĂ©coltĂ© 81 avis concernant Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944, ces avis sont certifiĂ©s et proposent une note moyenne de 4/5. Sur quelles villes Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944 peut intervenir pour votre projet immobilier ? Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944 diffuse 93 annonces immobiliĂšres principalement Ă  Rouen. Quelle est l'offre immobiliĂšre de Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944 ? Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944 ne propose actuellement que des biens Ă  vendre, nous recensons 93 biens immobiliers en vente par l'agence immobiliĂšre dont 78 appartements et 7 maisons. DĂ©couvrez vite ces annonces. Quels sont les honoraires de Foncia Transaction Rouen 19 Avril 1944 ? La loi oblige les professionnels de l'immobilier Ă  rendre accessibles les honoraires pratiquĂ©s par les agences immobiliĂšres. Retrouvez ces frais dĂ©taillĂ©s ICI.
Le19 avril bombes sont larguĂ©es sur Rouen et son agglomĂ©ration, faisant 900 morts et 20 000 sinistrĂ©s. La place avec en son centre une fontaine oĂč trone une sculpture symbolisant la dĂ©solation commĂ©more cette dramatique journĂ©e. Rouen Normandy Tourism & Congress. Menu. Blog; Rouen Cathedral live; Agenda of Rouen events; Tourist Informations Points. Rouen
Un peu d’histoire avant la visite guidĂ©e privĂ©e de Gold Beach une des 5 Plages du DĂ©barquement, en jeep et vĂ©hicules militaire, accompagnĂ©e d’un historien lors de votre sĂ©minaire d’entreprise en Normandie ou de votre ComitĂ© de Direction. Au centre du dispositif de l’opĂ©ration Overlord, la plage de Gold Beach est avec celle de Sword Beach, le terrain d’action des troupes britanniques notamment la cinquantiĂšme division d’infanterie qui se lance Ă  l’assaut des forteresses et blockhaus allemands. Mais Gold Beach, c’est aussi une lĂ©gende, une prouesse technique unique dans un tel contexte. Sur Arromanches-les-Bains, entre bombardements, mitraillages et volontĂ© de vaincre, des hommes ont rĂ©ussi Ă  crĂ©er un port artificiel qui va permette aprĂšs le 6 juin 1944, de faire dĂ©barquer plusieurs milliers de soldats, des tonnes de matĂ©riels et poursuivre la pĂ©nĂ©tration indispensable en vue de la victoire. Prendre Bayeux, enlever Arromanches SituĂ©e sur les communes d’Asnelles et Ver-Sur-Mer, 25 000 hommes s’apprĂȘtent Ă  dĂ©barquer en ce matin du 6 juin. Les opĂ©rations sont confiĂ©es aux britanniques comme Ă  Sword. Le 30eme Corps d’armĂ©e Britannique GĂ©nĂ©ral Bucknell, la 69Ăšme brigade et la 50Ăšme division d’infanterie ont la charge d’investir la plage puis de foncer sur Bayeux, tout proche. Ce dĂ©barquement a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ© d’un raid d’une centaine de bombardiers qui dĂ©versent plus de 600 tonnes de bombes pour faire sauter la batterie de Longues-Sur-Mer 4 canons de marine de 150 mm de longue portĂ©e. Gold Beach est en fait assez facilement conquis. Les objectifs sont pratiquement remplis malgrĂ© une contre-attaque ennemie en fin d’aprĂšs-midi. On dĂ©plorera Ă  la fin des opĂ©rations, la perte de 410 hommes. Les pertes allemandes sont inconnues. Les plages de Gold et Juno avaient un objectif conjoint. Prendre Bayeux, barrer l’axe routier principal Bayeux-Caen RN 13, effectuer la jonction avec les canadiens de Juno et les amĂ©ricains Ă  Port-en-Bessin Ă  l’ouest. Au soir du 6, les Britanniques ont Ă  peu prĂšs rempli leurs missions avec la formation d’une tĂȘte de pont de 9 km de large et autant en profondeur. Conduites par le GĂ©nĂ©ral Graham, les britanniques traversent le bocage normand, ses marais, ses terres infestĂ©es de mines et dont la gĂ©ographie rend difficile la progression des chars. Commandos dĂ©barquant Ă  Gold Beach Ă  Ver-sur-Mer le 6 juin 1944 Les Britanniques butent sur un point fortifiĂ© du hameau du Hamel Ă  l’ouest d’Asnelles aprĂšs avoir dĂ©barquĂ© sans trop de problĂšmes au lieu-dit Les Roquettes Ă  l’est d’Asnelles. Ce point fortifiĂ© allemand, Ă©pargnĂ© par les bombardements prĂ©liminaires alliĂ©s, va infliger des pertes aux Anglais et la position ne sera prise qu’en milieu d’aprĂšs-midi aprĂšs plusieurs assauts et l’appui des blindĂ©s. À l’opposĂ© est, devant Ver-sur-Mer, la 69e brigade enlĂšve les dĂ©fenses allemandes du hameau de la RiviĂšre en milieu de matinĂ©e, unique rĂ©sistance notable. Elle prend ensuite deux batteries situĂ©es Ă  Mont-Fleury et Marefontaine, qui avaient Ă©tĂ© prĂ©alablement mises hors de capacitĂ© de tir par les bombardements conjoints, aĂ©riens et navals. Voir aussi L’occupant allemand a quittĂ© la ville. Le 7 juin en fin de matinĂ©e, Bayeux sera la premiĂšre sous-prĂ©fecture française libĂ©rĂ©e. Le 8 juin, Port-en-Bessin est transformĂ© en port pĂ©trolier. Le secteur d’Arromanches-les-Bains, pris en fin d’aprĂšs-midi, immĂ©diatement Ă  l’ouest de Gold Beach est transformĂ© en port artificiel. Les troupes britanniques ont en fin de compte avancĂ© Ă  l’intĂ©rieur des terres et sont en vue de la Route Nationale 13. Ils vont faire leur jonction avec les troupes canadiennes dĂ©barquĂ©es Ă  Juno Beach, ce qui n’est pas le cas avec les amĂ©ricains qui rencontrent des difficultĂ©s sur le secteur d’Omaha Beach. Un port artificiel pour une prouesse technique Face Ă  l’impossibilitĂ© de s’emparer d’un grand port dans les premiers jours du dĂ©barquement, et parce qu’il n’y a pas de port en eaux profondes dans le secteur, les AlliĂ©s dĂ©cidĂšrent de crĂ©er deux ports artificiels sur les plages acquises. Mulberry A pour les AmĂ©ricains, construit Ă  Omaha B pour les Anglo-Canadiens, construit Ă  Arromanches. Seul ce dernier sera opĂ©rationnel. Le 19 juin, une forte tempĂȘte, inhabituelle en cette saison, dĂ©truit Mulberry A et endommage gravement Mulberry B. Celui-ci sera plus tard rebaptisĂ© Port Winston, en l’honneur de Winston Churchill, l’un des initiateurs de ce programme. Dans le silence et le secret le plus absolu, des sociĂ©tĂ©s britanniques vont construire pendant huit mois, des piĂšces prĂ©fabriquĂ©es qui seront remorquĂ©es jusqu’au large d’Arromanches. Port artificiel d’Arromanches Gold Beach une des cinq Plages du DĂ©barquement DĂšs le 7 juin 1944, Ă  1,5 km des cĂŽtes, plus d’une centaine de caissons en bĂ©ton de 3 000 Ă  6 000 tonnes, appelĂ©s Phoenix, ainsi que de vieux navires coulĂ©s pour les besoins de la cause serviront de brise-lames et de digues sur 8 km de long. ProtĂ©gĂ©es de la houle, ces plates-formes flottantes en acier, coulissant sur des pilotis seront mises en place. En 12 jours, le port artificiel d’Arromanches sera opĂ©rationnel, il permettra de dĂ©barquer environ 500 000 vĂ©hicules et de 3 Ă  4 millions de tonnes de matĂ©riel. Il s’agit d’une prouesse technique exceptionnelle pour l’époque et dans les conditions de difficultĂ©s extrĂȘmes, au mĂ©pris des plus grands dangers. L’existence d’une telle structure permettra aux AlliĂ©s de ne pas se focaliser sur la prise d’un port dans les semaines suivant le dĂ©barquement contrairement Ă  ce que les allemands croyaient. Ces deux ports ont jouĂ© un rĂŽle important dans la stratĂ©gie d’Overlord. À visiter / voir autour de Gold Beach MusĂ©e America Gold Beach MusĂ©e America Gold Beach Ă  Ver-sur-Mer 2 place Amiral Byrd – 14114 Ver-sur-Mer – La partie Gold Beach retrace la prĂ©paration minutieuse du dĂ©barquement par les services secrets britanniques et le Jour-J sur Gold Beach, l’assaut victorieux de la 69Ăšme brigade au 6 juin 1944. Maquettes, dioramas, documents photographiques, objets et souvenirs personnels. DurĂ©e de la visite 40min. MusĂ©e du DĂ©barquement Place du 6 Juin, 14117 Arromanches-les-Bains – MusĂ©e couvert et en plein air commĂ©morant la bataille et le dĂ©barquement de Normandie Batterie de Longues-sur-Mer La Batterie allemande de Longues-sur-Mer Ouvrage majeur du Mur de l’Atlantique, la batterie de dĂ©fense cĂŽtiĂšre allemande de Longues-sur-Mer comprend un poste de commandement de tir et quatre casemates abritant chacune une piĂšce d’artillerie de 150 mm. SituĂ©e au cƓur du secteur d’assaut alliĂ©, au sommet d’une falaise dominant la Manche, elle joua un rĂŽle stratĂ©gique lors du DĂ©barquement des forces alliĂ©es. Voir aussi
 Visite des Plages du DĂ©barquement en privatif avec historiens et vĂ©hicules militairesUtah Beach, Plage du DĂ©barquement 1Sword Beach, Plage du DĂ©barquement 2Gold Beach, Plage du DĂ©barquement 3Juno Beach, Plage du DĂ©barquement 4Omaha Beach, Plage du DĂ©barquement 5 RĂ©sistantĂ  LibĂ©ration-Nord arrĂȘtĂ© Ă  Brest le 14 fĂ©vrier 1944 pĂšre du RĂ©sistant RenĂ© SALAUN dit Capitaine BECAMEL; Il se trouve dans le dernier convoi parti de Rennes le 3 aoĂ»t 1944 Ă  destination de l'Allemagne. Il s'Ă©vade Ă  Belfort. Source "Brest Rebelle 1939-1945". SALAUN Louis est nĂ© le 24 avril 1918 Ă  Paris 15 Ăšme.
Par Eustache de LaquerriĂšre RĂ©fĂ©rence 1794 Date Ă©dition 1999 Format 14 X 20 ISBN 2-84435-094-1 Nombre de pages 306PremiĂšre Ă©dition 1821Reliure br. Prix Son paysage urbain, aperçu de la chapelle de Bonsecours, sur le mont Gargan, est l'un des plus beaux et les plus caractĂ©ristiques qui soient », Ă©crivait un chroniqueur Ă  propos de la ville de Rouen ; et il n'est guĂšre de visiteur qui, mĂȘme au terme d'un bref sĂ©jour, n'ait vantĂ© les charmes de l'ancienne capitale de Rollon, patrie de Corneille, de Benserade, de Saint-Amant, de Fontenelle, de BoĂŻeldieu, de GĂ©ricault, de la ChampmeslĂ© et de Flaubert... Il y a des lieux qui semblent bĂ©nis des dieux ; situĂ©e au point de transbordement entre la navigation maritime et la navigation fluviale, au carrefour d'importantes voies navigables, de routes et de voies ferrĂ©es, Rouen connut une destinĂ©e exceptionnelle, politique, commerciale et culturelle son site unique a favorisĂ© son extension dans l'espace, ses activitĂ©s marchandes et artisanales bien avant l'Ăšre industrielle et sa prĂ©sence dans tous les grands rendez-vous de l'histoire ; la richesse et la beautĂ© de son patrimoine architectural laisse, aujourd'hui encore, l'amateur pantois et personne ne traverse la ville aux mille clochers », incendiĂ©e en 1940 et bombardĂ©e en 1944, sans Ă©prouver un sentiment d'Ă©tonnement et d'admiration. Pourtant, ce ne sont pas les Ă©difices les plus cĂ©lĂšbres de la ville la cathĂ©drale Notre-Dame, les Ă©glises Saint-Ouen et Saint-Maclou, l'ancienne chapelle des Carmes, l'hĂŽtel de Bourgtheroulde, le Gros Horloge, etc. qui sont dĂ©crits avec soin et ferveur dans l'ouvrage que nous prĂ©sentons ici, mais - ce qui en fait sa raretĂ© et sa singularitĂ© - les constructions privĂ©es les plus remarquables des derniers siĂšcles » ; Nous nous sommes attachĂ©s, surtout, Ă  recueillir les maisons les plus curieuses du premier siĂšcle des arts dans les temps modernes, du seiziĂšme siĂšcle, est-il notĂ© dans la prĂ©face, et nous nous sommes arrĂȘtĂ©s Ă  peu prĂšs au milieu du dix-septiĂšme. » Et il est prĂ©cisĂ© Notre travail n'eĂ»t pas Ă©tĂ© complet si, dans la nomenclature des maisons les plus remarquables, nous n'eussions pas introduit les Ă©difices publics vendus ou qui ont changĂ© de destination depuis la rĂ©volution. Ces Ă©difices, devenus des propriĂ©tĂ©s privĂ©es, nous ont fourni le sujet de notices qui ne seront peut-ĂȘtre pas sans intĂ©rĂȘt pour les amis des arts. ... Les Ă©glises des couvents supprimĂ©s avaient les mĂȘmes droits Ă  notre souvenir. Nous en parlons avec plus ou moins de dĂ©tail, selon que l'Ă©difice est plus ou moins bien conservĂ©... » C'Ă©tait donc, pour la premiĂšre fois, l'Ă©tude archĂ©ologique du patrimoine architectural des Rouennais qui Ă©tait portĂ© Ă  la connaissance du public et ce travail unique, rĂ©alisĂ© Ă  l'Ă©poque avec la collaboration des habitants, fruit d'une compilation d'archives, d'Ă©tudes sur le terrain et de nombreuses rencontres avec les rĂ©sidents des lieux concernĂ©s, mĂ©ritait d'ĂȘtre mis Ă  nouveau Ă  la disposition de tous aujourd'hui. Comment, en cette aube du troisiĂšme millĂ©naire, ne pas savourer le plaisir de cette redĂ©couverte, en arpentant les rues de la citĂ© ou avec un plan dĂ©taillĂ© sous les yeux, passant de la rue Saint-LĂŽ Ă  la rue des Quatre-Vents, de la place des Carmes Ă  la rue de la ChaĂźne, du faubourg Cauchoise Ă  la place de la Rougemare, admirant pilastres, chapiteaux, mascarons et moulures gothiques, plongeant ainsi dans le coeur de la ville ?© Micberth
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LoyerPlace du 19 Avril 1944 (Rouen): obtenez le prix à la location d'un appartement ou d'une maison Place du 19 Avril 1944 (Rouen) si vous désirez loyer un bien immobilier au m2 ou au global. Seloger: estimation gratuite des loyers par quartier, ville, département et région.
Rouen, dite la Ville aux cent clochers, est situĂ©e au nord-ouest de la France et traversĂ©e par la Seine. Elle doit sa prospĂ©ritĂ© au commerce. MalgrĂ© les ravages de la guerre, la rive droite conserve encore un certain nombre de monuments, autour de la cathĂ©drale Notre-Dame, qui devait inspirer Claude visiter- la cathĂ©drale de Rouen Elle possĂšde, Ă  la croisĂ©e du transept, une tour-lanterne » surmontĂ©e d’une flĂšche en fonte qui culmine Ă  151 mĂštres de hauteur la plus haute de France et qui est 5 mĂštres plus haute que la Pyramide de KhĂ©ops initiale. Des visites guidĂ©es permettent de dĂ©couvrir les trĂ©sors de la cathĂ©drale, notamment le gisant Richard Coeur de Lion qui renferme son coeur et la crypte semi-circulaire de l'Ă©difice romain antĂ©rieur, presque unique en son genre, qui fut mise au jour par les fouilles en l'Ă©glise Saint-Maclou L'Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă  saint Maclou est un joyau de l’art gothique flamboyant construit entre 1437 et 1517. Saint-Maclou conserve la tradition normande de la tour lanterne comme la cathĂ©drale Notre-Dame, mais en plus, elle fait office de clocher. La flĂšche qui la surmonte date du XIXe siĂšcle et est l'Ɠuvre de l'architecte Jacques-EugĂšne le chĂąteau de Rouen dit Tour Jeanne d'Arc la tour Jeanne d'Arc faisait partie du ChĂąteau de Rouen construit en 1204 par Philippe Auguste sur les ruines de l'amphithéùtre gallo-romain de Rotomagus. C’est dans ce chĂąteau que Jeanne d’Arc fut emprisonnĂ©e et que se dĂ©roula son le musĂ©e des Beaux-Arts de Rouen rassemble un ensemble exceptionnel de peintures, dessins et sculptures auquel s’ajoutent quelques meubles et objets d’art. Les toiles du Caravage, de VelĂĄzquez, Delacroix, GĂ©ricault, Modigliani, GĂ©rard David et, bien sĂ»r, Monet et Sisley sont les plus le musĂ©e des antiquitĂ©s retrace l’archĂ©ologie gallo-romaine et mĂ©rovingienne et possĂšde une collection d’objets d’art, de vitraux et d’élĂ©ments du Moyen Âge et de la Renaissance et des collections Ă©gyptiennes et le musĂ©e de la cĂ©ramique expose environ 1000 piĂšces rares de faĂŻence de Rouen et de verrerie, françaises et le musĂ©e Le Secq des Tournelles abritĂ©es dans une Ă©glise du XVe siĂšcle, les collections illustrent les arts du fer du IIIe au XIXe siĂšcle. C'est l'un des plus riches musĂ©es de ferronnerie au le musĂ©e d’histoire naturelle fondĂ© par Pouchet en 1828, ce musĂ©e a Ă©tĂ© fermĂ© pour travaux en 1996 et est rouvert depuis le 23 fĂ©vrier 2007. À l’origine, la ville occupait la rive droite de la Seine. Aujourd’hui, elle inclut largement la rive gauche quartier Saint-Sever en particulier, au sud du fleuve et inclut Ă©galement l’üle port de Rouen a Ă©tĂ© l'un des plus importants ports de France pour l'importation des agrumes et fruit tropicaux. Dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, suite Ă  la destruction de la quasi totalitĂ© des vignobles français par le phylloxĂ©ra de la vigne, l'activitĂ© portuaire a grandement augmentĂ© en recevant la production vinicole de l'Afrique du nord AlgĂ©rie.La transformation du port a permis d'en faire le premier port europĂ©en exportateur de cĂ©rĂ©ales. Un terminal pour containers a aussi trouvĂ© sa place dans l'activitĂ© moderne du Ă©tablissement s'est dĂ©veloppĂ© vers la fin de l'indĂ©pendance celtique ou Ă  l'Ă©poque gallo-romaine, pour devenir la capitale de la tribu des VĂ©liocasses, peuple celtique gaulois dont le territoire s'Ă©tendait dans la vallĂ©e de la Seine sur une vaste rĂ©gion qui s'Ă©tendait peut-ĂȘtre de Caudebec-en-Caux actuel jusqu'Ă  Briva Isarae Pontoise.C’est au IIIe siĂšcle aprĂšs JĂ©sus-Christ que la ville gallo-romaine atteint son plus haut point de dĂ©veloppement. On sait qu’un amphithéùtre et de grands thermes y avaient alors Ă©tĂ© bĂątis. À partir du milieu du IIIe siĂšcle, les invasions germaniques Ă©galement durant cette pĂ©riode que la premiĂšre cathĂ©drale est construite Ă  Rouen et qu’un premier Ă©vĂȘque y est nommĂ©, saint partir de 841, les Vikings effectuent de frĂ©quentes incursions dans la vallĂ©e de la Seine. DĂšs cette date, ils ravagent une premiĂšre fois Rouen. AttaquĂ©e une nouvelle fois par les Nortmanni en 843, deviendra la capitale du duchĂ© de Normandie aprĂšs que Rollon, chef viking aura reçu une rĂ©gion comparable par ses dimensions Ă  l'actuelle Haute-Normandie du roi de France Charles III par le traitĂ© de Saint-Clair-sur-Epte en 945, le duc de Normandie Richard 1er, dit sans-peur, vient Ă  bout, lors du siĂšge de Rouen, d'une grande coalition rĂ©unissant le roi de France Louis IV d'outremer, l'empereur germanique Othon le Grand et le comte de Flandre. Cette victoire s'avĂšre dĂ©cisive pour l'avenir de la Normandie et une plaque est apposĂ©e sur une maison sise Place de la Rougemare en souvenir de cet Ă©vĂšnement la cour Ă©tant itinĂ©rante et Guillaume le ConquĂ©rant ayant construit son chĂąteau Ă  Caen, la capitale sera dans cette derniĂšre ville. DĂšs la pĂ©riode viking, la ville Ă©tait devenue un port de commerce avec la rĂ©gion parisienne et un marchĂ© d’esclaves. Le 26 janvier 1096, les juifs de la ville de Rouen qui abrite la plus grande communautĂ© au nord de la Loire, vont ĂȘtre massacrĂ©s et celĂ , prĂšs de dix ans aprĂšs la mort du Dux Willelmus dans cette mĂȘme ducs de Normandie rĂ©sidĂšrent souvent Ă  Rouen, sauf Guillaume le ConquĂ©rant qui prĂ©fĂ©ra dĂ©velopper Caen comme capitale oĂč il est d'ailleurs inhumĂ©. Le cƓur de Richard Ier d'Angleterre dit Coeur de lion Ă©tait conservĂ© dans le tombeau Ă  gisant que l'on peut encore voir dans le dĂ©ambulatoire de la cathĂ©drale. En 1150, Rouen obtient une charte communale ; la ville est alors administrĂ©e par les Cent Pairs. Les habitants sont regroupĂ©s en corporations et confrĂ©ries de mĂ©tiers. Rouen est un centre de commerce important, exportant du sel et du poisson vers Paris et du vin vers l’ roi de France Philippe Auguste prend la ville le 16 avril 1203 et rattache la Normandie au royaume de France l’annĂ©e suivante. Il maintient les privilĂšges communaux, mais fait dĂ©truire l’ancien chĂąteau ducal et fait construire le ChĂąteau de Rouen pour surveiller la ville. Celui-ci est construit sur l’ancien site de l’amphithéùtre gallo-romain et prendra le nom de chĂąteau Bouvreuil. DĂ©truit Ă  la fin du XVe siĂšcle, le ChĂąteau de Rouen sert de carriĂšre sauf le cĂ©lĂšbre donjon, dit tour Jeanne-d’Arc, restaurĂ©e par Viollet Le Duc et qui subsiste aujourd’hui. MalgrĂ© son nom, cette tour ne fut pas le lieu d’emprisonnement de Jeanne d'Arc en 1431 mĂȘme s’il semble que cette derniĂšre y fit un passage de la tour oĂč fut emprisonnĂ©e la Pucelle d’OrlĂ©ans, il ne reste que les soubassements visibles dans la cour intĂ©rieure d’une propriĂ©tĂ© privĂ©e situĂ©e au 102 rue Jeanne-d’Arc et ouverte au public.Des manufactures de textiles se dĂ©veloppent Ă  Rouen et toute sa rĂ©gion Elbeuf, DarnĂ©tal, Barentin, Pavilly, Villers-Ecalles, Saint-Pierre-de-Varengeville, Maromme, Le Houlme, Malaunay, Montville, les marchands achetant la laine en Angleterre et revendant les draps dans les foires de prospĂ©ritĂ© de Rouen repose principalement sur le commerce sur la Seine. Les marchands rouennais disposent depuis Henri II du monopole de la navigation sur la Seine en aval de Paris. Ils expĂ©dient en Angleterre des vins et du blĂ© et reviennent avec de la laine et de l’ troubles liĂ©s aux impĂŽts se multiplient Ă  Rouen les Ă©meutes de 1281 voient l’assassinat du maire et le pillage des maisons nobles. Devant l’insĂ©curitĂ©, Philippe IV le Bel supprime la commune et retire aux marchands le monopole du commerce sur la Seine. Mais les Rouennais rachĂštent leurs libertĂ©s en 1306, Philippe IV le Bel dĂ©cide d’expulser la communautĂ© juive de Rouen forte d’une population de 5 Ă  6000 juillet 1348, la peste noire touche Ă  Rouen. En 1382, une rĂ©volte urbaine importante Ă©clate, la Harelle. La ville sera cruellement rĂ©primĂ©e par les troupes royales. Les impĂŽts sont augmentĂ©s et les privilĂšges de Rouen pour le commerce sur la Seine sont 19 janvier 1419, durant la guerre de Cent Ans, le roi d'Angleterre Henry V prend la ville de Rouen et rattache la Normandie Ă  la couronne britannique. Jean Jouvenel des Ursins, contemporain de ces Ă©vĂ©nements, rapporte sobrement "Le siĂšge fut longuement devant Rouen, ne jamais ne l’eussent eu sinon par famine, car il y avoit vaillantes gens tenans le party du duc de Bourgogne ; mais la famine fut si merveilleuse et si grande, qu’ils furent contraints de se mettre en obeyssance du roy d'Angleterre, car d’un cĂŽtĂ© et d’autre ils n’eurent aucun secours."C’est dans cette ville, capitale du pouvoir anglais dans le royaume de France, que Jeanne d'Arc fut jugĂ©e et brĂ»lĂ©e le 30 mai 1431 Ă  l'instigation du duc de Bedford et du parti bourguignon, majoritaire Ă  Rouen. La mĂȘme annĂ©e le jeune Henry VI est couronnĂ© roi de France et d'Angleterre Ă  Paris, avant de se rendre Ă  Rouen oĂč il est acclamĂ© par la foule. Le roi de France reprend la ville en 1449, soit 18 ans aprĂšs la mort de Jeanne d'Arc et aprĂšs 30 ans d'occupation guerre de Cent Ans terminĂ©e, les grands chantiers reprennent dans la capitale normande. Au dĂ©but de la Renaissance, Rouen est la ville la plus peuplĂ©e du royaume aprĂšs Paris. On achĂšve les Ă©glises dans le style les annĂ©es 1530 et suivantes, la population de Rouen est touchĂ©e par le protestantisme, mĂȘme si elle ne se convertit pas entiĂšrement. DĂšs 1560, les tensions entre communautĂ©s protestante et catholique s’exacerbent. Le massacre de Vassy dĂ©clenche la premiĂšre guerre de catholiques prennent le fort Sainte-Catherine, qui domine la ville. Les deux camps utilisent la terreur. Les autoritĂ©s rouennaises demandent alors l’aide de la reine d’Angleterre. Les Anglais envoient, en vertu du traitĂ© d'Hampton Court signĂ© le 20 septembre 1562 avec CondĂ©, des troupes pour soutenir les protestants et occupent, en Ă©change, Le Havre. Le 26 octobre 1562, les troupes royales prennent la capitale normande et la mettent Ă  sac pendant trois nouvelle du massacre de la Saint-BarthĂ©lemy atteint Rouen fin aoĂ»t 1572 Hennequier tente d’éviter le massacre aux protestants en les enfermant. Mais, entre le 17 et le 20 septembre, la foule force les portes des prisons et Ă©gorge les protestants qui s’y trouvent. La ville est plusieurs fois assaillie par Henri IV, mais lui rĂ©siste, notamment lors du long siĂšge de dĂ©cembre 1591 Ă  mai 1592, grĂące Ă  l’aide apportĂ©e par l’armĂ©e espagnole du duc de la guerre de 1870, Rouen sera occupĂ©e par l’armĂ©e le sera Ă©galement au cours de la Seconde Guerre mondiale du 9 juin 1940 au 15 aoĂ»t 1944. Pendant ce conflit, elle subira de violents bombardements visant notamment les ponts sur la Seine et la gare de triage de Sotteville-lĂšs-Rouen. En avril 1944, aprĂšs un bombardement de la Royal Air Force, on dĂ©plora 816 morts et 20 000 sinistrĂ©s dans la ville. La cathĂ©drale et le Palais de justice furent touchĂ©s, en particulier lors de la semaine rouge et du 30 mai au 5 juin 1944, pendant laquelle le quartier de la cathĂ©drale Ă©tait en proie aux la guerre, le centre ville est reconstruit selon le plan Greber.
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Bain de fraĂźcheur et de tendresse avec ce groupe parisien de chanson Ă  texte qui a sorti un premier album Rue Verte Situation CoordonnĂ©es 49° 27â€Č 09″ nord, 1° 05â€Č 36″ est Pays France RĂ©gion Normandie DĂ©partement Seine-Maritime Ville Rouen Quartiers Gare SNCF DĂ©but Rue Jeanne-d’Arc Fin Place du CoucouChemin de ClĂšresRue VigneRue du Champ-des-Oiseaux Morphologie Type Rue Forme LinĂ©aire La rue Verte est une voie publique de la commune française de Rouen. Du fait de sa proximitĂ© avec la Gare de Rouen-Rive-Droite, elle appartient au quartier Gare SNCF. C’est dans cette rue, profitant de la visibilitĂ© offerte par le trafic de voyageurs de la gare, que Ferdinand Marrou conçoit une maison bourgeoise dans laquelle il Ă©lit domicile. Description Situation et accĂšs La rue Verte est situĂ©e Ă  Rouen[1]. Elle dĂ©bute Ă  l'intersection de la rue Jeanne-d’Arc[N 1] et se termine Ă  l’intersection du chemin de ClĂšres, de la rue Vigne et de la place du Coucou et de la rue du Champ-des-Oiseaux[N 2]. Montante et orientĂ©e vers le vers le nord, la voie est jointe par la rue Pouchet, la rue Maladrerie, la place Bernard Tissot, le passage Maladrerie, la rue Senard, la rue Cousin, la rue Walter, la rue MalatirĂ©, la rue du Clos Thirel, la rue Charles Angrand, la rue Ducastel, la rue Roulland Leroux, la rue Descamps et le passage Begin[N 3]. La rue Verte appartient au quartier Gare SNCF, situĂ© dans les Coteaux Nord de la ville[2]. DĂ©nomination Historique En ce lieu se trouve au Xvie siĂšcle un dĂ©potoir nommĂ© heurt »[3]. En 1844, l'administration municipale de Rouen obtient l'accord du ministre des Travaux Publiques Pierre Sylvain Dumon pour l'Ă©tablissement rue Verte du dĂ©barcadĂšre du chemin de fer du Havre Ă  Rouen dont les travaux se poursuivent jusqu’en 1846[4],[5]. La station dite de la rue Verte », tout comme sa gare[N 4], est inaugurĂ©e le 20 mars 1847 avant d’ĂȘtre ouverte aux voyageurs deux jours plus tard[6],[7]. La rue donne Ă©galement son nom au quartier de la rue Verte » nĂ© de l'Ă©talement urbain du faubourg Bouvreuil[8]. En 1907, la voirie est Ă©largie suite Ă  la dĂ©molition d’une petite maison de ville dĂ©bordant sur l’alignement de la rue Verte Ă  la hauteur de l’intersection avec la rue MalatirĂ© afin d’y faciliter le passage du tramway du Champ-des-Oiseaux. Ce bĂątiment Ă©tait probablement un des plus anciens de ce quartier. IsolĂ© autrefois parmi les vergers et les prairies, il fut la cause d'un assez long procĂšs, au XVIIIe siĂšcle, entre les Ă©glises Saint-Gervais et Saint-Godard, celle- ci ne parvenant pas Ă  s’entendre sur la dĂ©marcation de leur paroisse respective[9]. Le 19 avril 1944, peu aprĂšs minuit, tandis que Rouen est occupĂ©e par les Allemands, la rue Verte est touchĂ©e par le bombardement de la ville opĂ©rĂ© par les AlliĂ©s, au mĂȘme titre que plus d’une soixantaine de voies de la rive droite[N 5],[10]. L’Institution Rey, lycĂ©e de l’enseignement privĂ© et catholique installĂ© rue Verte depuis 1885, doit dĂ©mĂ©nager Ă  la fin 2011 pour rejoindre Bois-Guillaume[11],[12]. L’emplacement libĂ©rĂ© par la destruction des anciens bĂątiments de l’établissement en 2012 permet la construction d’un ensemble immobilier de 174 nouveaux logements[13],[12]. Cependant, en aoĂ»t de la mĂȘme annĂ©e, un incident se produit lors des travaux menĂ©s par Bouygues Immobilier, l’aqueduc conduisant les eaux de la source Gaalor est accidentellement percĂ© puis rebouchĂ© avec du bĂ©ton par erreur[14],[15],[16]. En fĂ©vrier 2013, le sinistre du sous-sol de la rue Verte prend de l’ampleur et une bataille juridique est engagĂ©e suite Ă  l’apparition de fissures sur la façade de l’HĂŽtel de Dieppe[17]. FermĂ©e Ă  la circulation depuis l’incident, la rue Verte est Ă  nouveau ouverte en 2019[15]. BĂątiments Le no 29 de la rue Verte, en 2018. Au no 29, face Ă  la gare de Rouen-Rive-Droite, se situe la maison Marrou » du nom de son concepteur et occupant Ferdinand Marrou[18],[19],[20]. ArrivĂ© Ă  Rouen en 1884, ce dernier conçoit lui mĂȘme l’esthĂ©tique de la façade de cette maison bourgeoise, Ă©difiĂ©e en 1898[21],[19]. Marrou y mĂȘle des Ă©lĂ©ments se rĂ©fĂ©rant au XVIIIe siĂšcle Ă  d’autres, contemporains, de style art nouveau[21],[22] L’emplacement est idĂ©al pour l’artisan ferronnier qui profite ainsi de l’affluence de voyageurs de la gare de Rouen pour mettre en avant son savoir-faire[20]. Le bĂątiment devient Ă  partir de 1984 le Centre de documentation du patrimoine de la Direction rĂ©gionale des Affaires culturelles de Haute-Normandie[20]. Notes et rĂ©fĂ©rences Notes ↑ Le dĂ©but de la rue Verte a pour coordonnĂ©es 49° 26â€Č 52″ N, 1° 05â€Č 38″ E. ↑ La fin de la rue Verte a pour coordonnĂ©es 49° 27â€Č 24″ N, 1° 05â€Č 43″ E. ↑ La rue Verte, et celles qui la joignent, ont pour coordonnĂ©es 49° 27â€Č 09″ N, 1° 05â€Č 36″ E. ↑ Parfois simplement appelĂ©e gare rue Verte »[5]. ↑ Au total, 285 points de chute sont relevĂ©s Ă  Rouen[10]. RĂ©fĂ©rences ↑ GrĂ©gory Vacher dir. publication, Annuaire mairie Les rues de Rouen » site distinct de l'administration, sur Saint-Chamond, Advercity, 2004-2022 consultĂ© le 3 aoĂ»t 2022, col. 4. ↑ Insee, Rouen. Plan d'assemblage [des] grands quartiers IRIS/44. Voies routiĂšres. Voies ferrĂ©es. Voies fluviales. Grands quartiers », carte Iris no 0502 quartier Gare SNCF, sur mai 2001 consultĂ© le 7 aoĂ»t 2022, vue 26/44. ↑ BĂ©nĂ©dicte Guillot prĂ©f. Luc Liogier, JournĂ©es archĂ©ologiques de Haute-Normandie Rouen, 24-26 mai 2013, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2014, 228 p. ISBN 9791024001487, ISSN 2272-9801, lire en ligne, Rouen Seine-Maritime, rue Verte, rue Pouchet, premiers rĂ©sultats de la fouille du heurt du Chastel » XVIe siĂšcle », p. 199. ↑ AmĂ©lioration de la Basse-Seine », Journal de Rouen, Rouen, no 544,‎ 8 dĂ©cembre 1844, p. 2 ISSN 2430-8242, BNF 44432236, lire en ligne. ↑ a et b Pierre Deyon, Rouen », Revue d'Histoire du XIXe siĂšcle - 1848, vol. 19, no 1,‎ 1956, p. 151 lire en ligne, consultĂ© le 7 aoĂ»t 2022. ↑ Isabelle Renault, À la dĂ©couverte de Rouen, Paris, Éditions du PanthĂ©on, 2020, 288 p., 21 cm ISBN 9782754749060, BNF 46630960. ↑ Inauguration du chemin de fer de Rouen au Havre », Journal de Rouen, Rouen, no 80,‎ 21 mars 1847, p. 1 ISSN 2430-8242, BNF 44432236, lire en ligne. ↑ Jean-Pierre Chaline, Le quartier Saint-AndrĂ© jusqu'en 1914 », Études Normandes, Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, vol. 59, no 2,‎ 2010, p. 29 ISBN 9780733426094, DOI lire en ligne, consultĂ© le 7 aoĂ»t 2022. ↑ Aux pays normands Nouvelles de la semaine », Les Gars normands de Paris, de la DuchĂ© & de partout, Paris, vol. 13, no 12,‎ 14 septembre 1907, p. 2 ISSN 2128-4865, BNF 32779787, lire en ligne ↑ a et b Gontran PailhĂšs prĂ©f. 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Lesfaits se sont déroulés dimanche vers 14h, dans la rue, place du 19 avril 1944 prÚs du palais de justice de Rouen (Seine-Maritime). Capture d'écran @GoogleStreetView2017. Capture d'écran
Dansla nuit du 18 au 19 avril 1944, le plus gros bombardement de la 2nde guerre mondiale anéantit 70% de Sotteville. Les bombardements alliés visaient la gare de triage toute proche réquisitionnée par les Allemands, afin d'handicaper leur logistique en vue du futur débarquement. Hélas les frappes n'étaient pas trÚs précises à cette époque et c'est sur la ville

TĂ©lĂ©phone: +33 2 35 88 11 62. Adresse : 3 place 19 Avril 1944, Rouen, Seine-Maritime, 76000. ArrĂȘts et stations de transports en commun proches. 160 m Beaux Arts. 210 m Palais de Justice. 280 m Square Verdrel.

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Margot NicodĂšme, « Bars mythiques de Rouen : revivez l'ambiance survoltĂ©e du Bateau Ivre de Michel », sur actu.fr, Rennes, Publihebdos, 6 fĂ©vrier 2021 (consultĂ© le 9 avril 2021). ↑ Fabien Massin, « À Rouen, une place en hommage Ă  Allain Leprest, chanteur enfant du pays » , sur Rennes, Publihebdos, 8 mai 2017 (consultĂ© le 9 avril 2021 ) .
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