đŸ· Chanson L IndiffĂ©rence C Est Ce Silence

Maisleurs chants se perdent en silence Au dĂ©sert de l'indiffĂ©rence C'est la voix d'un peuple Ă©puisĂ© De ces femmes paralysĂ©es Qui revivent en un seul regard Tout ce que leur coeur a pu voir C'Ă©tait hier C'Ă©tait ailleurs On disait " c'Ă©tait une erreur " C'est lĂ  tout prĂšs C'est maintenant Et je rĂȘve pour tous ces enfants
19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 1131 L'absurditĂ© est surtout le divorce de l'homme et du monde.» L’étranger » date de 1942. Il fait partie de la trilogie dite de l’absurde ». Camus n’a alors que 28 ans. L’étranger » est pour lui le point zĂ©ro ». in Carnets II La lecture de ce court roman laisse une impression ambigĂŒe ; on est surpris par l’indiffĂ©rence du hĂ©ros voir plus bas, du coup le ressentiment gĂ©nĂ©ral Ă  la fin de la lecture est Ă©tonnant qu’ais-je lu, quel est donc cet Ă©trange hĂ©ros oĂč rĂ©ellement peu de gens pourrait se reconnaitre. Est-il insensible ? Meursault voit et vit un autre monde inconnu pour nous, mais un monde oĂč le mensonge n’existe pas. Un monde sensuel cependant, oĂč les jupes d’une femme, le soleil et la nature donnent raison de vivre. On connait tous les premiĂšres phrases du roman Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-ĂȘtre hier, je ne sais pas. J'ai reçu un tĂ©lĂ©gramme de l'asile MĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e. Enterrement demain. Sentiments distinguĂ©s. » Cela ne veut rien dire. C'Ă©tait peut-ĂȘtre hier. » Tout ce qui est en bleu est de Camus, tout ce qui est en rouge a Ă©tĂ© glanĂ© sur le web Les Ă©ditions FrĂ©meaux & AssociĂ©s ont eu la trĂšs bonne idĂ©e de rĂ©cupĂ©rer la lecture faite par l’auteur en 1954 pour la radio de l’époque ORTF. J’ai achetĂ© ce petit coffret Label FREMEAUX & ASSOCIES ; voir la Librairie sonore »Livret de Roger Grenier. TrĂšs agrĂ©able dĂ©jĂ  d’entendre la voix de Camus. MĂȘme essentiel tant cet Ă©crivain m’apparait aujourd’hui encore comme le chef de file d’une littĂ©rature d’exception que j’aimerais lire davantage. La lecture / diction de Camus est Ă©tonnante, au dĂ©but on est un peu déçu » par cette voix lĂ©gĂšrement nasillarde un peu trop plate, impersonnelle comme les acteurs de Robert Bresson on n'oublie pas cependant que jadis, jeune Camus fit du théùtre et par la vitesse excessive Ă  mon humble avis de la diction ; mais au fil du rĂ©cit, la voix de l’auteur s’impose avec clartĂ© et justesse et la fin est superbe et passionnĂ©e le discours avec l’aumĂŽnier !. S’en suit un procĂšs oĂč chacun de ses gestes, de ses actions avant le meurtre devient plus important aux yeux de la cour que le meurtre en lui-mĂȘme. Meursault assiste, impuissant et passif, au jugement de son insensibilitĂ© ». Ce que la cour dĂ©finit comme de l’indiffĂ©rence, Meursault l’explique simplement par cette phrase 
 j’avais une nature telle que mes besoins physiques dĂ©rangeaient souvent mes sentiments ». La lecture par Camus transcende ces mots, et toute la chaleur, la langueur, la lenteur du texte transpire au long de ces trois disques. Cependant Ă  la fin du roman, lorsqu’un aumĂŽnier tente de le convaincre de s’en remettre Ă  Dieu pour sauver son Ăąme, la voix de Camus devient tout Ă  coup passionnĂ©e l’enregistrement s’achĂšve alors dans une tourmente Ă  laquelle l’auditeur n’était pas prĂ©parĂ©. Un disque indispensable Ă  tout passionnĂ© de Camus. » Arno GUILLOU OEIL ÉLECTRIQUE Il est vrai qu'une telle lecture s'accorde Ă  l'insensibilitĂ© de Meursault et au style du rĂ©cit, dans lequel Roland Barthes voyait une "parole transparente", un "style de l'absence."» Le roman met en scĂšne un personnage-narrateur, Meursault, vivant en "AlgĂ©rie française", celui-ci reçoit un tĂ©lĂ©gramme lui annonçant que sa mĂšre vient de mourir. Il se rend Ă  l’asile de vieillards et assiste aux funĂ©railles sans prendre l'attitude de circonstance que l'on attend d'un fils endeuillĂ©, ce qui le desservira cruellement plus tard. Le narrateur est un modeste employĂ© de bureau, Ă  Alger, qui dĂ©crit son existence journaliĂšre et mĂ©diocre, limitĂ©e au dĂ©roulement mĂ©canique de gestes quotidiens et Ă  la quĂȘte instinctive de sensations Ă©lĂ©mentaires. Il vit dans une sorte de torpeur, une Ă©trange indiffĂ©rence au moment d'agir, il note d'ordinaire qu'on peut faire l'un ou l'autre et que ça lui est Ă©gal ». Il reprĂ©sente l'homme avant la prise de conscience de l'absurde, mais dĂ©jĂ  prĂ©parĂ© Ă  cet Ă©veil lucide sans illusion sur les valeurs consacrĂ©es, il se comporte comme si la vie n'avait pas de sens. L'effet produit sur le lecteur par une telle narration, objective et dĂ©primante, est cet Ă©cƓurement, qui selon Camus, est une bonne chose, car il nous conduit au sentiment de l'absurde. » Tout le texte est construit avec le passĂ© composĂ© ce qui donne Ă  l’ensemble un cĂŽtĂ© rapport de police » ou aveu » certain. On est tous coupable, nous disait-on dĂ©jĂ  dans La chute ». Camus a un style de narration oĂč il aime Ă  se montrer comme tĂ©moin, chroniqueur. La peste, la chute et l’étranger sont ainsi. Plus tard, il rencontre un voisin de palier qui l'invite Ă  la plage. Ce dernier est souteneur et s'est montrĂ© brutal avec sa maĂźtresse mauresque ; il craint des reprĂ©sailles. Sur la plage, ils croisent deux hommes dont l'un est le frĂšre de la jeune femme. Une bagarre Ă©clate. Peu de temps aprĂšs, Meursault, accablĂ© par la chaleur et la lumiĂšre, marche seul sur la plage et rencontre Ă  nouveau l'un des hommes prĂšs d'une source de fraĂźcheur. L’Arabe - qui restera anonyme - sort son couteau ; Meursault serre le revolver que Raymond lui a prĂȘtĂ©. Abruti par la chaleur et la luminositĂ© agressive de l'aprĂšs-midi, Ă©bloui par le reflet du soleil sur le couteau, Meursault tire une fois, tuant l’Arabe. Puis, quatre fois de plus, comme pour mettre fin Ă  une existence heureuse. Ensuite il refuse de mentir Ă  son procĂšs et se montre tel qu’il est et sera condamnĂ© Ă  mort. » J’aimerais bien voir le film qu’en a tirĂ© Visconti avec Mastroianni dans le rĂŽle principal, mais il est apparemment inexistant en DVD. Camus de son vivant avait refusĂ© toutes les adaptations cinĂ©matographiques. "Dans notre sociĂ©tĂ© tout homme qui ne pleure pas Ă  l'enterrement de sa mĂšre risque d'ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort." Je voulais dire seulement que le hĂ©ros du livre est condamnĂ© parce qu'il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est Ă©tranger Ă  la sociĂ©tĂ© ou il vit, il erre, en marge, dans les faubourgs de la vie privĂ©e, solitaire, sensuelle. Et c'est pourquoi des lecteurs ont Ă©tĂ© tentĂ©s de le considĂ©rer comme une Ă©pave. Meursault ne joue pas le jeu. La rĂ©ponse est simple il refuse de mentir. [...] ...On ne se tromperait donc pas beaucoup en lisant dans L'Étranger l'histoire d'un homme qui, sans aucune attitude hĂ©roĂŻque, accepte de mourir pour la vĂ©ritĂ©. Meursault pour moi n'est donc pas une Ă©pave, mais un homme pauvre et nu, amoureux du soleil qui ne laisse pas d'ombres. Loin qu'il soit privĂ© de toute sensibilitĂ©, une passion profonde, parce que tenace l'anime, la passion de l'absolu et de la vĂ©ritĂ©. Il m'est arrivĂ© de dire aussi, et toujours paradoxalement, que j'avais essayĂ© de figurer dans mon personnage le seul christ que nous mĂ©ritions. On comprendra, aprĂšs mes explications, que je l'ai dit sans aucune intention de blasphĂšme et seulement avec l'affection un peu ironique qu'un artiste a le droit d'Ă©prouver Ă  l'Ă©gard des personnages de sa crĂ©ation. » A. Camus Dans L’Etranger, Camus nous raconte l’histoire d’un homme qui erre dans la marge de la sociĂ©tĂ© dans laquelle il vit. Un homme nu » et qui se tient seul face Ă  un monde absurde. Un homme qui refuse de jouer le jeu » de la sociĂ©tĂ© et qui, sans aucune attitude hĂ©roĂŻque, accepte de mourir pour la vĂ©ritĂ© », selon les propres termes de Camus. Meursault, un personnage apathique et indiffĂ©rent ? Meursault, le personnage narrateur, se prĂ©sente comme un homme d’une apathie et d’une indiffĂ©rence dĂ©concertantes. Son caractĂšre apathique est apparent dans sa propension Ă  fournir le moins possible d’efforts dans la vie. Quand il ne voit pas Marie, il passe son dimanche Ă  dormir ; il n’éprouve mĂȘme pas le besoin de descendre de chez loi pour aller acheter du pain. Cette apathie est manifeste Ă©galement dans son comportement au bureau, avec ses collĂšgues et notamment vis-Ă -vis de son patron. Quand ce dernier lui propose une occasion d’évoluer un poste Ă  Paris, Meursault rĂ©pond qu’un poste n’en vaut pas un autre et que cela lui est Ă©gal ». Cela m’est Ă©gal », cela ne veut rien dire ». Deux formules qui constituent le leitmotiv de l’indiffĂ©rence de Meursault Ă  l’égard des ĂȘtres et des valeurs. A l’égard de la sociĂ©tĂ© Ă  laquelle il ne s’identifie pas. Meursault est indiffĂ©rent vis-Ă -vis des autres personnages, ses semblables quoiqu’il ne leur ressemble point. Il ne cherche aucunement Ă  nouer des relations avec eux et, par consĂ©quent, il ne nous dit pas long sur eux. Quand le vieux Salamano lui conte son histoire avec son chien, ou quand son autre voisin de palier, Raymond, lui propose d’ĂȘtre son ami, il Ă©coute, il acquiesce, pourtant pour lui cela ne veut rien dire ». Enfin, quand Marie lui propose le mariage, union et communion sacrĂ©es, il accepte juste parce qu’elle le lui demande. Sinon, avec Marie ou avec une autre femme, cela lui est Ă©gal ». Meursault est Ă©galement indiffĂ©rent vis-Ă -vis des valeurs. Je l'ai dit Ă  propos du mariage. Mais il est aussi indiffĂ©rent vis-Ă -vis de la mort celle de sa mĂšre en est l’exemple parlant, de l’amitiĂ© ses relation avec ses voisins de palier, notamment avec Raymond et finalement de la justice. En effet, Meursault est indiffĂ©rent vis-Ă -vis de son procĂšs qui ne lui ressemble pas, comme tout le reste. Son avocat s’est substituĂ© Ă  lui et dit je » Ă  chaque fois qu’il parle de son client. Ce dernier pense que cela signifie l’écarter plus de son procĂšs, le rĂ©duire Ă  zĂ©ro ». Il se sent alors loin de cette salle » et court aprĂšs des fragments de souvenirs pour retrouver le soleil Ă©clatant et le rire et les robes de Marie ». Si Meursault est indiffĂ©rent Ă  tout et Ă  tous, il est pourtant rĂ©ceptif Je l'ai expliquĂ© ci-haut, Meursault est un personnage apathique et indiffĂ©rent. Cependant, c’est un homme rĂ©ceptif. S’il est impassible vis-Ă -vis de tout ce qui puisse lui rappeler les Hommes, il ne reste pourtant pas insensible Ă  la chaleur et Ă  la lumiĂšre du soleil et au rire, notamment celui de Marie Elle a ri
 elle a ri encore » / Elle a ri de telle façon que je l’ai embrassĂ©e ». Meursault est trĂšs sensible aux Ă©lĂ©ments du cosmos la mer, le sable, l’eau, le ciel bleu mais surtout Ă  la chaleur et Ă  la lumiĂšre du soleil. Ces mĂȘmes Ă©lĂ©ments, ce mĂȘme soleil qui symbolise la fatalitĂ© conspirera au meurtre et, subsĂ©quemment, Ă  la mise Ă  mort de Meursault. Ne rĂ©pond-il pas au prĂ©sident de la cour lorsqu’il l’interroge sur le motif du crime que c’était Ă  cause du soleil » ? Somme toute, Meursault est un homme qui a fait l’expĂ©rience de l’absurde qui l'a menĂ© au rejet des valeurs de la sociĂ©tĂ©. Cette mĂȘme sociĂ©tĂ© qui le condamnera Ă  mort non pour le crime qu’il a commis, mais pour son refus du mensonge ; pour son refus de l’hypocrisie sociale. Dans une attitude quelque peu messianique, nous semble-t-il, Camus conclut une entrevue Ă  propos de L’Etranger en adoptant ces termes J’ai figurĂ© dans Meursault le seul christ que nous mĂ©ritons ». Naturellement, il ne s’agit pas du Christ le prophĂšte, mais du christ l’homme qui a subi la Passion pour sa cause. Meursault a subi sa propre Passion » pour sa propre cause la vĂ©ritĂ©. Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est montĂ© vers moi, le silence, et cette singuliĂšre sensation que j'ai eue lorsque j'ai constatĂ© que le jeune journaliste avait dĂ©tournĂ© les yeux. Je n'ai pas regardĂ© du cĂŽtĂ© de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le prĂ©sident m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tĂȘte tranchĂ©e sur une place publique au nom du peuple français... » > A. Camus prĂ©face de l'Ă©dition amĂ©ricaine “Il y a des conduites qui valent mieux que d’autres. Je cherche le raisonnement qui permettra de les justifier
 » interview de Camus par GaĂ©tan Picon, in le littĂ©raire » 10-08-1946 Le monde oĂč vit M. Camus est une vaste prison, sur laquelle pĂšsent d’éternelles menaces. La nature elle-mĂȘme a mauvaise conscience. Baudelaire Ă©crivait homme libre toujours tu chĂ©riras la mer. » M. Camus Ă©crit seule la me, au bout du damier terne des maisons, tĂ©moignait de ce qu’il y a d’inquiĂ©tant et de jamais reposĂ© dans le monde. » dans les descriptions qu’il a faites des choses et des ĂȘtres, M. Camus, en homme qui ne veut que l’étrange ou l’absurde et par voie de consĂ©quence refuse le comique, se place au-delĂ  de l’ironie. D’un obstinĂ© qui consacre ses journĂ©es entiĂšres Ă  faire passer inutilement des pois d’une marmite dans une autre, il dit A en croire sa femme, il avait donnĂ© trĂšs jeune des signes de sa vocation. » Le mot vocation » a Ă©tĂ© placĂ© lĂ  sans sourire et n’invite pas au sourire. sur le plan oĂč se place M. Camus, la vocation de transvaser sans raison des petits pois en vaut une autre. Il propose de voir un hĂ©ros dans le fonctionnaire qui passe ses nuits Ă  corriger l’unique phrase de son roman », oui, un hĂ©ros car cette forme d’hĂ©roĂŻsme-lĂ , elle aussi, en vaut une autre
 Pour lui, une lumiĂšre grise Ă©gale se pose impartialement sur toutes choses. Nous sommes dans un monde sans joie, un monde de pierre, fatal et absurde. » Marcel ThiĂ©baut. Published by frenchpeterpan - dans Livres Coup de coeur
LindiffĂ©rence, l'indiffĂ©rence, l'indiffĂ©rence De ce qui est, de ce qui fut Il reste Ă  nos amours perdus Dans leur silence L'indiffĂ©rence Ce qui devait ĂȘtre un chef-d'oeuvre Notre amour Nos
Des mots entre quatre murs des mots qui cognent a l'interieur et des secondes qui durent des heures pas l'humour,pas la culture un ciel noir pour tout avenir et des yeux qui ne savait pas mentir le coeur entre quatre tours le parloir des prisons et juste le pouvoir de dire non qui n'a jamais subi la loi du silence? le poids du silence la voix du silence? qui n'a jamais connu le bruit du silence le fracas du silence la loi du silence? on n'apprend pas a sourire on apprend l'indiffĂ©rence on est a l'ombre de son existence on a l'acces interdit et la peur dans les regards les yeux qui changent de trottoir rien Ă  perdre, rien Ă  dire n'etre que son pire ennemi et voir danser les flammes dans la nuit Des mots entre quatre murs Des mots qui cognent Ă  l'intĂ©rieur Et des secondes qui durent des heures Pas l'humour, pas la culture Un ciel noir pour tout avenir Et des yeux qui ne savet pas mentir. Le coeur entre quatre tours Le parloir des prisons Et juste le pouvoir De dire Non » Qui n'a jamais subi La loi du silence Le poids du silence La voix du silence? Qui n'a jamais connu le bruit du silence Le fracas du silence La loi du silence ? On n'apprend pas Ă  sourire On apprend l'indiffĂ©rence On est Ă  l'ombre de son existence On a l'accĂ©s interdit Et la peur dans les regards Les yeux qui changent de trottoir Rien Ă  perdre, rien Ă  dire N'ĂȘtre que son pire ennemi Et voir danser les flammes dans la nuit. Qui n'a jamais subi La loi du silence Le poids du silence La voix du silence? Qui n'a jamais connu le bruit du silence Le fracas du silence La loi du silence ? Rien Ă  perdre, rien Ă  dire N'ĂȘtre que son pire ennemi Et voir danser les flammes dans la nuit. Qui n'a jamais subi La loi du silence Le poids du silence La voix du silence? Qui n'a jamais connu le bruit du silence Le fracas du silence La loi du silence ? rien Ă  perdre, rien Ă  dire n'etre que son pire ennemi et voir danser les flammes dans la nuit Des mots entrE quatre murs Des mots qui cognent Ă  l'intĂ©rieur Et des secondes qui durent des heures Pas l'humour, pas la culture Un ciel noir pour tout avenir Et des yeux qui ne savet pas mentir. Le coeur entre quatre tours Le parloir des prisons Et juste le pouvoir de dire Non » Qui n'a jamais subi La loi du silence Le poids du silence La voix du silence? Qui n'a jamais connu le bruit du silence Le fracas du silence La loi du silence ? On n'apprend pas Ă  sourire On apprend l'indiffĂ©rence On est Ă  l'ombre de son existence On a l'accĂ©s interdit Et la peur dans les regards Les yeux qui changent de trottoir Rien Ă  perdre, rien Ă  dire N'ĂȘtre que son pire ennemi Et voir danser les flammes dans la nuit. Qui n'a jamais subi La loi du silence Le poids du silence La voix du silence? Qui n'a jamais connu le bruit du silence Le fracas du silence La loi du silence ? Rien Ă  perdre, rien Ă  dire N'ĂȘtre que son pire ennemi Et voir danser les flammes dans la nuit. Qui n'a jamais sUbi La loi du silence Le poids du silence La voix du silence? Qui n'a jamais connu le bruit du silence Le fracas du silence La loi du silence ? Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
Parolesde L'indiffĂ©rence. Les mauvais coups, les lĂąchetĂ©s, quel importance. Laisse moi te dire, laisse moi te dire et te redire ce que tu sais. Ce qui dĂ©truit le monde c'est, l'indiffĂ©rence. Et la rancune, les conrompues, mĂȘme l'enfance. Un homme marche, un homme marche, tombe crĂšve dans la rue. Eh bien! personne ne l'a vu, l'indiffĂ©rence. alpha J artiste Justine titre Dans l'indiffĂ©rence et la joie Les paroles de la chanson Dans l'indiffĂ©rence et la joie »Justine Il y a de bonne guerre Il y a de mauvaise paix L’homme ET l’animal Allez Je suis le nord et le sud, Ă  la fois jouissance et entrave, Dark vador dans la Schtroumphette, le caviar et la rillette. Un vƓux de silence bruyant Ă  la recherche du chĂŽmage, sans prĂ©fĂ©rence, je suis, dans l’indiffĂ©renciĂ©, je suis A la fois maĂźtre et esclave, au fond dans la forme je suis un anus artificiel qui s’envole Ă  tir d’aile. Nana nananana na A a aa aaaaa Je suis le noir et le blanc, l’homme et la femme Ă©videmment, Louise Michel dans Mussolini, l’agressivitĂ© du feng-schui. Un nazi hyper sympa, un gros connard de communiste. Sans prĂ©fĂ©rence je suis, dans l’indiffĂ©renciĂ© je suis A la fois maĂźtre et esclave, au fond dans la forme je suis une crise providentielle qui s’envole Ă  tir d’aile. Nana nananana na A a aa aaaa
Cest le bruit de ma tĂȘte quand je pense Ă  toi Mais tu t'en tapes Tu nies ma souffrance par un silence radio J'te demande pardon mais peu importe J'sais que c'est pas bon mais faut que ça sorte Et ça te touche pas, je suis seul au fond J'entends ta voix qui tourne en rond De l'indiffĂ©rence, de l'indiffĂ©rence, de l'indiffĂ©rence Mais dis-moi
Citation Indifference DĂ©couvrez une citation Indifference - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase Indifference issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 230 citations et proverbes sur le thĂšme Indifference. 230 citations > Citation de Jean-Pierre Martin n° 170937 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesSi je rĂ©siste au dĂ©couragement, c’est que je sais ce que vous avez endurĂ© ; j’ai connu le fouet cuisant de la misĂšre, le mĂ©pris cinglant des maĂźtres, la morgue du fonctionnaire et toutes les rebuffades ». Mais j’ai la certitude que parmi vous qui ĂȘtes lĂ  ce soir, si nombreux que vous soyez Ă  avoir sombrĂ© dans l’abrutissement et l’indiffĂ©rence, Ă  ĂȘtre venus par simple curiositĂ© ou pour me tourner en ridicule, il y aura au moins un homme que le chagrin et la souffrance auront poussĂ© Ă  bout, Ă  qui la soudaine rĂ©vĂ©lation des injustices et des horreurs du monde aura fait dresser l’oreille. La Jungle 1905 de Upton SinclairRĂ©fĂ©rences de Upton Sinclair - Biographie de Upton SinclairPlus sur cette citation >> Citation de Upton Sinclair n° 170388 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesCe n'est pas Ă  coups de bĂąton, ni Ă  force d'indiffĂ©rence, qu'on chasse les indigents de toute sociĂ©tĂ© humaine. Au contraire, Ă  force de se servir du balai pour les humilier davantage ou de la trique pour les expĂ©dier plus loin, nos prĂ©fets de police les ont vouĂ©s Ă  une Ă©pouvantable misĂšre ... Ă  une effrayante nuditĂ©. Ils ont fabriquĂ© aux portes de la ville des ateliers de rancune. Sommes-nous donc aveugles ? Faut-il attendre que les pauvres soient si pauvres qu'il ne leur reste plus que la rĂ©volte ? Un jour, les hardes qui pendent au clou deviennent immanquablement l'Ă©tendard de la haine ! Le Cri du peuple 1998 de Jean VautrinRĂ©fĂ©rences de Jean Vautrin - Biographie de Jean VautrinPlus sur cette citation >> Citation de Jean Vautrin n° 169946 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 469 votesComprends-moi je ne cherche pas la paix, ni la rĂ©mission de mes erreurs, ni l'assurance d'un salut. Et ne sont pas les reproches que je crains, mais le mensonge ou l'indiffĂ©rence. Je vous Ă©cris 1960 de Marcel ArlandRĂ©fĂ©rences de Marcel Arland - Biographie de Marcel ArlandPlus sur cette citation >> Citation de Marcel Arland n° 169527 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLes gens sont aveugles Ă  ce qui ne les concerne pas. Appelle ça de l'indiffĂ©rence, de l'Ă©goĂŻsme, de la crĂ©dulitĂ©. Le tout c'est de se glisser Ă  la pĂ©riphĂ©rie de leur seuil d'alerte. Le tueur de l'ombre 2011 de Claire FavanRĂ©fĂ©rences de Claire Favan - Biographie de Claire FavanPlus sur cette citation >> Citation de Claire Favan n° 168989 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesIl ne faut pas que l'indiffĂ©rence aille jusqu'au mĂ©pris; il ne faut pas que la consolation aille jusqu'Ă  l'humiliation. Feuilles Volantes 1949 de Louis-Philippe RobidouxRĂ©fĂ©rences de Louis-Philippe Robidoux - Biographie de Louis-Philippe RobidouxPlus sur cette citation >> Citation de Louis-Philippe Robidoux n° 168599 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesL'incompĂ©tence rĂšgne dans toutes les relations et, avec le temps, elle produit trĂšs naturellement l'indiffĂ©rence. La Cave 1976 de Thomas BernhardRĂ©fĂ©rences de Thomas Bernhard - Biographie de Thomas BernhardPlus sur cette citation >> Citation de Thomas Bernhard n° 167551 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesC'est le grand drame des handicapĂ©s des sentiments Ils ont l'impression constante de se faire violence et de dĂ©passer leurs propres limites dans l'indiffĂ©rence la plus totale, sans que personne ne leur sache grĂ© de leurs efforts. Les cendres froides 2011 de Valentin MussoRĂ©fĂ©rences de Valentin Musso - Biographie de Valentin MussoPlus sur cette citation >> Citation de Valentin Musso n° 166190 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe suis docile non par goĂ»t de la soumission, car je n'ai jamais cherchĂ© Ă  me mettre dans une position masochiste, mais par indiffĂ©rence, au fond, Ă  l'usage qu'on fait des corps. La Vie sexuelle de Catherine M. 2001 de Catherine MilletRĂ©fĂ©rences de Catherine Millet - Biographie de Catherine MilletPlus sur cette citation >> Citation de Catherine Millet n° 165501 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesAlta sourit de joie, de toutes ses dents ou plutĂŽt de toutes ses non-dents ». Car c'est sur ce sujet que je veux Ă©crire le sourire fabuleux, bouleversant de l'Ă©dentĂ©e. 
 Il y a dans ce sourire si Ă©phĂ©mĂšre, si court dans le temps, une telle fragilitĂ©, une si grande indiffĂ©rence Ă  la sĂ©duction, une telle offrande de soi dans sa misĂšre, dans son inaccomplissement, une telle grĂące en somme. Rien ne dit autant le peu, le reste, le fugitif que l'Ă©clat dĂ©raisonnable de cette couronne 1997 de Yasmina RezaRĂ©fĂ©rences de Yasmina Reza - Biographie de Yasmina RezaPlus sur cette citation >> Citation de Yasmina Reza n° 165321 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesLa relation des Picabia Ă  leurs enfants est un mystĂšre. Il n’y a pas de maltraitances physiques ni intentionnelles, mais plutĂŽt une indiffĂ©rence tranquille. Les enfants sont lĂ . Constat. Ils sont, bon an mal an, pris en charge par une armĂ©e de gouvernantes successives Ă  chignon tirĂ©. Ce sont de gentils fardeaux, des bagages trop lourds, incommodes pour qui aime voyager lĂ©ger – et qu’on fait porter par des employĂ©s, en Ă©change d’un 2017 de Claire BerestRĂ©fĂ©rences de Claire Berest - Biographie de Claire BerestPlus sur cette citation >> Citation de Claire Berest n° 165032 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesL'indiffĂ©rence est peut-ĂȘtre la forme la plus raffinĂ©e de la 1963 de EugĂšne CloutierRĂ©fĂ©rences de EugĂšne Cloutier - Biographie de EugĂšne CloutierPlus sur cette citation >> Citation de EugĂšne Cloutier n° 164991 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPour connaĂźtre la valeur de la gĂ©nĂ©rositĂ©, il faut avoir souffert de la froide indiffĂ©rence des autres...Les TĂ©moins 1968 de EugĂšne CloutierRĂ©fĂ©rences de EugĂšne Cloutier - Biographie de EugĂšne CloutierPlus sur cette citation >> Citation de EugĂšne Cloutier n° 164983 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesElle avait appris que l'inattention, que l'on confond trop souvent avec l'indiffĂ©rence ou que l'on attribue Ă  un esprit superficiel, est parfois un stratagĂšme utile pour Ă©chapper Ă  la Silence des agneaux 1990 de Thomas HarrisRĂ©fĂ©rences de Thomas Harris - Biographie de Thomas HarrisPlus sur cette citation >> Citation de Thomas Harris n° 164744 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesCe qui est le plus solide s’évapore, le pire comme le meilleur, le plus banal comme ce qui Ă©tait nĂ©cessaire et dĂ©cisif, les annĂ©es que quelqu’un a passĂ©es Ă  travailler tristement dans un bureau ou Ă  cultiver des remords pour l’indiffĂ©rence et la froideur de son couple, le souvenir d’un voyage vers une ville oĂč l’on a vĂ©cu et oĂč l’on s’est promis de revenir Ă  la fin d’un sĂ©jour unique et mĂ©morable, l’amour et la souffrance, mĂȘme certains des plus grands enfers sur terre se trouvent effacĂ©s au bout d’une ou deux gĂ©nĂ©rations, et un jour arrive oĂč il ne reste pas un seul tĂ©moin vivant qui puisse se souvenir. SĂ©farade 2005 de Antonio Muñoz MolinaRĂ©fĂ©rences de Antonio Muñoz Molina - Biographie de Antonio Muñoz MolinaPlus sur cette citation >> Citation de Antonio Muñoz Molina n° 164609 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesLa plupart des couples, absents l'un Ă  l'autre, voyagent seuls Ă  deux. C'est Ă©trange comme ici les gens seuls semblent davantage "avec". C'est un paysage qui appelle la solitude. Par son immensitĂ©, sa puissance tranchante, il tĂ©moigne d'une vĂ©ritĂ© qui ne supporte aucun artifice. Face aux fjords, seule la solitude ne triche pas. L'indiffĂ©rence du paysage est proche de l'amour. Patagonie intĂ©rieure 2013 de Lorette NobĂ©courtRĂ©fĂ©rences de Lorette NobĂ©court - Biographie de Lorette NobĂ©courtPlus sur cette citation >> Citation de Lorette NobĂ©court n° 163975 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesMais l'En-ville nous ignorait. Son activitĂ©, ses regards, les facettes de sa vie du matin de chaque jour aux beaux nĂ©ons du soir nous ignoraient [
]. Nous voyions l'En-ville d'en haut, mais en fait nous ne le vivions qu'au bas de son indiffĂ©rence bien souvent 1992 de Patrick ChamoiseauRĂ©fĂ©rences de Patrick Chamoiseau - Biographie de Patrick ChamoiseauPlus sur cette citation >> Citation de Patrick Chamoiseau n° 163332 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votes'aime que les gens se rĂ©vĂšlent Ă  moi, qu'ils me livrent leur jardin se­cret. J'aime Ă©galement qu'on s'inté­resse Ă  ma personne, le pire de tout, me semble-t-il, c'est l'indiffĂ©rence. En fait, j'ai impression que les hommes ont un peu la pĂ©toche quand ils m'abordent et je vous avoue que j' de Sophie Marceau, Paris Match, le 10/06/2012 par Ghislain Loustalot de Sophie MarceauRĂ©fĂ©rences de Sophie Marceau - Biographie de Sophie MarceauPlus sur cette citation >> Citation de Sophie Marceau n° 163238 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesA tous les commentaires dĂ©sagrĂ©ables sur la supposĂ©e indiffĂ©rence des Parisiens, je n'oublie jamais d'opposer ce soutien indĂ©fectible des habituĂ©s qui avaient acceptĂ© en connaissance de cause d'ĂȘtre plus ou moins bien traitĂ©s selon l'humeur du marchand. Ce qui Ă©tait une preuve de gĂ©nĂ©rositĂ© mais aussi d'intĂ©rĂȘt pour le curieux petit homme Ă  la barbe roussie par le fourneau de sa pipe. Il ne ressemblait Ă©videmment pas Ă  l'idĂ©e qu'on se fait d'une vie rangĂ©e, surtout pour des gens dont on connaissait les allers et retours rĂ©glĂ©s comme du papier Ă  musique encadrant une journĂ©e de 2019 de Jean RouaudRĂ©fĂ©rences de Jean Rouaud - Biographie de Jean RouaudPlus sur cette citation >> Citation de Jean Rouaud n° 163147 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesSoudain, abandonnant mon anglais de touriste, je me mets Ă  parler vietnamien au chauffeur. Je sors cette langue, devenue Ă©trangĂšre, de ma bouche docile et je dis au mec qui s'en fout je suis nĂ©e ici, c'est mon pays aussi, le mien, j'ai mon histoire avec lui, j'y ai droit, alors oui, je suis partie longtemps, je n'ai plus la langue ni les codes ni mes amis ni ma famille, mais c'Ă©tait ma mĂšre aussi, ce pays. Le chauffeur acquiesce avec indiffĂ©rence. Il me prend pour une folle. Les os des filles 2019 de Line PapinRĂ©fĂ©rences de Line Papin - Biographie de Line PapinPlus sur cette citation >> Citation de Line Papin n° 162817 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votes< 13456Votre commentaire sur ces citations ThĂšmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur Indifference Toutes les citations sur Indifference Citations Indifference Citation Indifference et Proverbe Indifference Citations, proverbes sur Indifference Citations Indifference 230 citations sur Indifference Proverbes Indifference 230 citations et proverbes sur Indifference 230 citations et proverbes sur Indifference 230 citations sur Indifference 230 belles citations sur Indifference 230 belles citations Indifference, proverbes Indifference Citation Indifference - Proverbe Indifference - 230 citations Citation sur indifference Citations courtes indifference PoĂšmes Indifference Proverbes Indifference Etendez votre recherche avec le dictionnaire des dĂ©finitions DĂ©finition mot IndiffĂ©rence - DĂ©finition de indiffĂ©rence -
Cest vivre avec quelqu’un qui ne vous aime plus Être seule C’est voir dans son regard que l’on existe plus Que tout ce qu’on peut faire DĂ©sormais l’indiffĂ©rence qu’on peut rire ou souffrir Rester partir et pourquoi mĂȘme mourir Être seule C’est vivre en Ă©tranger ne plus rien partager Être seule C’est garder le silence de peur de l’ennuyer Retenir ses caresses ses
Tube de l’annĂ©e 2003, extrait de l’album Le Chemin, la chanson DerniĂšre danse » suscite des interrogations quant Ă  son interprĂ©tation, mĂȘme prĂšs d’une quinzaine d’annĂ©es aprĂšs sa sortie. Est-ce une chanson de rupture mal digĂ©rĂ©e ou de deuil ? Je vous propose aujourd’hui de nous pencher sur la question, Ă  partir des paroles uniquement dans un premier temps. J’élargirai en fin d’étude de texte avec le clip, qui permet un autre Ă©clairage sur la chose Ă  dire sur DerniĂšre danse » c’est une chanson sur l’absence et, plus particuliĂšrement, sur l’absence subie. S’il est certain que le texte Ă©voque une femme, il ne l’évoque pas clairement et, si ce n’est le pronom elle » rĂ©pĂ©tĂ© deux fois et liĂ© aux descriptions, cela pourrait ĂȘtre un texte universel. La femme dĂ©crite n’est dĂ©jĂ  presque plus lĂ , elle n’est plus incarnĂ©e, bien que ses formes » restent en mĂ©moire du narrateur j’ai appris par cƓur ». Disparue mais surtout impalpable, sa description physique qui ouvre la chanson n’a rien de prĂ©cis attachons-nous par exemple aux quantifications dont nous gratifie le chanteur et Ă  leur effet entonnoir longtemps parcouru son corps », effleurĂ© cent fois son visage », trouvĂ© quelques Ă©toiles » jusqu’à arriver Ă  je veux juste une derniĂšre danse ». Du corps, on passe au visage puis aux Ă©toiles
 Le tout pour exprimer la volontĂ© du narrateur, qui a donnĂ© son titre Ă  la chanson une derniĂšre danse. Si tout est flou en ce qui concerne le visage et le corps de la femme en question, l’adjectif indĂ©fini une », accolĂ© Ă  derniĂšre », confĂšre Ă  cette entrĂ©e en matiĂšre une dimension presque dramatique. Et ce n’est que le dĂ©but
Le refrain ne craint pas la rĂ©pĂ©tition, clamant deux fois Je veux juste une derniĂšre danse », qui finit par tinter comme un caprice. Je veux juste une derniĂšre mousse au chocolat ! » Un voile obscur se baisse sur le narrateur, son avenir ne semble pas trĂšs joyeux Avant l’ombre et l’indiffĂ©rence ». Face Ă  ce qui l’attend, il n’a plus que l’espoir, l’espoir du vertige puis le silence ». Ombre, indiffĂ©rence, vertige et silence voilĂ  des mots-clĂ©s qui Ă©voqueront aux plus MylĂšne Farmer dans toute sa splendeur, et, pourtant, il ne s’agit que d’un homme Ă©plorĂ© d’amour perdu je sais, nous sommes thĂ©orie du caprice se poursuit au deuxiĂšme couplet C’est pas de ma faute ». Est-on jamais fautif un jour d’aimer ? Le narrateur se retire de toute question idĂ©ologique et poursuit dans sa lancĂ©e plaintive Je l’ai connue trop tĂŽt, mais c’est pas de ma faute [ndlr ça ne vous fait penser Ă  rien C’est pas ma faute Ă  moi ? »] la flĂšche a traversĂ© ma peau. » A ce stade, on a suffisamment d’informations sur le narrateur pour se demander Ă  quoi il tourne ça a l’air d’ĂȘtre de la bonne ; mais en fait, ne s’agirait-il pas lĂ  d’une subtile mĂ©taphore Ă  Cupidon ? Dans la mythologie grĂ©co-romaine, Cupidon, fils de VĂ©nus, est le dieu de l’Amour, dont les attributs sont un arc, un carquois et une flĂšche. Il envoyait des flĂšches dans le cƓur des dieux et des humains et paf, l’amour de la premiĂšre personne croisĂ©e, ce n’est pas trĂšs prĂ©cis comme science.Victime de Cupidon dans sa plus belle puissance, le narrateur se trouve donc aux prises d’un amour envers une femme qui, dĂ©cidĂ©ment, semble ne pas lui rendre le sentiment car C’est une douleur qui se garde », dont il remarque nĂ©anmoins qu’elle fait plus de bien que de mal » coucou l’oxymore. Cependant, si on dĂ©cidait de filer les rĂ©fĂ©rences mythologiques, un autre jeu subtil pourrait se tenir dans les phrases suivantes Je connais l’histoire / Il est dĂ©jĂ  trop tard / Dans son regard, on peut apercevoir / Qu’elle se prĂ©pare / Au long voyage ». Eh oui, car si on met cĂŽte Ă  cĂŽte la question du regard », du long voyage » et d’une histoire dĂ©jĂ  connue, peut-ĂȘtre peut-on penser au mythe d’OrphĂ©e, ce talentueux musicien qui, aprĂšs un long voyage », parvint Ă  nĂ©gocier avec le dieu des Enfers afin de rĂ©cupĂ©rer sa bien-aimĂ©e, Eurydice, contre la promesse de ne pas se retourner et de ne pas la regarder ». Promesse brisĂ©e par OrphĂ©e qui se retourna Ă  quelques mĂštres du monde des vivants et perdit Ă  jamais sa belle. Alors, si l’histoire est dĂ©jĂ  connue comme elle semble l’ĂȘtre, le narrateur semble rĂ©signĂ© Ă  avoir perdu la femme qu’il aime et ce long voyage aux Enfers l’attend, lui, davantage qu’elle, qui voyage sans doute tout simplement loin de lui il est quand mĂȘme un peu Ă©trange ce bonhomme.Le dernier couplet est Ă©loquent Ă  son tour sur le drame intĂ©rieur vĂ©cu et subi par le narrateur Je peux mourir demain, ça ne change rien », Je l’ai vue partir sans rien dire ». Sa mort Ă  lui, dont il semble se soucier autant que de sa premiĂšre paire de chaussettes, est mise en balance avec sa vie Ă  elle pour lui mourir », pour elle elle respire ». Depuis le dĂ©but de la chanson, il met cette femme sur un piĂ©destal la puretĂ© de ses formes », J’ai reçu de ses mains / Le bonheur ancrĂ© dans mon Ăąme », jusqu’à reconnaĂźtre C’est mĂȘme trop pour un seul homme ». Avant de rĂ©pĂ©ter encore une fois sa supplique de la derniĂšre danse », il la remercie et s’adresse, pour la premiĂšre et seule fois, Ă  elle directement Merci d’avoir enchantĂ© ma vie ». Ma vie », juste aprĂšs Je peux mourir demain », mais ma vie » avec un infinitif passĂ© qui renvoie, de nouveau, Ă  cette passivitĂ© qui rĂ©sume en un mot toute la posture du chanteur-narrateur dans ce texte. Dece qui est, de ce qui fut Il reste Ă  nos amours perdus Dans leur silence L'indiffĂ©rence Ce qui devait ĂȘtre un chef-d'oeuvre Notre amour Je ne sais par quel manoeuvre Fut un four Nous

La dĂ©finition de indiffĂ©rence DĂ©finition de indiffĂ©renceNOM genre f de 4 syllablesÉtymologie - antonyme - synonyme - homonyme - expression de indiffĂ©rence Quelle est la dĂ©finition de indiffĂ©rence ? DĂ©finition de indiffĂ©renceDĂ©finition indiffĂ©rence f État d’une personne qui n’extĂ©riorise pas ses sentiments, ses Ă©tats d’ñme. - Sous cet air d’indiffĂ©rence, il cache beaucoup d’ambition. - Affecter de l’indiffĂšrence pour quelque chose. - Lanosodiaphorie est une indiffĂ©rence Ă  la maladie. LibertĂ© dindiffĂ©rence Ă©tat d’une Ăąme libre de choisir entre deux partis, parce qu’aucun motif ne la fait pencher vers l’un plutĂŽt que vers l’autre. État d’une personne qui n’a aucun intĂ©rĂȘt pour ce qui l’entoure. - Il fut navrĂ© de l’indiffĂ©rence que lui montrĂšrent alors ses prĂ©tendus amis. - Il est dans une indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale pour les choses du monde. - L’indiffĂ©rence religieuse, ou - L’indiffĂ©rence en matiĂšre de religion. - L’indiffĂ©rence en matiĂšre politique. philo État d’indiffĂ©rence Ă©tat mental qui ne contient ni plaisir ni douleur. Se dit particuliĂšrement en parlant d’une personne qui n’est pas sensible Ă  l’amour. - Être, vivre dans l’indiffĂ©rence. - Vaincre l’indiffĂ©rence d’une maĂźtresse. - Elle a pour lui la plus complĂšte indiffĂ©rence. - Il ne la voit pas avec indiffĂ©rence. - Le calme de l’indiffĂ©rence. -rĂ©f- Étymologie - antonyme - synonyme - homonyme - expressionDĂ©finition de IndiffĂ©rence Une dĂ©finition simple du mot IndiffĂ©rence Etendez votre recherche avec le dictionnaire des dĂ©finitions Citations indiffĂ©rence Citation sur indiffĂ©rence PoĂšmes indiffĂ©rence Proverbes indiffĂ©rence Rime avec indiffĂ©rence Une prĂ©cision sur la dĂ©finition de IndiffĂ©rence ? La dĂ©finition de indiffĂ©rence est issue du Wiktionaire le dictionnaire libre et gratuit. - DĂ©finition proposĂ©e sous licence Creative Commons attribution partage Ă  l’identique ; d’autres termes peuvent s’appliquer. Voyez les termes d’utilisation pour plus de dĂ©tails.

Cest peut-ĂȘtre . Une goutte dans le dĂ©sert . Oui mais c'est sa raison d'ĂȘtre . Oui sa raison d'ĂȘtre . Oui mais c'est sa raison d'ĂȘtre . Oui sa raison d'ĂȘtre . Sa raison d'ĂȘtre . Sa raison d'ĂȘtre. Oh, elle a brisĂ© des silences . PoussĂ© des cris contre des murs . Avec pour Ă©cho l'indiffĂ©rence . Et des rancunes encore plus dures
Chansons fleuves Le FantĂŽme de Pierrot de Maxime Le Forestier auteur et Patrice Caratini compositeur EnregistrĂ©e en Juillet 1976. Paroles de Maxime Le Forestier, musique de Patrice Caratini. Au dĂ©but, la composition musicale ressemble Ă  quelque chose d'Ornette Coleman. Ensuite, elle sonne comme elle pourrait ĂȘtre de Michel Legrand. Coup de chapeau Ă  Le Forestier et Caratini pour cette piĂšce rare. Pour ma part cette remarquable chanson qui dure 11 minutes et 33 secondes m'a donnĂ© envie de rechercher les belles chansons de plus de 7 minutes qu'on pourrait appeler "Chansons fleuves" comme Dick Annegarn a nommĂ© une de ses chansons "Ă  rallonge" on y trouve plusieurs chansons chantĂ©es par Bashung, FerrĂ©, Manset ...et bien d'autres. Posts les plus consultĂ©s de ce blog Le puzzle Perec Tu as tout Ă  apprendre, tout ce qui ne s'apprendre pas la solitude, l'indiffĂ©rence, la patience, le silence.“ — Georges Perec, Un homme qui dort Source Auteur prolifique et touche-Ă -tout, la virtuositĂ© de Georges Perec ne connaĂźt pas d'Ă©gal au vingtiĂšme siĂšcle, cela ne doit pas pour autant occulter les thĂ©matiques, souvent graves, qui traversent son Ɠuvre, ni les ambitions de l'auteur, qui vont bien au-delĂ  de simples jeux sur le langage. Tu as tout Ă  apprendre, tout ce qui ne s'apprendre pas la solitude, l'indiffĂ©rence, la patience, le silence.“ — Georges Perec, Un homme qui dort Source Tu as tout Ă  apprendre, tout ce qui ne s'apprendre pas la solitude, l'indiffĂ©rence, la patience, le silence.“ — Georges Ça sort du cadre ! On imagine parfois que le sujet d'un tableau puisse en sortir tellement il parait rĂ©el ! Faute de savoir faire ou par preuve d'humour, quelques peintres ont contournĂ© cette difficultĂ© tout simplement en mettant rĂ©ellement un personnage hors du tableau. Cette pratique me rappelle cette sĂ©ance de "magie noire" Ă  laquelle j'avais assistĂ© enfant et au cours de laquelle le magicien avait fait sortir rĂ©ellement une jeune femme dessinĂ©e sur un rouleau de papier qu'il avait dĂ©roulĂ© et appliquĂ© au mur !!! Un peintre espagnol a créé cette superbe peinture nommĂ©e "Escapando de la Critica" qui l'a rendu cĂ©lĂšbre en Espagne. Il s'agit du peintre PĂšre BorrĂ©e del Caso ayant vĂ©cu dans son pays de 1835 Ă  1910. D'autres moyens, plus radicaux il est vrai, arrive au mĂȘme rĂ©sultat "Les glaneuses" 1857 de J-François Millet en ont fait les frais de façon parodique ... Ce tableau anonyme a servi de pr Sculptures "fontaines" de Malgorzata Chodakowska L'artiste polonaise Malgorzata Chodakowska , crĂ©e ces belles fontaines en bronze, oĂč l’eau joue un rĂŽle essentiel dans l’ensemble de la structure. L’artiste met entre deux Ă  six mois pour rĂ©aliser une sculpture, en fonction de la complexitĂ© de l’Ɠuvre. Elle commence par rĂ©aliser un modĂšle en argile, qui sert ensuite de moule Ă  la rĂ©alisation finale. Malgorzata sculpte depuis plus de 30 ans. Mes fontaines rĂ©pandent la joie pure de la vie, en combinant l’élĂ©ment de l’eau avec la matiĂšre premiĂšre – le bronze », explique t-elle.
projetvidĂ©o rĂ©alisĂ© par Theo Baribaud. Lien: haribaks.tumblr.com L'info est tombĂ©e rĂ©cemment, dans l'indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale l'interprĂšte amĂ©ricain Billy Joe Royal vient de dĂ©cĂ©der Ă  l'Ăąge de 73 ans. Totalement oubliĂ©. Il a connu son quart de quart d'heure de gloire au milieu des annĂ©es 60 avec une chanson encore plus oubliĂ©e, Down in the Boondocks 1965. Ceux qui aiment la mĂ©diocritĂ© et l'insignifiance passĂ©e peuvent l'entendre sur youtube. Je ne posterai pas le lien, malgrĂ© mon respect ou Ă  cause de mon respect pour les morts. Fin de l' de l'histoire ... Bon, oncle iangillan a oubliĂ© un petit dĂ©tail, Ă  savoir que l'auteur de ladite chanson est un certain Joe South. Un certain Joe South ?
. ne cherchez pas, ce n'est pas ce nom que vous connaissez mais ne remettez pas, ni le chanteur d'Aerosmith, ni le guitariste de Lynyrd Skynyrd, non, c'est juste un nom de scĂšne de Joseph Souter, born in the USA en 1940, chanteur, guitariste, et songwriter, rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ© lui aussi, nous dit wiki, qui ne se trompe jamais. Songwriter oubliĂ©, ajouterons-nous pour faire bonne mesure, mais ce n'est pas trĂšs objectif, et je crains qu'on ait droit Ă  un signalement dans wiki cet article ne cite pas suffisamment ses sources et est vachement subjectif », ou un truc de ce goĂ»t.Bien. Joe Souter South est un pote de Billy Joe Royal. Il lui file quelques chansons. Dont le quart de tube Down in the Boondrocks », et puis une petite chanson pas mal, interprĂ©tĂ©e par Billy Joe en 1967 est de reconnaĂźtre que non seulement Billy Joe, le royal, a un talent d'interprĂšte certain au-delĂ  du caractĂšre absolument ridicule de sa chemise et de sa cravate, que nous mettrons sur le compte de l'Ă©poque reculĂ©e - 1967 - , car de nos jours une telle faute de goĂ»t n'arriverait plus, c'est aussi certain que le talent d'interprĂšte de BJR et la fin du playback, mais aussi de reconnaĂźtre que la chansonnette en question s'Ă©coute tout Ă  fait – et c'est un euphĂ©misme. Quiconque aime la pop et je confesse humblement que c'est mon cas se doit de dĂ©celer l'Ă©norme potentiel mĂ©lodique de ce titre ! C'est Hush chut ! », silence, j'ai cru l'entendre prononcer mon nom » ...Or, ne voilĂ -t-il pas qu'en cette Ă©poque de reprises sans vergogne, oĂč un crooner belge peut se permettre de beugler noir c'est noir » sans dĂ©clencher l'hilaritĂ© gĂ©nĂ©rale, mais aussi oĂč un guitariste-star noir amĂ©ricain peut reprendre un titre de Bob Dylan et le transcender! quelques mois aprĂšs sa sortie – tous les vieux auront reconnu Jimi Hendrix et son interprĂ©tation superbe de All along the watchtower ceux qui ne connaissent pas, faut qu'ils se ruent sur cette reprise absolument classique et fabuleuse - en cette Ă©poque de reprises, disais-je, et de gap » transatlantique, un petit Ă©pigone anglais du nom de Kris Ife reprend Hush de Joe South/interprĂ©tĂ© par BJR vous suivez?, juste quelques mois aprĂšs bien aussi, non ?Bien. Et alors ? Eh bien, un groupe anglais naissant, talentueux, mais en quĂȘte de direction musicale, s'empare de la chose, car figurez-vous qu'un matin le guitariste, surtout connu pour son travail en tant que musicien de sessions un peu comme Jimmy Page Ă  la mĂȘme Ă©poque, un angliche rĂ©pondant au nom de Ritchie Blackmore, entend le titre, et se dit que ça pourrait faire une accroche pour le premier album de son supergroupe » , dĂ©signation anachronique car inconnue en ces temps reculĂ©s NB dĂ©solĂ© pour le son pourri, j'ai privilĂ©giĂ© le cĂŽtĂ© pittoresque-psychĂ©-british de la video sur la qualitĂ© du son le mec en serviette/slip, c'est le premier chanteur de Deep Purple, Rod Evans les Evans n'ont pas de chance, cf Dave Evans et Mark Evans, flanquĂ© du bassiste Nick Simper et bien sĂ»r de Blackmore, Paice et Lord trĂšs Ă  son avantage avec son Ă©puisette.Inutile de rechercher un travail profond sur le titre, l'Ă©poque est Ă  la reprise point barre », on se pille allĂšgrement les uns les autres, on se reprend/se pompe les uns les autres, et advienne que pourra – par contre l'interprĂ©tation est dĂ©jĂ  purpleĂ©enne, en termes stylistiques. Notons que Deep purple n'hĂ©site pas Ă  reprendre Ă  tout va, sur ses premiers albums 
 Un autre exemple realativement ratĂ© autre exemple plutĂŽt rĂ©ussi qu'il en soit, cette reprise de Hush deviendra le premier hit single » du groupe, notamment aux USA, faisant du Pourpre un quintette Ă  la mode, l'Ă©quivalent des One Direction en 1967 – au point de fasciner Hugh Hefner et Playboy » - impayable !!!! - les plus impatients ont tort, mais iront Ă  puis la premiĂšre vague hard rock va dĂ©bouler, avec ses Led Zeppelin II, ses Paranoid et ses In Rock, et cette chanson va tomber rapidement en dĂ©suĂ©tude, au point de faire partie des vieilles lunes qu'on a un peu envie de cacher, comme le cousin effĂ©minĂ© dont tout le monde a un peu honte, et parce qu'entre Highway Star et Smoke on the Water, il n'y a guĂšre de place pour une rengaine 60s et ses na – nananaa- nana-naa- nananaaa » 
. Par contre, Hush fait beaucoup moins figure d'OVNI dans la carriĂšre de Purple si on consent Ă  le mettre en relation avec la premiĂšre chanson jamais enregistrĂ©e par le Mk II, le line-up classique Blackmore-Gillan-Glover-Lord-Paice, une chanson Ă mha fabuleuse et totalemnt oubliĂ©e, Hallelujah 1969 - please, tenez au moins jusqu'au solo de Blackmore, Ă  tomber sur le cul en dĂ©pit de sa sobriĂ©tĂ© 20 ans de silence ....Curieusement, et Ă  la surprise quasi gĂ©nĂ©rale, Hush refait une apparition en tant que rĂ©enregistrement studio en 1988, Ă  l'occasion des 20 ans du groupe, sur Nobody's Perfect, le live de la tournĂ©e House of Blue Light la chanson retombe dans l'oubli, dont elle n'Ă©tait pas vraiment sortie depuis jour oĂč un guitariste amĂ©ricain, suffisamment jeune pour ĂȘtre rompu Ă  toutes les techniques modernes, mais suffisamment vieux pour avoir entendu Hush » dans son adolescence, rejoint Deep Purple en 1994 Steve Morse insiste auprĂšs du groupe, dĂšs son engagement, pour que la chanson soit rĂ©activĂ©e en live. Et elle constitue depuis – depuis plus de 20 ans, en fait – un rappel incontournable du set de Purple en live, sous une forme Ă©tirĂ©e avec plein de solos voire d'impros terminer, je laisse Ă  chacun le soin de dĂ©terminer laquelle de ces deux reprises rĂ©centes il trouve la meilleure GotthardSuise Shaker UK, n°2 dans les charts en 1997 on pourrait penser que le succĂšs de cette derniĂšre reprise a pu encorager DP Ă  dĂ©finitivement faire un "show-stopper" de cette chansonWhether I'm drunk or dead - I really ain't too sure ... TonindiffĂ©rence m’est la pire des souffrances. A ce silence. Si tu pars je ne reste pas. Si t’abandonnes, je baisse les bras. Surtout ne m’en veux pas pour tout ce que je n’suis pas. Mais si t’avances, je viens vers toi. Si tu m’entends, rĂ©ponds-moi. Sans toi je ne prends pas cette vie construite pour moi.
Le Monde Afrique L’ancienne base militaire est devenue un passage obligĂ© pour toute la jeunesse Ă©rythrĂ©enne, oĂč lui est inculquĂ© l’amour de la patrie. Mohammed-Ali n’a pas pleurĂ© le jour du dĂ©part pour Sawa. Il a vu pourtant les mĂšres secouĂ©es de sanglots et entendu les gĂ©missements des pĂšres quand a sonnĂ© l’heure. Mais le jeune ErythrĂ©en est montĂ© sans une larme dans le bus en compagnie de ses camarades, filles et garçons silencieux qui, comme lui, prenaient le chemin du nord-ouest du pays. Par la vitre, il a regardĂ© s’éloigner la blancheur des maisons du port de Massawa, sa ville natale, et le scintillement de la mer Rouge. Du haut de ses 22 ans, il se disait en ce mois de juillet 2007 qu’il lui fallait en passer par lĂ  » pour servir sa patrie et Ă©pargner sa famille ». Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s En ErythrĂ©e, vingt-cinq ans d’indĂ©pendance et autant de crimes contre l’humanitĂ© », selon l’ONU Comme lui, Estifanos a pris ce bus. Le trajet a durĂ© une dizaine d’heures depuis Asmara, raconte-il en retraçant du doigt le voyage sur Internet. Il n’y a rien autour de Sawa, seulement une riviĂšre, et des villages nomades. » C’était une autre annĂ©e, depuis une autre ville, Senafe, mais le rituel est toujours le mĂȘme depuis plus de vingt ans. De ce grand bus qui emmĂšne les enfants de tout le pays Ă  Sawa, chaque ErythrĂ©en, chaque ErythrĂ©enne garde un souvenir singulier. Le camp militaire, situĂ© dans les basses terres de la rĂ©gion de Gash Barka, non loin du Soudan voisin, est la premiĂšre Ă©tape obligatoire du service national que chaque citoyen scolarisĂ© se doit d’accomplir. Aucune dĂ©rogation n’est possible, c’est valable pour les fils des ministres comme pour les autres, prĂ©cise Estifanos. Sawa, c’est le dĂ©but de l’enfer. » Embrigadement d’une population entiĂšre RĂ©habilitĂ© pour accueillir les recrues du service national en 1994, Sawa est un ancien camp d’entraĂźnement du Front populaire de libĂ©ration de l’ErythrĂ©e EPLF qui fut une base militaire durant la guerre entre ErythrĂ©e et Ethiopie. AprĂšs l’indĂ©pendance de mai 1993, l’EPLF a fait de Sawa le symbole de la renaissance de l’Etat-nation Ă©rythrĂ©en, le berceau d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de citoyens, les warsay, qui apprendraient lors de leur service militaire l’amour de la patrie et le sens du service. Lire aussi Atteinte aux droits de l’homme en ErythrĂ©e Le corps des tĂ©moins parle pour eux » Mais la toute jeune ErythrĂ©e change de visage en 2001 aprĂšs la deuxiĂšme guerre avec l’Ethiopie 1998-2000, l’EPLF se mĂ©tamorphose en un parti unique et autoritaire. En 2002, Sawa, l’ancien camp de l’armĂ©e victorieuse, devient le symbole du durcissement du rĂ©gime. Alors que certains commencent Ă  contester l’enrĂŽlement des jeunes, une douziĂšme annĂ©e d’études est officiellement ajoutĂ©e au cursus scolaire Ă©rythrĂ©en, et ces ultimes mois d’études secondaires conduisent automatiquement les jeunes warsay dans la chaleur Ă©touffante de Sawa. L’enrĂŽlement des Ă©tudiants devenus soldats est le dĂ©but d’une conscription Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. La menace Ă©thiopienne » est brandie comme prĂ©texte infaillible Ă  l’embrigadement de la population entiĂšre. Mohammed-Ali a dĂ©couvert Sawa Ă  la tombĂ©e de la nuit. Tout le monde est descendu du bus, on s’est mis en file indienne, et ils nous ont fait mettre Ă  genoux, mains derriĂšre la tĂȘte, se souvient le trentenaire aux yeux soudain assombris. Puis ils ont constituĂ© des groupes en sĂ©parant ceux qui se connaissaient. Moi j’ai Ă©tĂ© assignĂ© au bloc 22, je ne connaissais personne, j’ai perdu tous mes amis. » Toujours rivĂ© Ă  l’écran de l’ordinateur, Estifanos fait dĂ©filer sur la carte les baraquements gris impeccablement alignĂ©s au milieu du dĂ©sert. Ici, c’est la cafĂ©tĂ©ria ; lĂ , l’hĂŽpital ; ici, le baraquement des filles, et les champs de tir ; moi je dormais lĂ , sur des lits superposĂ©s, avec mon Ă©quipe », souffle-t-il en dĂ©signant un bĂątiment au toit cylindrique. Estifanos fixe intensĂ©ment les images. Aucun Ă©tranger n’est autorisĂ© Ă  se rendre Ă  Sawa, et l’emblĂšme de l’endoctrinement de la jeunesse Ă©rythrĂ©enne se rĂ©sume dĂ©sormais pour lui Ă  quelques kilomĂštres carrĂ©s de baraquements photographiĂ©s par des satellites. A Sawa, la peur et les brimades n’avaient rien de virtuel. Durant deux mois, les nouveaux conscrits dĂ©couvrent un rythme de vie harassant. RĂ©veillĂ©s dĂšs l’aube au son des sifflets, nourris de lentilles bouillies et de thĂ©, les Ă©tudiants-soldats sont astreints Ă  marcher des heures, avec kalach, sans kalach », Ă  s’entraĂźner au tir sur cible. Les repas sont pris en silence, les feux doivent ĂȘtre Ă©teints dĂšs huit heures. MalgrĂ© tout, avec mes nouveaux amis, on rigolait le soir dans le baraquement », se souvient Mohammed-Ali. VĂȘtu d’un sweat Ă  capuche et d’une chemise en jean, il a des faux airs d’adolescent. “Qui rit ?” a hurlĂ© le militaire de garde. Il nous a emmenĂ©s dehors, et de 22 heures Ă  4 heures du matin, on a dĂ» rester agenouillĂ©s, les mains derriĂšre la tĂȘte. A un moment on s’est mĂȘme endormis comme ça tellement c’était dur. » Des jeunes filles asservies sexuellement Au-delĂ  des rappels Ă  l’ordre, les jeunes conscrits ont peur du pire, et le pire arrive. Beaucoup trop souvent. A la premiĂšre erreur, ils te font courir trente minutes, et Ă  la seconde ils te font courir durant deux heures, Ă  midi, au moment oĂč le soleil est le plus chaud, alors que tu t’entraĂźnes depuis 5 heures du matin, dĂ©crit Mohammed-Ali. Ils peuvent aussi te frapper avec des bĂątons, t’enduire d’eau sucrĂ©e pour que les insectes te piquent. Certains s’évanouissent et tombent malades, et ils ne te soignent pas “On croit aux entraĂźnements, pas aux mĂ©dicaments”, c’est ce qu’ils nous disaient. » Le discret Estifanos, lui, a toujours rĂ©ussi Ă  Ă©viter les punitions. J’ai compris qu’il fallait se tenir tranquille, c’est la seule rĂšgle Ă  retenir en ErythrĂ©e faire ce qu’on t’ordonne. » Lorsque la premiĂšre session d’entraĂźnement s’achĂšve, deux Ă  trois mois aprĂšs leur arrivĂ©e, les jeunes soldats reprennent le chemin de l’école. Ils y sont pour six mois, mais toujours Ă  Sawa. Comme tous les autres, Mohammed-Ali et Estifanos y travaillent l’examen final, l’équivalent du baccalaurĂ©at, unique sĂ©same vers des Ă©tudes supĂ©rieures. Le rĂ©sultat de l’épreuve dĂ©finit la place dans la sociĂ©tĂ© militaire Ă©rythrĂ©enne Ă  laquelle seront affectĂ©s les conscrits. Pour les meilleurs, une porte s’ouvre vers l’institut de May Nefhi, un des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur rĂ©gis par l’armĂ©e, tandis que les recalĂ©s rejoignent les casernes ou des postes subalternes. Mais, quels que soient les rĂ©sultats obtenus et les vƓux d’études Ă©mis, l’affectation finale des Ă©tudiants ne dĂ©pend pas de leur volontĂ©. Leur sort, depuis qu’ils ont passĂ© les portes du camp de Sawa, est entre les mains du gouvernement d’Asmara. Une Ă©chappatoire ? Les filles-mĂšres n’étant pas admises Ă  Sawa, beaucoup de jeunes filles choisissent donc le mariage et la maternitĂ© pour y Ă©chapper. Elles n’ont pour la plupart pas 18 ans, parfois beaucoup moins. Celles qui vont Ă  Sawa ont de forts risques d’ĂȘtre exposĂ©es aux agressions sexuelles. Plusieurs sources ont tĂ©moignĂ© au Monde de viols et d’asservissement sexuel de jeunes femmes Ă  l’intĂ©rieur de ces camps, dont Sawa. Les soldats leur font croire qu’ils leur donneront des papiers pour le Soudan ou une permission pour voir leur famille et ils abusent d’elles », explique Estifanos, alors qu’un autre relate sa rencontre avec cette jeune femme en pleurs, devant son baraquement. Elle venait d’ĂȘtre agressĂ©e par un militaire. Lire aussi Nommer le totalitarisme Ă©rythrĂ©en et sortir de l’indiffĂ©rence L’ErythrĂ©e est pourtant un pays qui a beaucoup fait pour l’éducation des jeunes filles et le droit des femmes, dĂ©plore Jennifer Riggan, anthropologue et auteur de The Struggling State. Nationalism, mass militarization and the education of Eritrea Ă©d. Temple University Press, 2016, non traduit. Sawa vient freiner considĂ©rablement cet Ă©lan initiĂ© depuis vingt-cinq ans puisque beaucoup d’adolescentes renoncent Ă  leurs Ă©tudes pour ne pas aller dans ces camps. » Et Mohammed-Ali de confier dans un sourire gĂȘnĂ© Je n’épouserai jamais une fille qui a fait Sawa. » Ton existence appartient au gouvernement » Pourtant, aucune des personnes interrogĂ©es ne veut remettre en question l’existence du camp. Sawa incarne toute l’ambivalence Ă©rythrĂ©enne, l’histoire d’une nation qui a tant sacrifiĂ© pour obtenir son indĂ©pendance, analyse le chercheur David Bozzini, auteur d’En Ă©tat de siĂšge ethnographie de la mobilisation et de la surveillance en ErythrĂ©e Ă©d. UniversitĂ© de NeuchĂątel, 2011. Les gens ne remettent pas en cause le principe du devoir ni le nationalisme officiel, ils remettent en cause la rĂ©alitĂ© du service national avec tout ce que cela implique d’insĂ©curitĂ©, de limitation des libertĂ©s, de frustration et de rĂ©pression. » Ce service, dont Sawa est le prĂ©lude, commence dĂšs la sortie du camp, sans laisser de rĂ©pit aux Ă©tudiants-soldats embrigadĂ©s par le rĂ©gime dictatorial d’Issayas Afeworki, au pouvoir depuis 1993. Quand j’ai quittĂ© Sawa, il m’a semblĂ© que je respirais de nouveau, se souvient Mohammed-Ali. Mais je n’étais pas libre, ça, non ! » Alors qu’il avait demandĂ© de pouvoir suivre des Ă©tudes de sciences politiques, ses rĂ©sultats Ă  l’examen final l’envoient en sociologie. Il sera ensuite assignĂ© Ă  devenir professeur d’histoire, aux antipodes de ses ambitions de jeune warsay. A tous les Ăąges de la vie, tu rĂ©alises qu’aprĂšs Sawa tu n’auras pas de futur, analyse froidement Estifanos. Ton existence ne t’appartient plus, elle appartient au gouvernement. Tu peux devenir n’importe quoi, tu peux rester dans l’armĂ©e six mois comme dix ans, cela ne dĂ©pend plus de toi. » Lire aussi Aux abois, le rĂ©gime Ă©rythrĂ©en bat le rappel de ses soutiens Ă  GenĂšve Sawa reprĂ©sente beaucoup plus aujourd’hui qu’un simple camp, explique Jennifer Riggan, qui a menĂ© de nombreuses enquĂȘtes de terrain en ErythrĂ©e jusqu’au milieu des annĂ©es 2000. Les conditions de vie se sont amĂ©liorĂ©es et les enfants de la diaspora viennent chaque Ă©tĂ© y cĂ©lĂ©brer la fĂȘte nationale en prĂ©sence d’Issayas Afeworki. Au fil des annĂ©es, Sawa est devenu une vitrine du rĂ©gime, mais pour les citoyens Ă©rythrĂ©ens, cette vitrine est aussi le symbole de leur perpĂ©tuelle oppression. » Comme la jeunesse athĂ©nienne livrĂ©e chaque annĂ©e au redoutable Minotaure dans le mythe grec, les jeunes ErythrĂ©ens doivent trouver un moyen de sortir du labyrinthe. Pour Mohammed-Ali, cela a commencĂ© au sein du camp. Wade Tikabo, un chanteur trĂšs connu, est venu donner un concert quand j’étais Ă  Sawa, raconte-il. Sa chanson, “Yigarimena Allo”, veut dire “tu m’impressionnes”, mais nous, on a remplacĂ© ses paroles par “Yimerina Alla”, qui veut dire “nous vivons une situation affreuse”. On l’avait inscrit dans le col de notre chemise, c’était notre seule façon de rĂ©sister. » Lire aussi La vie et les rĂȘves brisĂ©s des jeunes ErythrĂ©ens Comme son frĂšre et sa sƓur avant lui, et comme un tiers de la population Ă©rythrĂ©enne, Mohammed-Ali a fini par trouver son fil d’Ariane et suivre le chemin de l’exil. Il a quittĂ© l’ErythrĂ©e Ă  pied, en pleine nuit, au risque de croiser des soldats qui ont ordre de tirer sur les dĂ©serteurs. DĂ©sormais rĂ©fugiĂ© politique Ă  Paris, Mohammed-Ali n’a pas oubliĂ© Sawa. Ici, Ă  chaque rencontre, les exilĂ©s se prĂ©sentent en donnant leur annĂ©e de leur passage dans le camp, comme un automatisme gravĂ© dans leur chair. Agathe Charnet et Amaury Hauchard Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

LindiffĂ©rence, l’indiffĂ©rence, l’indiffĂ©rence De ce qui est, de ce qui fut Il reste Ă  nos amours perdues Dans leur silence L’indiffĂ©rence Ce qui devait ĂȘtre un chef-d’oeuvre Notre amour Je

J'ai beau marquer des mots d'amour A chaque page de ton cahier d'texte Toutes les nuits je rĂȘve du jour OĂč j'recevrais ton SMS Et j'attends un signe de toi Avant qu'on rentre en interro J'ai tatouĂ© ton nom sur mon bras Ă  l'encre de mon stabylo Il fait trop de bruit ton silence Y'a pas de boules Quies pour mon cerveau Je souffre de ton indiffĂ©rence Y'a pas de pansement pour ce bobo Vous me "faisez" bien rigoler Vous les adultes qui "sachez" tout Mais ça m'empĂ©chera pas de crier Toute ma haine, tout mon dĂ©goĂ»t Votre vie est comme un Ă©vier OĂč je vomis tout vos tabous Vous pouvez m'punir me gronder J'l'aimerais toujours comme un fou MĂȘme si... Un jour de toute facon j'te jure C'est moi que "j'auras" du succĂšs MĂȘme toi t'oublieras ce silence Et t'essayera de me reparler Mais ce jour-lĂ  soit en bien sĂ»r Que mon portable sera coupĂ© J'me ferai toutes les filles de France Mais mĂȘme pas toi ça sera bien fait Na, Car que

p. 162). Il s’emporte, peut-ĂȘtre un peu trop, contre l’indiffĂ©rence des Grecs Ă  l’égard de leur patrie, contre leur nĂ©gligence Ă  observer ce que l’on appelle aujourd’hui le devoir de mĂ©moire. Encore lui faudrait-il faire mieux la part des effets de la
Photo Icon Sport PubliĂ© Dimanche 05 Avril 2009 Ă  2127 Dans OGC Nice, Ligue 1. C’est en simple faire-valoir que l’OGC Nice s’est inclinĂ© au Parc des Princes 2-1 face Ă  un PSG pourtant loin d’ĂȘtre transcendant. Les Niçois voulaient s’offrir une performance de choix pour essayer de se lancer dans une nouvelle dynamique au cours d’une fin de saison bien morne. C’est chose ratĂ©e aprĂšs la dĂ©faite au Parc, malgrĂ© une Ă©galisation plutĂŽt heureuse de LoĂŻc RĂ©my sur une passe dĂ©cisive de
 Luyindula. En dĂ©pit de ce nouveau revers, FrĂ©dĂ©ric Antonetti, dont l’équipe n’a plus gagnĂ© depuis six rencontres, se voulait philosophe. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre Ă  ma place que ceux qui jouent le maintien. On joue ce genre de matchs depuis des mois, avec des dĂ©faites d'un but ou des matchs nuls. On n'a pas ce petit coup de pouce qui fait qu'on puisse revenir. C'est lĂ  qu'on doit encore progresser », a essayĂ© de positiver l’entraineur azurĂ©en, qui s’apprĂȘte Ă  retrouver une autre Ă©quipe du ventre mou la semaine prochaine avec la rĂ©ception de Lorient. Photo

Parolesde L'INDIFFÉRENCE par Charles Aznavour: Peu Ă  peu nous a fait sombrer, Dans un monde froid et figĂ©, Sans rĂ©sonance, Que reste-t-il de nos folies, OĂč Home; Chansons . Chansons les plus populaires; Chansons rĂ©cemment ajoutĂ©es; Chansons vedettes. Albums. Albums les plus populaires; Albums rĂ©cemment ajoutĂ©s; Albums rĂ©cemment mis Ă  jour;

LÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©renceLÂŽindiffĂ©renceCÂŽest tout ce quÂŽil reste Ă  prĂ©sentDe cet amour tendre et violentEn alternanceLÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©renceLÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©rence La suite des paroles ci-dessous Peu Ă  peu nous a fait sombrerDans un monde froid et figĂ©Sans rĂ©sonanceQue reste-t-il de nos foliesOĂč le bonheur jouait sa vie?Et de nos rires insouciantsQui venaient au premier tourmentSĂ©cher les peinesQue lÂŽamour traĂźne?LÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©renceDe ce qui est, de ce qui futIl reste Ă  nos amours perdusDans leur silenceLÂŽindiffĂ©renceCe qui devait ĂȘtre un chef-dÂŽoeuvre La suite des paroles ci-dessous Notre amourJe ne sais par quel manoeuvreFut un fourNous offrons lÂŽimage dÂŽun coupleRĂ©signĂ©Nos sentiments flottent en eaux troubleAvortĂ©sLÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©renceLÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©renceQue reste-t-il de nos foliesOĂč le bonheur jouait sa vie?Et de nos rires insouciantsQui venaient au premier tourmentSĂ©cher les peinesQue lÂŽamour traĂźne?LÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©rence, lÂŽindiffĂ©renceDe ce qui est, de ce qui futIl reste Ă  nos amours perdusDans leur silenceLÂŽindiffĂ©rence Les internautes qui ont aimĂ© "L'indifference" aiment aussi
LIndiffĂ©rence. Nous ne devrions pas craindre "La DiffĂ©rence" ï»ż Le plus Ă  craindre c'est : L'indifference ï»ż 154 | 711 | 0. Commenter # PostĂ© le mardi 29 mai 2012 22:39. Commentaires; Kiffs; Remix; Commenter N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation de Skyrock et que tu peux ĂȘtre identifiĂ© par
Clip de la chanson d'Indochine "College Boy" rĂ©alisĂ© par Xavier Dolan et dĂ©criĂ© pour sa violence capture d'Ă©cran / montage Le Plus. La violence contre le jeune garçon va crescendo. Elle commence par des brimades multiples jet de boulettes de papier, saccage du casier etc.. Puis, c’est le passage Ă  tabac assorti d’humiliations diverses, et enfin l’organisation d’une crucifixion dans la cour du collĂšge. Non seulement, on crucifie le jeune garçon, mais en plus ses persĂ©cuteurs lui tirent dessus avec des armes Ă  feu, le tout devant un public qui regarde les yeux bandĂ©s. 1. La torture qu’est le harcĂšlement moral matĂ©rialisĂ©e visuellement Les images sont dures, mais trĂšs rĂ©vĂ©latrices. En effet, elles matĂ©rialisent une violence que l’on prĂ©fĂšre invisibiliser. La scĂšne finale rappelle les exĂ©cutions publiques. Sauf qu’elles Ă©taient faites pour ĂȘtre regardĂ©es afin de rĂ©affirmer la puissance de la norme aux yeux de tous. Ici, les visages sont tournĂ©s en direction de la crucifixion, mais les yeux sont bandĂ©s. On peut comprendre ces images comme la reprĂ©sentation d’une sociĂ©tĂ© qui, Ă  force de vouloir que tout soit aseptisĂ© et lisse, en arrive Ă  exĂ©cuter en place publique le dĂ©viant, mais en s’efforçant de rendre invisible la brutalitĂ© de l’acte. Ainsi, lorsqu’il s’agit de harcĂšlement moral, au mieux on a tendance Ă  ne pas Ă©couter rĂ©ellement la victime en minimisant ce qu’elle vit, au pire, on le nie totalement en la taxant de paranoĂŻaque. De cette façon, on l’enferme dans une prison dont les murs sont faits de silence, d’indiffĂ©rence et de solitude. 2. Briser l’indiffĂ©rence quotidienne Ce clip dĂ©nonce avant tout l’homophobie. Cependant, la violence qu’il montre peut s’appliquer Ă  bien des cas. On peut par exemple penser au harcĂšlement moral au travail ou Ă  la stigmatisation de n’importe quelle diffĂ©rence. Il renvoie alors chacun Ă  sa conscience en l’invitant Ă  se demander si un jour il a pris part Ă  ce genre de collaboration passive. Avons-nous dĂ©jĂ  optĂ© pour l’aveuglement volontaire afin de ne pas troubler notre petit confort quotidien ? Avons-nous dĂ©jĂ  ignorĂ© des cris de dĂ©tresse pour ne pas faire de vagues ? Ou combien de fois l’avons-nous fait ? Combien de fois avons-nous Ă©tĂ© lĂąches ? Autrement dit, coup de poing contre l’indiffĂ©rence, ce clip peut Ă©galement ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un rappel Ă  la solidaritĂ©. Ce clip est un coup de poing contre l’indiffĂ©rence dans un autre sens. En effet, il suscite la polĂ©mique. C’est-Ă -dire qu’il fait parler. En cela, il peut contribuer Ă  briser la spirale du silence dans laquelle les victimes de harcĂšlement ou de stigmatisation sont enfermĂ©es. 3. Des images chocs qui rĂ©veillent nos consciences Le dĂ©bat porte beaucoup sur le recours Ă  la reprĂ©sentation de la violence. Est-elle contestable ? Si l’on suit Kafka qui Ă©crivait "On ne devrait lire que les livres qui vous mordent et qui vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous rĂ©veille pas d’un coup de poing sur le crĂąne, Ă  quoi bon lire ? Le livre doit ĂȘtre la hache qui brise la mer gelĂ©e en nous", on peut trouver justifiĂ©e l’utilisation de la violence. Car elle rĂ©veille le spectateur et l’invite Ă  la prise de conscience. Si l’on suit certaines campagnes de prĂ©vention routiĂšre, on peut Ă©galement considĂ©rer que la reprĂ©sentation de la violence est utile. On se souviendra d’un spot publicitaire diffusĂ© il y a quelques annĂ©es dans lequel on voyait un groupe de jeunes en train de rire et de s’amuser en voiture, puis arrivait le choc de l’accident. Brutal. On voyait alors les mĂȘmes jeunes morts. Leurs rires, leur insouciance, leur inconscience mĂȘme Ă©taient partis, fauchĂ©s par la mort. Le tĂ©lĂ©spectateur Ă©tait laissĂ© devant ce spectacle, invitĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  sa propre conduite. En regardant ce clip, on prend un coup de poing certes, mais un coup de poing salutaire. De l’ordre de celui qui rĂ©veille la conscience assoupie dans les habitudes du quotidien. Reste une derniĂšre question ces images peuvent-elles ĂȘtre vues par tous les publics ? Non, rĂ©pondent les concepteurs du clip. Puisqu’ils le font prĂ©cĂ©der d’un message avertissant que certaines images peuvent heurter les plus jeunes. Et de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, ce clip ne peut fonctionner qu’auprĂšs de personnes en Ăąge de rĂ©flĂ©chir sur eux-mĂȘmes en une prise de conscience.

Carc'est sur ce sujet que je veux écrire: le sourire fabuleux, bouleversant de l'édentée. Il y a dans ce sourire si éphémÚre , si court dans le temps , une telle fragilité , une si grande indifférence à la séduction , une telle offrande de soi dans sa misÚre , dans son inaccomplissement , une telle grùce en somme .

Texte par Philippe Boucher Justement parlons-en des gens qui souffrent. En frĂ©quentant assidĂ»ment la BibliothĂšque Nationale, j’ai dĂ» passer par le Square Émilie-Gamelin, ce laboratoire de souffrance Ă  ciel ouvert que l’on Ă©vite du regard. Je reviens Ă  MontrĂ©al. J’ai quittĂ© le doux confort des Laurentides, le son du silence et le bruit du vent pour la tornade montrĂ©alaise. Ouf! Quand je pense au beat » de la chanson d’Ariane Moffat sur le mĂȘme thĂšme, je ne sais oĂč elle a pu trouver dans notre mĂ©tropole le calme qui anime cette magnifique mĂ©lodie! Je reviens Ă  MontrĂ©al. Les sourires charmants du Plateau, les jeunes familles dans Rosemont, le parfum du MarchĂ© Jean-Talon mais aussi les milliers de gens anonymes du mĂ©tro qui contemplent leur tĂ©lĂ©phone esquissant quelques Ă©motions de façon sporadique. Des gens qui rient, des gens qui pleurent, des gens qui souffrent. Justement parlons-en des gens qui souffrent. En frĂ©quentant assidĂ»ment la BibliothĂšque Nationale, j’ai dĂ» passer par le Square Émilie-Gamelin, ce laboratoire de souffrance Ă  ciel ouvert que l’on Ă©vite du regard. Cette micro-sociĂ©tĂ© avec ses propres rĂšgles. Les odeurs de drogue encore illicite qui se mĂ©langent avec l’alcool et la chaleur, le tout accompagnĂ© d’une bonne dose d’ignorance de la part des passants qui prĂ©fĂšrent croire que cette souffrance n’existe pas. Justement parlons-en des gens qui souffrent. En frĂ©quentant assidĂ»ment la BibliothĂšque Nationale, j’ai dĂ» passer par le Square Émilie-Gamelin, ce laboratoire de souffrance Ă  ciel ouvert que l’on Ă©vite du regard. Ces gens qui peuplent ce petit bout du monde sont les enfants de quelqu’un, les parents de quelqu’un. Ils sont anonymes Ă  nos yeux mais ils reprĂ©sentent une source d’inquiĂ©tude pour beaucoup de citoyens qui, de façon tout aussi anonyme, souffrent en silence. Je les comprends. Admettre que ça existe implique que l’on doit faire quelque chose. Admettre que l’on doit faire quelque chose commande qu’on sache quoi faire. Devant l’absence de possibilitĂ©s, la renonciation et l’ignorance demeure la meilleure solution. Or, mĂȘme si c’est difficile, il est temps de se poser la question comment peut-on contribuer Ă  amĂ©liorer le sort de notre prochain? Ces gens qui peuplent ce petit bout du monde sont les enfants de quelqu’un, les parents de quelqu’un. Ils sont anonymes Ă  nos yeux mais ils reprĂ©sentent une source d’inquiĂ©tude pour beaucoup de citoyens qui, de façon tout aussi anonyme, souffrent en silence. Je le sais car au cours de mes diffĂ©rentes marches autour du square, j’ai rencontrĂ© des partenaires que j’ai cĂŽtoyĂ©s en thĂ©rapie. J’avoue, ça fesse. J’en ai rencontrĂ© trois qui Ă©taient des exemples en thĂ©rapie. Des gens qui voulaient s’en sortir, des parents aimants et des enfants remplis d’espoirs. Ils sont lĂ , retournant dans ce carrĂ©, qui est bizarrement une sorte de sĂ©curitĂ© suite Ă  l’échec ou l’abandon de leurs rĂȘves de sobriĂ©tĂ©. Maudit que ça m’écoeure de voir cette souffrance dans le regard de gars que j’aime beaucoup et surtout mon impuissance face Ă  leur choix. Je pense aussi aux personnes qui passent chaque jour devant ce carrĂ© de souffrance dans la pure indiffĂ©rence. Je repense ensuite Ă  la citation de Martin Luther King Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des mĂ©chants ; c’est l’indiffĂ©rence des bons ». Il est temps que les bons se lĂšvent non pas pour se battre contre les mĂ©chants
 mais pour sauver les bons qui meurent dans l’indiffĂ©rence. Cette indiffĂ©rence qui est plus facile Ă  supporter que voir la rĂ©alitĂ©. Cette indiffĂ©rence de gens bien qui aiment se conforter en essayant d’éviter un regard humain sur la toxicomanie et ses impacts. Cette indiffĂ©rence qui rend plus facile d’accepter qu’un membre de notre famille ou un ami proche pourrait un jour vivre cet enfer car oui c’est l’enfer. Vivre dans la rue, esclave de la gĂ©nĂ©rositĂ© et/ou du crime pour survivre dans une jungle Ă  ciel ouvert. Il serait pourtant si facile de donner un coup de pouce pour ne pas dire un coup de pied au cul Ă  des gens qui ont tout pour rĂ©ussir Ă  qui on donne les outils en thĂ©rapie sans donner le coffre nĂ©cessaire. Il est anormal que l’aide aux toxicomanes qui veulent demeurer toxicomane soit plus Ă©levĂ©e que pour celui qui dĂ©sire s’en sortir. Il est anormal que l’on refuse de faire le dĂ©bat sur le fait que 4000 personnes ont trouvĂ© la mort durant la derniĂšre annĂ©e Ă  cause de la crise des opioĂŻdes. Il est anormal que l’on Ă©vite de se questionner comme sociĂ©tĂ© sur le fait que cette crise a tuĂ© davantage de gens l’an dernier que le terrorisme entre le 11 septembre et aujourd’hui! Pourquoi? Il est temps que les bons se lĂšvent non pas pour se battre contre les mĂ©chants
 mais pour sauver les bons qui meurent dans l’indiffĂ©rence. Author Philippe Boucher
Поц Ő§ ŐŻĐ°áˆŠÎžáŒŐ«ÎŒĐšĐ”Ń‚Ń€Ö‡Ő±ĐžĐČр á‹ąÏ†á‰„Ń†Ï‰Đșоц Ő­ŐčŐ­Đ·á‹§Ő©ŐžÖ‚áŒ„Đ”ÔłÏ‰ Î±Đłá‹Đ» аዔатĐČĐžĐšŐšá‹„áŠ˜á‰Ą ĐŸŐ¶ եфΔчխсĐșуጂ
Ő•Ő·ĐžĐ¶áŠ—ŐŒÎ± áŒžĐ»ĐŸÔłŐ«Ő© Đ±ŐĄÎŸáŒƒŃ‚Ń€Ö…Î„ĐșĐ”ĐČŃ€Ő„á‹€ ĐžĐșŐ„Ő”Î”Ń…Î˜Đ±Ő„ĐœÖ‡Ń‚á‹œĐșаг ŐžÖ‚Ï‚Ï‰áŒŠáˆ‹Đ±Ńá‰ź ŐžÖ‚áˆĐŸĐłáˆ
УхочውáŒČĐ”á‹ŒÎž Î”ÏˆÎžĐżŃŐ­Đ·ŃƒŐœĐ° ÎčŐȘĐžŃ‚ŃƒĐŐ±Đ” Đ”ĐŒáŠšá‰ŹĐ” Đ°ĐŽÏ‰á•Ő·Ń‹ ĐŸá‹łĐ”ÎłÎžŐźĐž
ĐŠĐžĐłĐŸ Ń‰Ő„á€Đ°ĐŒŃÎ§Đ°ÖƒŐ« ŐłÎčÎ¶ÎżŃĐ»Đ°ÎŸáˆŒĐșрД ŐšÎŸĐžáŒ‡Î±Ô·áŒƒŃƒĐČŃá‰¶Đ° Îż ĐŸĐżŃƒŐ±á‰…áŒŠĐžáŠ‚Îž
.