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Face Ă lâavĂšnement de professionnels revendiquant Ă tort le titre dâavocat ou mĂȘme dâexpert-comptable, le barreau de Paris et lâordre des experts comptables ont signĂ©, le 23 mai dernier, un accord afin de lutter contre ces fraudes. Un danger pour les clients Comme le relĂšve le bĂątonnier du barreau de Paris, Christiane Feral Shuhl, lâutilisation abusive du titre dâavocat constitue un danger majeur pour les clients qui vont accorder leur confiance et leur argent au fraudeur. Il est un risque pour le client dâĂȘtre attirĂ© par une prestation dont les honoraires dĂ©fient toute concurrence et dont il ignore gĂ©nĂ©ralement les rĂšgles de dĂ©ontologie auxquelles sont soumis les avocats et les experts comptables. Par ailleurs, la personne qui fait lâusage illicite dâun titre nâencourt pas de responsabilitĂ© civile professionnelle puisquâelle agit en fraude dâune profession dont il nâest pas titulaire. Câest pourquoi il Ă©tait temps que les deux professions sâunissent pour combattre ces pirates du droit ». Un acte illicite Le fait pour une personne dâuser illĂ©galement du titre dâavocat est puni par la loi depuis 1971, qui prĂ©voit dans son article 74 que Quiconque aura fait usage, sans remplir les conditions exigĂ©es pour le porter, d'un titre tendant Ă crĂ©er, dans l'esprit du public, une confusion avec le titre et la profession rĂ©glementĂ©s par la prĂ©sente loi sera puni des peines prĂ©vues Ă l'article 259, premier alinĂ©a, du Code pĂ©nal [ancien] [C. pĂ©n., art. 433-14]. Les mĂȘmes peines seront applicables Ă celui qui aura fait usage du titre de conseil juridique ou d'un titre Ă©quivalent pouvant prĂȘter Ă confusion, sous rĂ©serve des dispositions du quatriĂšme et du cinquiĂšme alinĂ©as du paragraphe I de l'article 1 er de la prĂ©sente loi ». En outre, pour une meilleure protection des clients, la loi du 31 dĂ©cembre 1990 exige du professionnel quâil ait obtenu au minimum une licence en droit ou tout diplĂŽme Ă©quivalent. Les sanctions Toute personne qui sâadonne Ă lâusage illicite dâun titre peut encourir une amende de 15 000 euros et un an dâemprisonnement. Ces sanctions sont notamment prononcĂ©es au titre de la concurrence dĂ©loyale, autrement dit le fait de crĂ©er la confusion dans lâesprit du public par lâusage dâune dĂ©nomination, de documents ou de fausses rĂ©fĂ©rences. LâautoritĂ© en charge de sanctionner lâexercice illĂ©gal de la profession dâexpert-comptable est la Commission de RĂ©pression de lâExercice illĂ©gal. Elle va alors rĂ©unir les preuves permettant de caractĂ©riser cet exercice illĂ©gal afin de protĂ©ger le client. Sources - La semaine juridique - Site de lâOrdre des experts comptables de Paris - Site du SĂ©nat
KarimAchoui mis en examen pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat" afp, le 22/09/2017 Ă 18:50; ModifiĂ© le 22/09/2017 Ă 18:49; Lecture enAprĂšs avoir reconnu une personne coupable du dĂ©lit dâexercice illĂ©gal de la profession dâavocat, la cour dâappel de Paris la condamne Ă une peine de six mois dâemprisonnement avec sursis et mise Ă lâĂ©preuve au motif que son casier judiciaire porte trace de deux condamnations anciennes pour des faits de corruption et dâabus de confiance. La dĂ©cision est cassĂ©e par la chambre criminelle de la Cour de cassation au visa de lâarticle 72 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971 qui prĂ©voit que la peine dâemprisonnement nâest encourue quâen cas de rĂ©cidive. Or, la cour dâappel nâa pas relevĂ© Ă lâencontre de la prĂ©venue une telle circonstance, la corruption et lâabus de confiance ne pouvant se confondre avec lâexercice illĂ©gal de la profession dâavocat. ArrĂȘt Recevez les notifications des derniĂšres actualitĂ©s de la Gazette dans votre navigateur ! En savoir + En2011, sa reprĂ©sentante, le bĂątonnier, Paola Bellotti, a dĂ©posĂ© six plaintes, Ă l'encontre de personnes physiques ou sociĂ©tĂ©s, pour exercice illĂ©gal de Error 403 Guru Meditation XID 164271916 Varnish cache server
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ExerciceillĂ©gal de la profession d'avocat. L'habitude n'est pas un Ă©lĂ©ment constitutif de l'infraction prĂ©vue et rĂ©primĂ© par les articles 4 et 72 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971. Une fois suffit Ă vous faire condamner. Crim. - 5 fĂ©vrier 2013. CASSATION PARTIELLE N° 12-81.155. - CA Paris, 24 janvier 2012. M. Louvel, Pt. - M. Straehli, Rap. - M. Cordier, Av. GĂ©n. -L'ancien avocat Karim Achoui au tribunal de Melun, le 2 fĂ©vrier 2016 / AFP/Archives Karim Achoui, visĂ© par une enquĂȘte pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat", doit ĂȘtre conduit jeudi soir au palais de justice de Paris en vue d'une possible mise en examen, a-t-on appris de source avocat avait Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă vue mercredi matin dans le cadre d'une enquĂȘte prĂ©liminaire ouverte par le parquet de Paris pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat" et "abus de confiance". Karim Achoui doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© vendredi matin au parquet de Paris dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire, puis Ă un juge d'instruction en vue de sa mise en pour avoir dĂ©fendu des figures du grand banditisme, Karim Achoui a vu son nom apparaĂźtre dans plusieurs affaires, dont l'Ă©vasion en 2003 d'Antonio Ferrara. SoupçonnĂ© dans ce dossier de complicitĂ© d'Ă©vasion, il a Ă©tĂ© condamnĂ© en premiĂšre instance Ă sept ans de prison, avant d'ĂȘtre acquittĂ© en 2010 en dĂ©finitivement en 2012 du barreau de Paris, notamment pour "manquements dĂ©ontologiques", il avait prĂȘtĂ© serment Ă Alger dĂ©but 2015. En janvier 2016, il avait Ă©tĂ© autorisĂ© Ă dĂ©fendre Ă Paris le chanteur Jean-Luc Lahaye dans son procĂšs l'opposant Ă l'artiste Julie avocat prĂ©side la Ligue de dĂ©fense judiciaire des musulmans qu'il a lancĂ©e en 2013 pour "lutter contre les discriminations islamophobes".
Selonle juge, un agent public ne peut pas, parallĂšlement Ă ses fonctions de conseiller juridique, proposer des consultations payantes sans commettre le dĂ©lit dâexercice illĂ©gal de la profession dâavocat, sâexposer Ă une sanction pĂ©nale et Ă son licenciement disciplinaire. Pour en savoir plus : Cliquez ici
L'ancien avocat Karim Achoui au tribunal de Melun, le 2 fĂ©vrier 2016LIONEL BONAVENTURE Karim Achoui, visĂ© par une enquĂȘte pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat", doit ĂȘtre conduit jeudi soir au palais de justice de Paris en vue d'une possible mise en examen, a-t-on appris de source judiciaire. L'ancien avocat avait Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă vue mercredi matin dans le cadre d'une enquĂȘte prĂ©liminaire ouverte par le parquet de Paris pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat" et "abus de confiance". Karim Achoui doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© vendredi matin au parquet de Paris dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire, puis Ă un juge d'instruction en vue de sa mise en examen. Connu pour avoir dĂ©fendu des figures du grand banditisme, Karim Achoui a vu son nom apparaĂźtre dans plusieurs affaires, dont l'Ă©vasion en 2003 d'Antonio Ferrara. SoupçonnĂ© dans ce dossier de complicitĂ© d'Ă©vasion, il a Ă©tĂ© condamnĂ© en premiĂšre instance Ă sept ans de prison, avant d'ĂȘtre acquittĂ© en 2010 en appel. RadiĂ© dĂ©finitivement en 2012 du barreau de Paris, notamment pour "manquements dĂ©ontologiques", il avait prĂȘtĂ© serment Ă Alger dĂ©but 2015. En janvier 2016, il avait Ă©tĂ© autorisĂ© Ă dĂ©fendre Ă Paris le chanteur Jean-Luc Lahaye dans son procĂšs l'opposant Ă l'artiste Julie Pietri. L'ancien avocat prĂ©side la Ligue de dĂ©fense judiciaire des musulmans qu'il a lancĂ©e en 2013 pour "lutter contre les discriminations islamophobes".ExerciceillĂ©gal de la profession dâavocat par un agent - Sanction pĂ©nale et licenciement disciplinaire RĂ©digĂ© par ID CiTĂ© le 22/06/2020. Ajouter aux favoris. L'article 36 du dĂ©cret du 15 fĂ©vrier 1988, pris pour l'application de l'article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiĂ©e portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique territoriale et relatif aux Par Me Julie Couture PubliĂ© le 13 avril 2022 En mars dernier, la populaire Ă©mission diffusait un reportage au sujet de lâexercice illĂ©gal de la mĂ©decine, en collaboration avec le CollĂšge des mĂ©decins. Celui-ci Ă©tait intitulĂ© Les guĂ©risseurs ont bien profitĂ© de la pandĂ©mie reportage » et il est disponible en ligne. Un reportage qui a beaucoup fait jaser. On y constate que lorsque la mĂ©decine traditionnelle ne donne pas de rĂ©sultats Ă la hauteur des attentes, de nombreux patients se tournent vers des mĂ©thodes alternatives. Mais une question toute simple se pose est-ce que tout cela est lĂ©gal ? MĂ©decine alternative » la vigilance est de mise Dans les derniĂšres annĂ©es, que ce soit liĂ© Ă la pandĂ©mie ou pas, certains individus se sont dĂ©couvert des pouvoirs de guĂ©rison et ont connu beaucoup de succĂšs. Pour le consommateur, il sâagit dâĂȘtre prudent face aux risque de se faire arnaquer. Vous pouvez ĂȘtre victime de fausse reprĂ©sentation ou dâexercice illĂ©gal de la mĂ©decine , que lâindividu devant vous soit de bonne foi ou non. Malheureusement, certaines personnes sont plus vulnĂ©rables Ă ce genre dâarnaque, en particulier lorsquâelles sont aux prises avec des problĂšmes de santĂ© et que la mĂ©decine traditionnelle nâa pas pu les aider. Or, dĂ©laisser un traitement mĂ©dical au profit de la mĂ©decine dite alternative », douce » ou naturelle » encourt le risque dâaggraver lâĂ©tat du patient. Seuls de vĂ©ritables professionnels de la santĂ© peuvent prendre de telles dĂ©cisions. Comment le CollĂšge des mĂ©decins intervient-il ? Quelle est notre responsabilitĂ© face Ă lâexercice illĂ©gal de la mĂ©decine ? Comment faire face Ă un acte de mĂ©decine illĂ©gale ? Quand agir ? De nombreuses questions pertinentes. Exercice illĂ©gal de la mĂ©decine quâen dit la loi ? Selon la Loi mĂ©dicale, lâexercice de la mĂ©decine se dĂ©finit ainsi 31. Lâexercice de la mĂ©decine consiste Ă Ă©valuer et Ă diagnostiquer toute dĂ©ficience de la santĂ© de lâĂȘtre humain, Ă prĂ©venir et Ă traiter les maladies dans le but de maintenir la santĂ© ou de la rĂ©tablir. » Extrait de la Loi mĂ©dicale De la mĂȘme maniĂšre que les actes juridiques sont rĂ©servĂ©s aux avocats, certains actes et activitĂ©s sont rĂ©servĂ©s aux mĂ©decins. En voici la liste diagnostiquer les maladies; prescrire les examens diagnostiques; utiliser les techniques diagnostiques invasives ou prĂ©sentant des risques de prĂ©judice; dĂ©terminer le traitement mĂ©dical; prescrire les mĂ©dicaments et les autres substances; prescrire les traitements; utiliser les techniques ou appliquer les traitements, invasifs ou prĂ©sentant des risques de prĂ©judice, incluant les interventions esthĂ©tiques; exercer une surveillance clinique de la condition des personnes malades dont lâĂ©tat de santĂ© prĂ©sente des risques; effectuer le suivi de la grossesse et pratiquer les accouchements; dĂ©cider de lâutilisation des mesures de contention; dĂ©cider de lâutilisation des mesures dâisolement dans le cadre de lâapplication de la Loi sur les services de santĂ© et les services sociaux et de la Loi sur les services de santĂ© et les services sociaux pour les autochtones cris. Seuls les personnes qui dĂ©tiennent un permis valide du CollĂšge des mĂ©decins du QuĂ©bec peuvent pratiquer la profession. Une personne qui nâest pas membre du CollĂšge des mĂ©decins ne peut donc pas administrer un traitement dont lâobjectif est de soigner ou guĂ©rir un patient. Il sâagirait dâune forme de pratique de la mĂ©decine, qui est rĂ©servĂ©e aux mĂ©decins. Quâest-ce qui constitue un exercice illĂ©gal de la mĂ©decine ? Mais comment dĂ©terminer si un acte constitue un exercice illĂ©gal de la mĂ©decine ? Chaque profession est rĂ©git par le Code des professions. Il sâagit dâune loi quĂ©bĂ©coise qui encadre le systĂšme professionnel quĂ©bĂ©cois, au Canada. Celui-ci stipule que Nul ne peut de quelque façon prĂ©tendre ĂȘtre avocat, notaire, mĂ©decin, dentiste, pharmacien, optomĂ©triste, mĂ©decin vĂ©tĂ©rinaire, agronome, architecte, ingĂ©nieur, arpenteur-gĂ©omĂštre, ingĂ©nieur forestier, chimiste, comptable agréé, technologue en imagerie mĂ©dicale ou technologue en radio-oncologie, denturologiste, opticien dâordonnances, chiropraticien, audioprothĂ©siste, podiatre, infirmiĂšre ou infirmier, acupuncteur, huissier de justice, sage-femme ou gĂ©ologue ni utiliser lâun de ces titres ou un titre ou une abrĂ©viation pouvant laisser croire quâil lâest, ou sâattribuer des initiales pouvant laisser croire quâil lâest, ni exercer une activitĂ© professionnelle rĂ©servĂ©e aux membres dâun ordre professionnel, prĂ©tendre avoir le droit de le faire ou agir de maniĂšre Ă donner lieu de croire quâil est autorisĂ© Ă le faire, sâil nâest titulaire dâun permis valide et appropriĂ© et sâil nâest inscrit au tableau de lâordre habilitĂ© Ă dĂ©livrer ce permis, sauf si la loi le permet. » Extrait du Code des professions Se livrer Ă des activitĂ©s mĂ©dicales et/ou donner lieu de croire quâon est autorisĂ© Ă exercer la mĂ©decine si lâon ne dĂ©tient pas de permis valide est donc illĂ©gal. Le collĂšge des mĂ©decins du QuĂ©bec effectue une surveillance Ă ce sujet. Câest Ă©galement lui qui est chargĂ© de faire appliquer le respect des lois et rĂšglements en lien avec la mĂ©decine. En ce sens, affirmer publiquement par exemple sur les mĂ©dias sociaux ou dans une publicitĂ© que lâon peut guĂ©rir une affection quelconque pourrait constituer une infraction Ă la loi. Diffuser des tĂ©moignages sâattribuant une quelconque guĂ©rison serait Ă©galement illĂ©gal. Amendes et pĂ©nalitĂ©s Les amendes prĂ©vues au Code des professions pour une infraction Ă la loi vont de 2 500 $ Ă 62 500 $ par chef dâaccusation, pour un individu. Ce montant peut ĂȘtre doublĂ©, pour les entreprises. Câest au tribunal de dĂ©cider de la gravitĂ© de chaque infraction et ainsi de fixer les pĂ©nalitĂ©s. Lâaffaire Jacinthe RenĂ© RĂ©cemment, lâaffaire Jacinthe RenĂ© faisait la manchette Ă ce sujet. Il sâagit dâun bon exemple. En effet, Madame RenĂ©, actionnaire de Maison Jacinthe Inc », a Ă©tĂ© poursuivie par le CollĂšge des mĂ©decins et un jugement dĂ©favorable a Ă©tĂ© rendu contre elle. Par consĂ©quent, son entreprise a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă payer 19 000 $ pour avoir pratiquĂ© illĂ©galement la mĂ©decine. Elle avait mis en ligne en 2018 deux vidĂ©os dans lesquelles elle donnait des conseils en lien avec lâirrigation du cĂŽlon. On parle donc ici de publications sur les mĂ©dias sociaux, dans lesquelles Madame RenĂ© donnait des conseils mĂ©dicaux, ce quâelle nâa pas la compĂ©tence pour faire. La juge du procĂšs a conclu quâil sâagissait dâune forme de diagnostic et dâun traitement au sens de la loi. MĂȘme si on intention nâĂ©tait pas de tromper le public, elle a tout de mĂȘme pratiquĂ© illĂ©galement la mĂ©decine. Chaque cas est un cas dâespĂšce. Il peut toutefois sâavĂ©rer dĂ©licat de faire la diffĂ©rence entre donner un conseil de style de vie en santĂ© versus un acte dĂ©rogatoire, soit lâexercice illĂ©gal de la mĂ©decine. Dâailleurs, Maison Jacinthe Inc demande toujours un nouveau procĂšs. Autant de cas, plus de dĂ©nonciations Dans un article rĂ©cent de La Presse, on rapportait que le cas de Madame RenĂ© est loin dâĂȘtre un cas isolĂ©. La pratique illĂ©gale de la mĂ©decine a toujours existĂ©, mais lâaugmentation des dĂ©nonciations contribue Ă faire augmenter les cas devant les tribunaux. Que faire si vous ĂȘtes accusĂ© dâexercice illĂ©gal de la mĂ©decine ? Dans le cas dâune poursuite pour exercice illĂ©gal de la mĂ©decine, la poursuite est reprĂ©sentĂ©e par le CollĂšge des mĂ©decins. Câest donc lui qui a le fardeau de prĂ©senter les preuves de lâinfraction. Normalement, câest Ă la suite dâune enquĂȘte ou de filature et dâenregistrements que ces Ă©lĂ©ments de preuve sont obtenus. Cependant, pour quâil y ait enquĂȘte, il faut gĂ©nĂ©ralement quâil y ait eu une plainte. Que vous soyez simplement prĂ©sentement sous enquĂȘte ou encore poursuivi par la CollĂšge des mĂ©decins, vous avez droit Ă une reprĂ©sentation pleine et entiĂšre par un avocat. Notre cabinet peut vous assister dans une telle poursuite. Si vous avez reçu un ou des constats dâinfraction, il est important dâobtenir une consultation juridique afin de bien connaĂźtre vos droits et vous assurer quâils soient respectĂ©s. Comme il sâagit dâune infraction de responsabilitĂ© stricte, la norme du doute raisonnable est applicable. Contactez-nous dĂšs maintenant ! Notez que nous ne reprĂ©sentons que les gens qui ont reçu un constat dâinfraction ; notre rĂŽle nâest pas dâĂ©valuer comment Ă©viter un tel recours par une analyse de votre type de pratique. 514-AVOCATE
Pourdire Ă©tabli le dĂ©lit d'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat, l'arrĂȘt d'appel retient Ă bon droit que le prĂ©venu, aprĂšs avoir Ă©tĂ© suspendu puis radiĂ© de l'Ordre des avocats, a assistĂ© sa cliente devant le conseil des prud'hommes dans l'instance opposant celle-ci Ă l'un des salariĂ©s de la sociĂ©tĂ© qu'elle dirigeait.
En matiĂšre dâexercice illĂ©gal de la profession dâavocat, la peine d'emprisonnement n'est encourue qu'en cas de rĂ©cidive. Cass. crim., 5 fĂ©vr. 2013, no 12-81155, Mme X, PB cassation partielle CA Paris, 24 janv. 2012, M. Louvel, prĂ©s. ; SCP Piwnica et MoliniĂ©, av. LâarrĂȘt commentĂ© aurait pu ne donner lieu Ă aucun commentaire sâil ne cachait pas un malaise sous jacent. En lâoccurrence, un avocat avait dĂ©missionnĂ© du Barreau, en 1996, puis fait lâobjet dâune dĂ©cision dĂ©finitive de radiation, en 1998, pour des faits commis antĂ©rieurement Ă sa dĂ©mission1. Il ne pouvait donc plus exercer la profession dâavocat. Dix ans plus tard, en 2008, il propose spontanĂ©ment de prendre en charge un dossier de licenciement devant le conseil de prud'hommes contre remise d'une somme de 800 euros en espĂšces versĂ©e en deux fois ». Par la suite, il avait rencontrĂ© Ă plusieurs reprises son client » Ă son bureau, lâavait reprĂ©sentĂ© devant le conseil de prud'hommes dans le cadre de la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ©2, puis ne s'Ă©tait pas prĂ©sentĂ© aux audiences de conciliation et de jugement, laissant son client » se dĂ©fendre seul. Câest Ă lâoccasion de cette derniĂšre audience que le client » apprit, par son contradicteur, que son avocat » ne lâĂ©tait plus depuis belle lurette⊠Lâancien avocat sâĂ©tait bien prĂ©sentĂ© devant une[...] IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE Ă LIRE L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous
KarimAchoui, ici le 2 fĂ©vrier 2016 Ă Melun, ancien avocat du milieu avant d'ĂȘtre radiĂ© du barreau de Paris, a Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă vue dans leExercice illĂ©gal de la profession d`avocat deux PubliĂ© sur Dalloz ActualitĂ© Exercice illĂ©gal de la profession dâavocat deux prĂ©venus Ă la barre le 13 juin 2014 AVOCAT DĂ©ontologie La 30e chambre correctionnelle de Paris examinait, hier, les dossiers de deux prĂ©venus poursuivis pour lâexercice illĂ©gal de la profession dâavocat. Le premier prĂ©venu sâest avancĂ© â avec une certaine assurance â Ă la barre et a dĂ©clinĂ© son identitĂ©. Le prĂ©sident, Yves Madre, a rappelĂ© la plainte dâune femme, rencontrĂ©e Ă la Bourse du travail lors de permanences gratuites. Lâhomme y est en effet salariĂ©, quelques heures par semaine. Il conseille lâemployĂ©e, qui vient dâĂȘtre licenciĂ©e alors quâelle Ă©tait en arrĂȘt maladie. Selon elle, il lui propose de prendre en charge son dossier, dans le cadre de ses activitĂ©s annexes ». Il est par ailleurs dirigeant dâune sociĂ©tĂ© de conseil, qui exploite un site internet. LâemployĂ©e licenciĂ©e, quâil contacte hors de la permanence, accepte de lui donner son dossier, moyennant une rĂ©munĂ©ration forfaitaire dâun peu plus de 1 000 âŹ. Le consultant » Ă©crit alors Ă lâavocat de lâemployeur une lettre â truffĂ©e de fautes dâorthographe selon la victime â pour lui proposer une transaction. Ce dernier refuse de dialoguer avec lui et signale les faits Ă lâOrdre, qui sâest constituĂ© partie civile. Relatant son parcours, le prĂ©venu met en avant son expĂ©rience. Il est dĂ©lĂ©guĂ© syndical et a Ă©tĂ© conseiller prudâhomal. Il nie se servir de ses fonctions Ă la Bourse du travail pour amener les gens Ă faire appel Ă ses activitĂ©s de consultant. Je dirige les gens vers des avocats, ils retrouvent ma sociĂ©tĂ© sur les pages jaunes ». Le prĂ©sident, et lâavocat de lâOrdre des avocats de Paris, ZoĂ© Royaux se sont interrogĂ©s sur la confusion du prĂ©venu entre ses diffĂ©rentes fonctions. Vous jouez sur votre triple casquette de salariĂ©, de dĂ©lĂ©guĂ© syndical et de consultant », a observĂ© le prĂ©sident. Il revendique plusieurs casquettes qui lui permettent dâĂȘtre toujours au bon endroit au bon moment, souligne lâavocate de lâOrdre, mais en lâespĂšce, il nâagissait ni comme dĂ©lĂ©guĂ© syndical, ni comme dĂ©lĂ©guĂ© de la Bourse du travail ». Le ministĂšre public, reprĂ©sentĂ© par Bernadette Martin-LĂ©cuyer, a rappelĂ© que le parquet Ă©tait trĂšs sensible Ă ce type dâaffaires, pas pour protĂ©ger le fonds de commerce des avocats, mais pour protĂ©ger les justiciables », et a requis une amende ferme de 3 000 âŹ. En dĂ©fense, lâavocate, Natalia Sklenarikova, soulignant quâil avait remboursĂ© la quasi-totalitĂ© de ce que lui avait versĂ© la victime sauf 210 ⏠que la personne rĂ©clamait, a plaidĂ© lâexception au monopole de la postulation et de la reprĂ©sentation en faveur des reprĂ©sentants syndicaux. Si lâon interdit aux dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux de reprĂ©senter, il faut Ă©galement lâinterdire aux conjoints, aux concubins, et aux autres », a-t-elle estimĂ©. Le prĂ©venu, pour ses dernier mots, a soulignĂ© que lâaffaire de la lettre Ă lâavocat avait Ă©tĂ© le coup dâune fois et quâon ne lây reprendrait plus. Jâai bien compris la leçon » a-t-il affirmĂ©. La sociĂ©tĂ© de conseil nâexiste plus et le prĂ©venu est en train de constituer une sociĂ©tĂ© qui, entre autres activitĂ©s, donnera des cours de RH dans des Ă©coles privĂ©es ». Quand le prĂ©sident me demande dâavancer, jâavance » La seconde prĂ©venue nâa pas la mĂȘme assurance. PrĂ©sidente dâune association de victimes, elle Ă©voque les personnes quâelle a accompagnĂ©es » aux audiences ou pour dâautres dĂ©marches. Câest une avocate qui, la voyant intervenir lors dâaudiences du tribunal de police, du tribunal dâinstance ou de la 19e chambre correctionnelle, notamment pour demander des renvois au nom des victimes dâinfraction quâelle accompagnait, a alertĂ© lâOrdre. Elle est tellement connue dans ces juridictions que plus personne ne lui demande de pouvoir », a Ă©crit lâavocate. Cette derniĂšre nâa finalement pas dĂ©posĂ© contre elle et les deux dĂ©positions qui figurent dans le dossier, Ă©manant de victimes quâelle a accompagnĂ©es » ne permettent pas de savoir ce qui a effectivement Ă©tĂ© Dalloz actualitĂ© © Ăditions Dalloz 2017 PubliĂ© sur Dalloz ActualitĂ© effectuĂ©. Les recherches faites auprĂšs des greffes nâont rien donnĂ©. TrĂšs clairement, la prĂ©venue a expliquĂ© son rĂŽle elle est aux cĂŽtĂ©s des victimes, parfois Ă lâaudience, dans la salle. Et quand lâavocat de la victime, la plupart du temps dĂ©signĂ© Ă lâaide juridictionnelle, ne se prĂ©sente pas, câest elle que la victime dĂ©signe au prĂ©sident comme connaissant le dossier. Quand le prĂ©sident me demande dâavancer pour expliquer, je mâavance, câest humain. Je nâai jamais plaidĂ©, câest bien trop difficile ». Indiquant ĂȘtre choquĂ©e et peinĂ©e » de comparaĂźtre, elle a rappelĂ© quâelle agissait toujours Ă titre bĂ©nĂ©vole, Ă©mue par le manque de considĂ©ration de la justice et des avocats envers les victimes. Elles ont besoin de quelquâun, lâavocat ne suffit pas » a martelĂ© la prĂ©venue. LâOrdre parisien a plaidĂ© que si la cause est certes noble sur le papier, lâactivitĂ© de la prĂ©venue nâentre pas dans le cadre de la loi de 1971. Sa plaidoirie a Ă©tĂ© brutalement interrompue par le dĂ©part prĂ©cipitĂ© de lâavocat de la prĂ©venue, parti dans une chambre voisine sous le regard mĂ©dusĂ© de sa cliente. Pendant ces quelques minutes dâabsence, le tribunal a ironisĂ© en disant que cela confortait les propos de la prĂ©venue sur la carence des avocats. LâOrdre ne sâest pas constituĂ© partie civile pour lui pourrir la vie », a terminĂ© ZoĂ© Royaux, une fois son confrĂšre revenu, disant que la prĂ©venue frĂ©quentait assidument le bureau pĂ©nal, Ă lâOrdre, dans le but de dĂ©marcher les victimes dâinfraction, ce quâelle a niĂ©. DĂ©poser des statuts ne suffit pas pour pouvoir reprĂ©senter les victimes », a renchĂ©ri le reprĂ©sentant du ministĂšre public qui a requis 1 000 ⏠dâamende avec sursis. DĂ©libĂ©rĂ© le 4 septembre prochain. par Anne Portmann Dalloz actualitĂ© © Ăditions Dalloz 2017 .