🃏 DiffĂ©rence Entre Jeux Olympiques Et Championnat Du Monde

Nouscourrons aprĂšs comme on court aprĂšs le compteur tĂ©lĂ©thon, Ă  la diffĂ©rence prĂšs que si tout le monde ne peut pas ĂȘtre champion olympique tout le monde peut faire un don. Les Jeux Olympiques antiques avaient lieu tous les quatre ans dans la citĂ© grecque d'Élis. Ils ont durĂ© d'environ 800 avant J-C Ă  400 aprĂšs J-C. C'est sous l'impulsion de Pierre de Coubertin que les Jeux Olympiques modernes sont créés, en 1894. Ayant d'abord lieu tous les quatre ans dans un pays diffĂ©rent Ă  chaque fois, ils ont ensuite Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s en jeux d'Ă©tĂ© et d'hiver, qui ont chacun lieu tous les quatre ans, mais en dĂ©calage. Il y a donc actuellement des Jeux Olympiques tous les deux ans. Lors des premiers Jeux Olympiques antiques, il n'y avait qu'une Ă©preuve, la course du stade. De nouvelles disciplines se sont ajoutĂ©es peu Ă  peu dont certaines rĂ©servĂ©es aux enfants et la liste a fini par se stabiliser. Les Jeux Olympiques modernes sont sur ce plan plus instables il y a rĂ©guliĂšrement de nouvelles Ă©preuves.
Question- La philosophie du baron Pierre de Coubertin, le fondateur des premiers Jeux olympiques de l'Ăšre moderne, en 1896, incarnait les valeurs de son temps. Aujourd'hui, alors que les Jeux de 1996 se profilent Ă  l'horizon, nous sommes Ă  l'aube du vingt et uniĂšme siĂšcle. Le mouvement olympique est-il toujours d'actualitĂ© et quelle est la place des États-Unis dans
La semaine prochaine le Portugal sera le théùtre des derniĂšres compĂ©titions internationales de voile avant les Jeux Olympiques de Tokyo. En 470 dĂ©riveur double les Ă©quipages sĂ©lectionnĂ©s pour les Jeux, Camille Lecointre / Aloise Retornaz et Kevin Peponnet / Jeremie Mion, disputeront leur championnat d’Europe Ă  Vilamoura du 2 au 7 mai. En Finn dĂ©riveur grand gabarit, Jonathan Lobert et Antoine Devineau tenteront quant Ă  eux de dĂ©crocher le dernier quota europĂ©en pour Tokyo lors de la Gold Cup qui se dĂ©roulera du 8 au 12 mai Ă  Porto. 470 les français ont soif de victoire Quelques semaines aprĂšs un championnat du monde en demi-teinte, les Ă©quipages français se retrouvent Ă  nouveau Ă  Vilamoura au Portugal pour prendre leur revanche lors du championnat d’Europe 2021. Mi-mars, les françaises, championnes d’Europe en titre 2019, Camille Lecointre et AloĂŻse Retornaz manquaient en effet de peu le podium mondial, assurant la 4e place. DĂ©ception Ă©galement chez les garçons, Kevin Peponnet et JĂ©rĂ©mie Mion qui se plaçaient 9Ăšme. Depuis les tricolores n’ont cessĂ© de s’entrainer et se prĂ©sentent aujourd’hui Ă  Vilamoura ultras motivĂ©s et prĂȘts Ă  en dĂ©coudre pour monter sur le podium. AloĂŻse Retornaz Depuis le Mondial on travaille Ă  fond ! Les derniĂšres rĂ©gates d’entrainement se sont bien passĂ©es. Notre objectif principal sur ce championnat d’Europe est de garder de la luciditĂ© pour Ă©viter les erreurs du mondial. On veut prendre notre revanche. On a aussi notre titre de championnes d’Europe Ă  dĂ©fendre, mĂȘme si notre objectif est avant tout d’aller chercher l’or Ă  Tokyo. Ce championnat d’Europe est notre derniĂšre grande Ă©chĂ©ance avant notre dĂ©part pour le Japon dĂ©but juillet ». JĂ©rĂ©mie Mion Ces derniĂšres semaines nous avons enchainĂ© deux belles rĂ©gates d’entrainement avec tous les Ă©trangers. C’était de belles rĂ©pĂ©titions avant le championnat d’Europe et nous avons Ă©tĂ© bons. On bosse bien. On est dans le bon tempo. Lors du Mondial nous avons a eu de belles vitesses mais il fallait nous remettre dans le rythme des rĂ©gates. Aujourd’hui, avec nos entrainements et le travail de cet hiver on reprend la main. La situation de cette annĂ©e particuliĂšre nous a soudĂ© avec Kevin, et c’est aussi trĂšs prĂ©cieux. Notre objectif cette semaine sera de continuer Ă  progresser avant les Jeux. Chaque rĂ©gate compte. On a Ă  cƓur de bien naviguer, de nous positionner aux avant-postes et de faire un bon rĂ©sultat. Mais nous devons aussi rester humbles car le plan d’eau Ă  Vilamoura est vraiment complexe". Finn derniĂšre chance de dĂ©crocher un ticket pour Tokyo Semaine dĂ©cisive pour les français qui viennent disputer la Gold Cup 2021 Ă  Porto dans l’espoir de qualifier la sĂ©rie pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Jonathan Lobert, mĂ©daillĂ© de bronze aux Jeux Olympique de Londres, deux fois vice-champion du Monde et champion d’Europe, n’a pas d’autre choix que d’aller chercher le dernier quotas europĂ©en pour les Jeux Olympiques cet Ă©tĂ©. Jonathan s’alignera aux cĂŽtĂ©s d’un autre français Antoine Devineau, capable lui aussi de marquer les esprits. Les finnistes vivront cette semaine leur dernier championnat du Monde en tant que support olympique. La sĂ©rie historique sera en effet remplacĂ©e aprĂšs les Jeux Olympiques de Tokyo cet Ă©tĂ© par une sĂ©rie mixte en vue de Paris 2024. Jonathan Lobert Je suis en pleine forme ! Le dernier championnat d’Europe a montrĂ© beaucoup de choses positives malgrĂ© le rĂ©sultat dĂ©cevant 20Ăšme. J’avais besoin de me remettre dans le match, mais la vitesse est lĂ . C’était bien de revivre ça avant de venir Ă  Porto. Le niveau mondial est aujourd’hui extrĂȘmement dense. On est tous trĂšs rapides et tout le monde est Ă©videmment Ă  100%. Pour qualifier la sĂ©rie je dois ĂȘtre le premier europĂ©en non qualifiĂ©, c’est-Ă -dire viser au moins le top 5. Il va donc falloir faire trĂšs attention au Suisse, aux redoutables espagnols mais aussi aux croates. Je n’ai pas le droit Ă  l’erreur. Ce qui fera la diffĂ©rence c’est l’envie ! Ce challenge est trĂšs excitant. Ça va ĂȘtre Ă©videmment difficile mais c’est ça le haut niveau se battre contre les meilleurs. Je suis dĂ©jĂ  extrĂȘmement fier de mon parcours mais j’ai trĂšs envie d’ajouter encore ma pierre Ă  l’édifice. Je veux revenir de Porto avec la certitude de m’ĂȘtre battu jusqu’au bout pour ne rien avoir Ă  regretter. Je suis prĂȘt Ă  lĂącher les chevaux. Je veux retourner une 3e fois aux Jeux et me dire que je suis capable d’aller y chercher une nouvelle mĂ©daille.» *** Equipe de France prĂ©sente au Portugal FINN dĂ©riveur grand gabarit Jonathan LOBERT S R Rochelaises Nouvelle Aquitaine Antoine DEVINEAU SNO Nantes Pays De La Loire 470 Femmes dĂ©riveur double CAMILLE LECOINTRE Brest Bretagne Nautique Bretagne ALOISE RETORNAZ S N Sablais Pays De La Loire 470 Hommes dĂ©riveur double KEVIN PEPONNET R Rochelaises Nouvelle Aquitaine JEREMIE MION S R Havre Normandie TĂ©lĂ©chargez l’ensemble des dĂ©lĂ©gations françaises 470 FINN *** Le programme du championnat d’Europe 470 Du lundi 3 au jeudi 6 mai courses de qualifications Vendredi 7 mai medal races Informations et rĂ©sultats championnat du monde de 470 Le programme du championnat du monde de FINN Du samedi 8 au mercredi 12 mai 2 courses quotidiennes Informations et rĂ©sultats championnat du monde de Finn *** Le programme de l’équipe de France Ă  date - Championnat d’Europe 470 Ă  Vilamoura Portugal du 30 avril au 7 mai 2021 - Gold Cup de Finn Ă  Porto Portugal du 8 au 12 mai 2021 - World Cup Ă  Enoshima Japon pour toutes les sĂ©ries olympiques dĂ©but juillet 2021 - Jeux Olympiques Ă  Enoshima Japon du 25 juillet au 4 aout 2021
Championnatdu monde de hockey sur glace. Les Jeux d’hiver se dĂ©roulent tout d’abord la mĂȘme annĂ©e que les Jeux de l’Olympiade. Mais aprĂšs 1992, une pĂ©riode de deux ans sĂ©pare les Jeux d’étĂ© des Jeux d’hiver. En un peu plus d’un siĂšcle d’existence, les JO ont quadriennal de la
On est d'accord une mĂ©daille d'or ça vaut au moins 3 titres de champion du monde ? Rien que pour la forme et la symbolique des c'est une sorte de gral du sport [224616] Ya le foot au les pour du foot Ça dĂ©pend le sport Au foot non, mais basket/volley les jo sont incontournables. Champion olympique ça en jette vachement quand mĂȘme ça dĂ©pend du Foot par exemple, ĂȘtre Champion du monde > Champion Olympique Au Tennis, les JO apportent plus rien dans le classement, mais ça reste apprĂ©hendĂ© comme un tournois du GC pas plus qu'un GC. [224823] Champion olympique ça en jette vachement quand mĂȘme Mais clairement Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? LesJeux puis, en 2023, les championnats du monde de ski alpin Ă  Courchevel et MĂ©ribel seront des mo-ments uniques Ă  vivre pour des athlĂštes. Ils offriront aussi une vitrine exceptionnelle Ă  des secteurs mis Ă  mal par la pandĂ©mie qui ont besoin d’un Ă©lan nouveau. A commencer par les clubs des sports de neige et de
Processus fluide et institutionnalisĂ©, la dĂ©signation des sĂ©lectionnĂ©s nippons pour les championnats du monde a donc connu un nouvel Ă©pisode ce week-end. OfficialisĂ©s samedi et dimanche en fin d’aprĂšs-midi, les titulaires japonais qui iront Ă  Tashkent, du 6 au 13 octobre, ont Ă©tĂ© choisis selon deux critĂšres principaux. Le premier Ă©tait de remporter le championnat du Japon. Le second tenait compte des rĂ©sultats sur les annĂ©es 2021 et 2022 championnats du monde 2021, Jeux olympiques, Grands Chelems depuis septembre. Des critĂšres pris dans leur unicitĂ© ou, souvent, dans leur cumulativitĂ©. Ainsi, neuf sĂ©lectionnĂ©s sont des vainqueurs de l’évĂ©nement du week-end Ă  Fukuoka Funa Tonaki -48kg, Haruka Funakubo -57kg, Megumi Horikawa -63kg, Shiho Tanaka -70kg, Shori Hamada -78kg, Hifumi Abe -66kg, Soichi Hashimoto -73kg, Takanori Nagase -81kg et Kosuke Mashiyama -90kg. Parmi eux, deux champions olympiques masculins Abe et Nagase, une fĂ©minine Hamada et une vice championne olympique Tonaki. En -57kg, Haruka Funakubo reste sur deux victoires Ă  Paris, en octobre et fĂ©vrier. Rappelons Ă©galement qu’elle est la seule triple championne du monde juniors de l’histoire. Avec sa victoire en finale de ces championnats contre Tsukasa Yoshida, titulaire olympique Ă  Tokyo, elle devient la nouvelle n°1 de cette catĂ©gorie au niveau nippon. Un basculement de leadership temporaire ou durable ? En -63kg, en l’absence de Miku Tashiro titulaire aux JO, Megumi Horikawa sera la n°1 nippone, elle qui a gagnĂ© le Grand Chelem de Tel-Aviv. Une opportunitĂ© que Horikawa ne devra pas manquer avec Nami Nabekura en embuscade. En -70kg, Shiho Tanaka, victorieuse du Zen Nihon 2021 fin dĂ©cembre, mais Ă©galement en IsraĂ«l, prend pour l’instant le leadership national aprĂšs la retraite de Chizuru Arai, titrĂ©e au Budokan l’étĂ© dernier. Tanaka, vingt-trois ans, dĂ©jĂ  en course pour le ticket olympique avec, sans doute, Saki Niizoe et Utana Terada. En -52kg, Uta Abe, la double championne du monde et championne olympique sera du voyage en OuzbĂ©kistan. Elle ne finit certes que troisiĂšme samedi. Un rĂ©sultat Ă©tonnant Ă  premiĂšre vue mais dont la raison trouve sa cause dans le forfait de l’étudiante de Nittai Dai avant sa demi-finale. OpĂ©rĂ©e des deux Ă©paules aprĂšs les JO, celle-ci n’a repris l’entraĂźnement que depuis peu et a ressenti quelques douleurs aprĂšs son premier combat remportĂ© et a prĂ©fĂ©rĂ© ne pas prendre le moindre risque. Pour l’instant, Katsuyuki Masuchi a dĂ©cidĂ© de ne doubler qu’une catĂ©gorie. Il s’agit des -48kg avec la prĂ©sence de Natsumi Tsunoda. Battue en finale ce samedi, la prĂ©sence de cette spĂ©cialiste du ne-waza Ă  Tashkent s’explique par son titre de championne du monde en titre. Une configuration strictement identique pour Joshiro Maruyama. Double champion du monde, le formidable technicien de chez Miki House ira chercher un troisiĂšme titre aux cĂŽtĂ©s d’Hifumi Abe, qui l’a battu dimanche en finale des -66kg aux pĂ©nalitĂ©s. Un combat attendu par beaucoup, mais loin des duels dĂ©jĂ  lĂ©gendaires que les deux meilleurs -66kg du monde nous ont offerts ces derniĂšres annĂ©es. En phase de reprise tous les deux aprĂšs leur titre respectif en 2021, ils seront Ă  coup sĂ»r bien plus tranchants et dĂ©terminĂ©s en octobre Ă  Tashkent, mĂȘme si ces deux incroyables judokas nous ont gratifiĂ© de mouvements d’une puretĂ© insolente un ippon-seoi-nage en sen no sen pour Abe lors du premier tour, un uchi-mata Ă  l’équerre pour Maruyama en demi-finale. Le duel entre Abe, chouchou des mĂ©dias et du public nippon, et Maruyama, adulĂ© pour son classicisme et sa sobriĂ©tĂ© made in Tenri» connaĂźt donc une nouveau dĂ©part. ArrivĂ©e prĂ©vue pour Paris 2024. En -73kg, Shohei Ono a donc prĂ©fĂ©rĂ© le Zen Nihon au championnat national. Un choix qui de fait empĂȘchait le gĂ©nie de Tenri d’aller chercher un quatriĂšme titre mondial cet automne. Mais est-ce au fond une prioritĂ© de celui dĂ©sormais considĂ©rĂ© au Japon comme le plus grand poids moyen de l’histoire du judo nippon ? Double champion olympique, triple champion du monde, ce dernier semble caler sa planification olympique sur celle de l’olympiade prĂ©cĂ©dente une annĂ©e de cĂ©sure avant un retour aux affaires ponctuĂ© de sorties rares mais toujours victorieuses. Si une retraite avait Ă©tĂ© envisagĂ©e avant Tokyo 2021, l’idĂ©e de rejoindre son sempai» de Tenri, Tadahiro Nomura, dans la lĂ©gende du judo avec trois titres olympiques a rapidement fait son chemin dans la tĂȘte du -73kg d’Asahi Kasei. Sensible Ă  la culture japonaise il est fan de sumo et Ă  l’histoire de sa discipline, Ono, par sa participation au Zen Nihon le 29 avril, donne ainsi l’impression de vouloir s’inscrire dans les traces de l’autre lĂ©gende du judo japonais des catĂ©gories de poids intermĂ©diaires. Un certain Isao Okano. NimbĂ© d’une aura presque intimidante – son dĂ©sir de ne jamais attirer la lumiĂšre Ă  soi et une maĂźtrise de ses Ă©motions qui confine Ă  l’ostentation renforce cette derniĂšre – Ono sortira sans doute peu Ă  l’international, comme il le fait depuis maintenant six ans. Une stratĂ©gie dont avait profitĂ© Soichi Hashimoto pour se positionner comme le n°1 alternatif en 2017, un titre de champion du monde Ă  la clĂ©. Bien dĂ©cidĂ© Ă  ne rien lĂącher, le spĂ©cialiste de sode-tsuri-komi-goshi aura, avec sa victoire dimanche, une nouvelle occasion d’aller chercher un titre planĂ©taire et de se vendre comme n°1 bis ou presque. En -81kg, Takanori Nagase a profitĂ© de ce championnat pour montrer aux deux jeunes loups que sont Sotaro Fujiwara et Takeshi Sasaki, impressionnants vainqueurs du Grand Chelem parisien en fĂ©vrier et en octobre dernier, qu’il restait le patron. Le ashi-guruma placĂ© Ă  Fujiwara en finale est une pure merveille, dans le plus pur style nagasĂ©en». Auparavant, Fujiwara avait dominĂ© Sasaki en demi-finale d’un ippon-seoi-nage. En -90kg, Kosuke Mashiyama, vainqueur du Grand Chelem de Bakou en octobre dernier sa premiĂšre sortie internationale seniors pour ce judoka de vingt-trois ans est un peu l’invitĂ© surprise d’une catĂ©gorie oĂč l’on attendait plus Sanshiro Murao, en or Ă  Paris en fĂ©vrier, voire le titulaire olympique de Tokyo, Shoichiro Mukai. Vainqueur de ces championnats du Japon, Mashiyama fait la diffĂ©rence avec Murao sur ce critĂšre pour valider son billet pour Tashkent. Reste deux cas Ă  analyser. L’absence, d’abord, de Genki Koga en -60kg. Vainqueur ce week-end de Naohisa Takato sur un amour de de-ashi-barai, le fils de la lĂ©gende Toshihiko n’est pour l’instant pas du voyage en Asie centrale, contrairement au lutin malin de Park 24, couronnĂ© Ă  Tokyo en juillet 2021. La faute Ă  une prestation terne lors des mondiaux 2021 de Budapest et Ă  sa cinquiĂšme place Ă  Paris en octobre ? L’autre cas est celui des -100kg. Forfait de derniĂšre minute pour blessure, le champion olympique Aaron Wolf n’a pas Ă©tĂ© retenu. Tout comme Ryunosuke Haga, vainqueur dimanche – et de fort belle maniĂšre ! – Ă  qui a Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ© Kentaro Iida, pourtant non classĂ© aux championnats du monde l’annĂ©e derniĂšre tout comme Ă  Paris Ă  l’automne dernier, et seulement » en bronze Ă  Bakou et Paris en fĂ©vrier. Est-ce une question gĂ©nĂ©rationnelle ? Haga n’a pourtant que trente ans. Iida, lui, vingt-trois. Sur les deux catĂ©gories des +78kg et +100kg, le toutes catĂ©gories » servira, comme d’habitude, de moment dĂ©cisif. Une catĂ©gorie des +100kg qui fut dimanche au cƓur d’une des sensations de l’évĂ©nement puisqu’un double hansokumake a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  Hyoga Ota et Tatsuru Saito en demi-finale ! Un championnat oĂč beaucoup de combats se jouĂšrent aux pĂ©nalitĂ©s. il y eut tout de mĂȘme de purs moments de judo, compilĂ©s dans cette vidĂ©o Navigation de l’article
Olympiquesont Ă©tĂ© nĂ©gatifs, ils sont devenus meilleurs entre les deux championnats du monde. À ce jour, les changements de rĂšgles n'ont pas permis d'augmenter les scores et de rĂ©duire les
PubliĂ© le 08 juillet 2022 Ă  12h00 Le karatĂ©ka Jessie Da Costa, frĂšre du champion olympique Steven Da Costa, vise une mĂ©daille aux Jeux mondiaux. Photo Denis Boulanger/FFK Souvent prĂ©sentĂ©s comme l’antichambre des Jeux Olympiques, les Jeux mondiaux ont dĂ©butĂ© ce jeudi 7 juillet, Ă  Birmingham États-Unis. VoilĂ  ce qu’il faut savoir sur cette compĂ©tition mĂ©connue du grand public. 1. Du karatĂ© Ă  la course de drones en passant par le tir Ă  la cordeLe parallĂšle avec les Jeux Olympiques est tentant. Les Jeux mondiaux, compĂ©tition organisĂ©e tous les quatre ans, voient des pays du monde entier s’affronter dans de nombreuses disciplines 37 pour ceux de 2022. Ils concernent, majoritairement, des disciplines non-olympiques seule l’escalade fait exception. Ainsi le karatĂ©, non conservĂ© pour Paris 2024 aprĂšs avoir Ă©tĂ© au programme des JO de Tokyo, en fait partie. Tir Ă  la corde, danse sportive, sumo, bowling et mĂȘme course de drones
 des sports anonymes en France cĂŽtoient d’autres disciplines plus connues. C’est la raison d’ĂȘtre des Jeux mondiaux, s’exclame Guillaume Pasquier, de la FĂ©dĂ©ration nationale des sports en milieu rural, organisme en charge du tir Ă  la corde en France. Cela permet Ă  plein de disciplines qui ne participent pas aux JO d’avoir leurs Jeux et de s’affronter de maniĂšre trĂšs compĂ©titive. C’est une occasion d’avoir de la visibilitĂ© pour ces sports et d’opposer les meilleurs mondiaux ». Car, qu’on ne s’y trompe pas Ce n’est pas du tir Ă  la corde de kermesse, mais de compĂ©tition ! »Cent dix dĂ©lĂ©gations prennent part Ă  ces Jeux mondiaux 2022 Ă  Birmingham États-Unis, reportĂ© d’un an Ă  cause de la covid. Le record dĂ©tenu par Wroclaw Pologne, lors de la derniĂšre Ă©dition en 2017, est donc battu. La confĂ©dĂ©ration iroquoise, engagĂ©e dans le tournoi de lacrosse, y participe pour la premiĂšre fois. CrĂ©ateurs de ce sport qui vient juste d’ĂȘtre introduit aux Jeux mondiaux, leur participation, logique, possĂšde une forte valeur symbolique. La course de drones, le breakdance, le kickboxing, le parkour ou encore le marathon en canoĂ« font Ă©galement leur L’esprit olympique On retrouve l’essence sportive de l’olympisme », confie Gilles Cherdieu, DTN de la FĂ©dĂ©ration française de karatĂ©. Reconnu par le ComitĂ© international olympique CIO, cet Ă©vĂ©nement conserve tous les codes de l’olympisme village, cĂ©rĂ©monies d’ouverture et de fermeture, organisĂ© tous les quatre ans, multisports et opposition entre des pays du monde entier. L’amateurisme, si cher Ă  Pierre de Coubertin, est Ă©galement conservĂ©. Tous les athlĂštes de notre sport s’accordent Ă  dire que les Jeux mondiaux sont la compĂ©tition la plus importante, confie Antoine Ducouret, manager des Ă©quipes de France de kayak-polo. C’est le mĂȘme format que les JO, la mĂȘme ambiance. »Ils apportent Ă©galement une visibilitĂ© pour des sports en recherche de lumiĂšre. Il y a une belle couverture des mĂ©dias, plus que pour les compĂ©titions internationales d’escalade, explique Alain CarriĂšre, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française de montagne et d’escalade. C’est bien pour l’exposition de notre sport mĂȘme si c’est incomparable avec les JO, la compĂ©tition reine. »Seule discipline olympique au programme avec le breakdance, qui participera aux JO pour la premiĂšre fois Ă  l’occasion de Paris 2024, la FFME en profite pour aguerrir ses espoirs. Nos jeunes, qui sont dĂ©jĂ  parmi les meilleurs mondiaux, participent aux Jeux mondiaux, ajoute Alain CarriĂšre. C’est une trĂšs belle expĂ©rience pour eux dans un contexte oĂč la pression sera moindre qu’aux Jeux Olympiques. Car ce seront nos potentiels reprĂ©sentants pour Paris 2024. » 3. Un tremplin vers les Jeux Olympiques ?Alors, participer aux Jeux mondiaux peut-il servir de tremplin pour devenir discipline olympique ? Gilles Cherdieu, DTN de la FĂ©dĂ©ration française de karatĂ©, n’est pas convaincu. C’est un atout mais pas un Ă©lĂ©ment essentiel. Quand on rentre dans le processus, c’est une autre bataille. C’est politique, le relationnel fait la diffĂ©rence car il faut convaincre. » Denis BoulangerLe prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française de montagne et d’escalade Alain CarriĂšre est Ă©galement de cet avis. Le CIO nous a vus aux Jeux mondiaux, compĂ©tition Ă  laquelle on participe depuis trĂšs longtemps. Mais ce qui l’a dĂ©cidĂ© de nous offrir le statut de discipline olympique a Ă©tĂ© le championnat du monde d’escalade organisĂ© Ă  Bercy en 2016. Nous avons ensuite participĂ© aux Jeux Olympiques de la jeunesse Ă  Buenos Aires en 2018 avant les Jeux de Tokyo ».Le golf, le skateboard, le basket-ball 3x3 et le breakdance ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s au programme olympique derniĂšrement sans ĂȘtre passĂ© par la case Jeux l’actualitĂ© sportive Lilian Gaubert
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Duhaut de son expĂ©rience, le Français peut juger les diffĂ©rences avec autres courses. "La plus grosse diffĂ©rence, c’est la vitesse. Il y a une dent de plus", explique Rossetto dans le
Les 12 membres du conseil exĂ©cutif de l’Agence mondiale antidopage AMA ont dĂ©cidĂ© Ă  l’unanimitĂ©, lundi 9 dĂ©cembre, d’exclure la Russie des Jeux olympiques et des championnats du monde pendant quatre ans. Ce n’est pas une surprise l’AMA suit son comitĂ© de rĂ©vision de la conformitĂ©, qui prĂ©conisait l’interdiction dans ces compĂ©titions du drapeau et de l’hymne russes, ainsi que la prĂ©sence d’officiels russes reprĂ©sentant les autoritĂ©s sportives ou athlĂštes pourront tout de mĂȘme participer, sous banniĂšre neutre, Ă  condition de dĂ©montrer leur non-implication dans les scandales de dopage qui entachent depuis des annĂ©es le sport pouvait difficilement prendre une autre mesure au vu des nombreuses irrĂ©gularitĂ©s relevĂ©es par ses enquĂȘteurs dans le systĂšme antidopage du pays. La Russie et son agence antidopage Rusada ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sanctionnĂ©es pour triche rĂ©currente, notamment Ă  la suite des Jeux d’hiver de Sotchi en 2014. Pour en finir avec les sanctions, l’AMA exigeait notamment de rĂ©cupĂ©rer avant la fin 2018 toutes les donnĂ©es de donnĂ©es falsifiĂ©es transmises en retardRusada a fini par obtempĂ©rer, avec retard, en janvier 2019. Les enquĂȘteurs de l’AMA ont par la suite acquis la certitude de la falsification des donnĂ©es transmises. Cette manipulation motive la dĂ©cision du 9 sanctions changent-elles la donne, par rapport Ă  celles dĂ©jĂ  prises contre la Russie pour les Jeux de Rio, en 2016, et les jeux d’hiver de Pyeongchang CorĂ©e du Sud en 2018 ? La situation est assez similaire Ă  celle des Jeux d’hiver en CorĂ©e du Sud, Ă  la diffĂ©rence que le mouvement olympique affiche une rĂ©elle unitĂ© sur le sujet, comme le prouve le vote Ă  l’unanimitĂ© du conseil exĂ©cutif de l’AMA, commente le spĂ©cialiste de l’olympisme Jean-Loup Chappelet, professeur Ă  l’Institut de hautes Ă©tudes en administration publique Ă  Lausanne. Il y avait encore quelques dissensions entre l’AMA et le ComitĂ© international olympique CIO en 2018. Elles sont gommĂ©es, le CIO appuie dĂ©sormais le verdict de l’AMA ».Rusada ou le comitĂ© olympique russe ont 21 jours pour faire appel de cette dĂ©cision devant le Tribunal administratif du sport TAS. Mais le TAS devrait valider cette dĂ©cision, car la procĂ©dure de l’AMA est solide », estime Jean-Loup fĂ©dĂ©rations internationales dĂ©cideront d’exclure les athlĂštesLe feuilleton n’est pas pour autant terminĂ©. Le CIO doit transmettre le dossier aux fĂ©dĂ©rations internationales, qui se prononceront sur l’exclusion ou pas des athlĂštes. En 2016, les instances mondiales de l’athlĂ©tisme et de l’haltĂ©rophilie s’étaient montrĂ©es les plus sĂ©vĂšres, excluant quasiment tous les champions russes. Pour les Jeux olympiques de Tokyo, en 2020, et les Jeux d’hiver de PĂ©kin, en 2022, des athlĂštes russes pourront concourir, Ă  condition de ne pas ĂȘtre impliquĂ©s dans les rĂ©centes falsifications de donnĂ©es, ni dans les programmes dĂ©crits par les rapports McLaren, ces documents qui ont rĂ©vĂ©lĂ© le systĂšme de dopage russe. Il reste du temps jusqu’aux Jeux de Tokyo, souligne Jean-Loup Chappelet. Des athlĂštes, Ă  titre individuel, contesteront sans doute leur exclusion devant le TAS ». Pour Pyeongchang, en 2018, 13 athlĂštes avaient Ă©tĂ© blanchis par l’instance juridique suisse avant d’ĂȘtre refusĂ©s in fine par le CIO. 168 d’entre eux avaient participĂ© sous banniĂšre neutre, enlevant 17 mĂ©dailles dont deux d’ dĂ©cision de l’AMA interdit Ă©galement Ă  la Russie d’organiser des grandes compĂ©titions sur son sol. Ce qui remet en cause le championnat du monde de volley masculin de 2022, ou le Mondial de hockey sur glace homme de 2023 qui devaient s’y dĂ©rouler. CĂŽtĂ© sport fĂ©minin, les candidatures russes pour les Mondiaux de hockey sur glace en 2021 et de basket en 2022, sont aussi compromises. Les quatre matchs de l’Euro de football 2020 prĂ©vus Ă  Saint-PĂ©tersbourg ne sont en revanche pas concernĂ©s, la compĂ©tition ne figurant pas dans la liste des Ă©vĂ©nements majeurs » dĂ©finis par l’AMA.
Alorsque demain nous serons Ă  100 jours de l’ouverture des JO en Chine, les mĂ©dailles olympiques, appelĂ©es « Tong Xin » (Ensemble nous ne formons qu’un), ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es durant la cĂ©rĂ©monie « Ensemble pour un avenir commun » aujourd’hui Ă  PĂ©kin. « Les mĂ©dailles sont composĂ©es de cinq cercles et d’un centre.
Les JOJ s'adressent aux jeunes athlĂštes du monde entier ĂągĂ©s de 15 Ă  18 ans. Tout comme les Jeux Olympiques, ils se tiennent tous les quatre ans. Ils ont lieu la mĂȘme annĂ©e que les JO, l'Ă©dition des JOJ d'Ă©tĂ© prenant place l'annĂ©e des JO d'hiver et vice versa. A noter que, suite Ă  l'approbation de l'Agenda 2020 par la Session du CIO en dĂ©cembre 2014, la tenue des JOJ passera dans le futur Ă  une annĂ©e non olympique, Ă  commencer par les 4es JOJ d'Ă©tĂ© qui de 2022 seront reportĂ©s Ă  2023. Les JOJ d'Ă©tĂ© de Nanjing 2014 ont accueilli prĂšs de 3'800 jeunes athlĂštes alors que les JO de Londres 2012 ont rĂ©uni plus de 10’500 athlĂštes. Les JOJ d’étĂ© et d’hiver durent respectivement 12 et 10 jours alors que les JO peuvent durer jusqu’à 16 jours. Le programme des sports repose sur celui des Jeux Olympiques, avec 28 sports pour les Jeux d’étĂ© et sept pour les Jeux d’hiver. Par contre, les Ă©preuves diffĂšrent afin de s’adapter aux tranches d’ñges et intĂ©rĂȘts des jeunes athlĂštes. Les JOJ intĂšgrent Ă©galement un programme culturel et Ă©ducatif nommĂ© Learn & Share » apprendre et partager. En savoir plus C'est quoi, les JOJ ? Jeux Olympiques de la Jeunesse
Natationmarathon. le 06 novembre 2020. Lors des trois premiĂšres Ă©ditions des Jeux Olympiques de l’ùre moderne, toutes les compĂ©titions de natation Ă©taient pratiquĂ©es en « milieu naturel », puisque les piscines n’existaient pas. DĂšs 1908, les Ă©preuves sont organisĂ©es en piscine, et les compĂ©titions organisĂ©es en eau libre ne
Pour la premiĂšre fois dans notre Goal 50, Marquinhos a semblĂ© trĂšs touchĂ© lors de la remise de son prix. Mais le BrĂ©silien ne veut pas s'arrĂȘter en si bon chemin. Marquinhos est le seul joueur du Paris Saint-Germain et de Ligue 1 faisant partie du classement du Goal 50 cette annĂ©e, qui vous sera rĂ©velĂ© tout au long de cette semaine. Un constat difficile pour les champions de France et le championnat domestique alors que Zlatan Ibrahimovic, Javier Pastore, Marco Verratti et Thiago Silva reprĂ©sentaient l'Hexagone la saison derniĂšre. Un rĂ©sultat qui rĂ©flĂšte tout de mĂȘme l'exposition mĂ©diatique du football français Ă  travers le monde. MalgrĂ© tout, Marquinhos - 49e en 2016 - marque son entrĂ©e grĂące Ă  une progression exponentielle, qui fait de lui l'un des dĂ©fenseurs les plus suivis d'Europe. En nĂ©gociations pour prolonger son contrat avec le PSG, le BrĂ©silien vit l'un de ses meilleurs dĂ©but de saison dans la capitale. Une place mĂ©ritĂ©e, qui ne demande qu'Ă  ĂȘtre confirmĂ©e. Qu'est-ce que le Goal 50 ? Qu'est-que cela fait de se dire que vous faites partie des 50 meilleurs joueurs du monde ? Marquinhos C'est un grand honneur. Quand le PSG m'a annoncĂ© ça, j'Ă©tais trĂšs surpris car je connais l'importance d'un classement comme celui-ci. Cela veut dire que je suis sur le bon chemin, je dois continuer Ă  travailler comme ça. Je ne doit pas enlever mes pierres et mettre de la terre comme on dit au BrĂ©sil. Je dois continuer Ă  travailler, Ă  ĂȘtre sur la bonne route pour espĂ©rer recevoir encore ce prix la saison prochaine. Vous ĂȘtes le seul parisien cette annĂ©e, le seul joueur de Ligue 1, pour le Goal50 vous ĂȘtes donc le meilleur joueur du championnat... C'est incroyable... incroyable. Je n'ai pas de mots pour expliquer ça, c'est un honneur. Je vais ramener le trophĂ©e Ă  la maison et j'en suis trĂšs heureux. La saison a trĂšs bien commencĂ© pour moi, c'est une distinction individuelle mais j'espĂšre que collectivement, ça va suivre Ă©galement. Comment pouvez-vous expliquer que vous ĂȘtes le seul parisien dans le Goal50 cette annĂ©e ? Je ne sais pas. Il y a des stars ici Ă  Paris qui font du bon travail avec leur sĂ©lection et en club. Il y en a mĂȘme qui sont arrivĂ©s en finale de l'Euro Blaise Matuidi, ndlr. Je pense que cela se joue sur des dĂ©tails. Moi, j'ai Ă©tĂ© champion olympique, titulaire Ă  Paris, en sĂ©lection, ça veut dire quelque chose quand mĂȘme. Pensez-vous que votre mĂ©daille d'or aux Jeux Olympiques a fait la diffĂ©rence ? Oui aussi. Tout le monde sait qu'on passe toujours pas des Ă©preuves quand on est joueur et que sur le terrain tu dois faire de ton mieux pour les surmonter. Les Jeux Olympiques, c'est trĂšs difficile, c'est un tournoi qui a son importance, mĂȘme au BrĂ©sil car on avait jamais ramenĂ© la mĂ©daille d'or. Il y a toujours eu de bonnes gĂ©nĂ©rations, mais on n'avait jamais rĂ©ussi Ă  gagner. On l'a fait ! J'ai fait un bon travail lĂ -bas je crois, avec mes prestations Ă  Paris, la sĂ©lection principale du BrĂ©sil, ça me permet d'ĂȘtre ici aujourd'hui. On a une surprise pour toi... vidĂ©o de sa femme Il regarde la vidĂ©o du message de sa femme En plus je sais quand elle a fait ça, elle s'est mise dans la chambre, elle s'est enfermĂ©e et je me suis dit "qu'est-ce qui se passe lĂ -bas ?" rires. Carol est une personne trĂšs importante pour moi. Depuis qu'elle est avec moi, je suis devenu un homme. Tout ça se voit sur le terrain, je prends mes responsabilitĂ©s. Je suis plus mature en dehors et ça se traduit sur le terrain. Elle a un rĂŽle trĂšs important car elle est lĂ  dans les bons moments, mais aussi dans les mauvais pour me soutenir et me pousser vers l'avant. Messi, Ronaldo et les anciens vainqueurs du Goal 50 Depuis que vous ĂȘtes revenu des Jeux Olympiques, on sent que vous ĂȘtes un autre homme, beaucoup plus heureux... C'est vrai et je pourrais presque rĂ©pondre en vous montrant le trophĂ©e. Quand quelqu'un est heureux ça se voit. Et en ce moment, je suis trĂšs heureux Ă  Paris. Tout va bien pour moi, j'enchaine les matches, j'ai eu la mĂ©daille d'or, mes prestations sur le terrain sont bonnes... ça aide beaucoup. Surtout en dehors, ça va trĂšs bien. Cet Ă©tĂ©, je me suis mariĂ©, je suis trĂšs heureux. En ce moment, j'ai juste Ă  prier et remercier Dieu. Kia Joorabchian, qui travaille avec votre agent, nous a confiĂ© que derriĂšre Sergio Ramos, vous Ă©tiez certainement le meilleur dĂ©fenseur du monde. Estimez-vous faire partie de cette catĂ©gorie de joueur ? C'est dur de parler de moi-mĂȘme. Je vous laisse faire ça et parler de mes qualitĂ©s, dire oĂč je suis dans la hiĂ©rarchie. Moi, j'aime avoir les pieds sur terre, je connais le chemin qu'il me reste Ă  accomplir. Ce trophĂ©e montre que je commence Ă  rĂ©aliser les objectifs que j'avais quand j'Ă©tais enfant ĂȘtre professionnel, jouer avec le BrĂ©sil et Ă©voluer dans une bonne Ă©quipe en Europe. Maintenant, je vais essayer d'Ă©crire mon histoire en allant chercher des titres personnels et collectifs. Sur mes prestations, c'est vous qui allez dĂ©cider si je suis devant ou derriĂšre quelqu'un. Si vous aviez le pouvoir de choisir un joueur pour rejoindre Ă  Paris, vous choisiriez qui ? Je dirais Neymar. C'est mon ami, mais c'est surtout grĂące Ă  ses qualitĂ©s. Il peut faire des diffĂ©rences Ă  tout moment, c'est un joueur important en sĂ©lection, et en plus il est jeune donc il peut progresser. Propos recueillis par LoĂŻc Tanzi
Lasemaine prochaine le Portugal sera le théùtre des derniĂšres compĂ©titions internationales de voile avant les Jeux Olympiques de Tokyo. En 470 (dĂ©riveur double) les Ă©quipages sĂ©lectionnĂ©s pour les Jeux, Camille Lecointre / Aloise Retornaz et Kevin Peponnet / Jeremie Mion, disputeront leur championnat d’Europe Ă  Vilamoura du 2 au 7 mai. GĂ©raldine Letz est chercheuse en sciences de l'information et de la communication Ă  l’universitĂ© de Lorraine. Elle est spĂ©cialisĂ©e sur la question du sport et du handicap. Selon l’universitaire, la visibilitĂ© rĂ©duite des Jeux paralympiques s’explique en partie par leur Ă©mergence tardive. La premiĂšre session s’est, en effet, tenue Ă  Rome en 1960. Un suivi mĂ©diatique s’est ensuite progressivement mis en place, mais de maniĂšre sporadique. C’est Ă  partir des annĂ©es 2010 que les mĂ©dias commencent Ă  porter un rĂ©el intĂ©rĂȘt aux Jeux paralympiques. Davantage de moyens sont mis en Ɠuvre pour relayer l’actualitĂ© des Jeux. â–șâ–șâ–ș Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le mĂ©dia de la RTBF qui dĂ©goupille l’actualitĂ© d’un point de vue fĂ©ministe DeuxiĂšme frein Ă  la visibilitĂ© mĂ©diatique de l’évĂ©nement l’aspect Ă©conomique, explique GĂ©raldine Letz. Les Jeux olympiques et paralympique s’inscrivent dans une logique de sport spectacle, par consĂ©quent, les mĂ©dias investissent de l’argent et attendent qu’il y ait un retour sur investissement. Les industries mĂ©diatiques craignent un dĂ©sintĂ©rĂȘt du public, du fait du manque de connaissance sur certaines disciplines ou du manque de connaissance sur le handicap. Pour la chercheuse, la problĂ©matique centrale des mĂ©dias est "Comment mettre en avant des corps qui ne rĂ©pondent pas aux moules normatifs de la sociĂ©tĂ© ?". L’enjeu est de permettre une visibilitĂ© "accessible et comprĂ©hensible par tous". Trouver l’angle juste Autre enjeu mĂ©diatique mettre en scĂšne et filmer les personnes en situation de handicap sans tomber dans le pathos. "Lorsqu’on voit des reportages Ă  la tĂ©lĂ©vision, ça peut vite aller dans le pathos si le handicap fait suite Ă  un accident", dĂ©taille l’universitaire. Pour les Jeux de Londres en 2012, le Royaume-Uni a dĂ©cidĂ© de filer la mĂ©taphore du super-hĂ©ros. Avec la chaĂźne publique Channel 4, le pays a organisĂ© une campagne de publicitĂ© massive sur la thĂ©matique “Meet the Superhumans”. En 2016, le modĂšle est repris pour les Jeux de Rio en ajoutant une ouverture sur la vie quotidienne. Pour la chercheuse, l’objectif est de montrer "que l’approche capacitaire n’est pas seulement dans le stade, mais que l'athlĂšte est une personne comme une autre". Le fait de montrer les athlĂštes et de les identifier avec cette Ă©tiquette de hĂ©ros permet de crĂ©er un modĂšle comprĂ©hensible par tous. "On connait tous un super-hĂ©ros ou une super-hĂ©roĂŻne et on sait ce que ça cache derriĂšre, sur les blessures et la vie stigmatisĂ©e". Mais la mĂ©taphore est ambigĂŒe elle permet certes une identification du public aux athlĂštes, cependant cela rĂ©duit les sportifs en situation de handicaps Ă  ce statut. "Les athlĂštes avec qui j’ai discutĂ© ne se considĂšrent pas comme des super-hĂ©ros. Ils veulent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des athlĂštes Ă  part entiĂšre. Comme les athlĂštes valides, ils s’entraĂźnent dur, sans forcĂ©ment avoir les mĂȘmes moyens derriĂšre". Guillaume Gobert, le porte-parole du Belgian paralympic commitee BPC pointe Ă©galement du doigt une couverture parfois inĂ©galitaire des sportifs. "On voit que si l’athlĂšte n’est pas connu, beaucoup dĂ©pend de son histoire d’oĂč il a eu son handicap etc. Si l’histoire n’est pas trĂšs spectaculaire, il est vite moins intĂ©ressant". Le communicant se souvient de Marieke Vervoort. "L’athlĂšte avait une histoire particuliĂšre, et donc des performances qui n'Ă©taient peut-ĂȘtre pas importantes pour elle Ă©taient mĂ©diatisĂ©es comme si elle avait gagnĂ© le championnat du monde". Le BPC prĂ©pare et envoie les athlĂštes aux Jeux paralympiques, aux compĂ©titions internationales et aux championnats du monde. L’organisation s’est aussi fixĂ©e comme objectif de visibiliser le handisport en Belgique, afin que "toute personne en situation de handicap puisse pratiquer un sport Ă  son niveau et inspirer autour de lui ou elle". â–șâ–șâ–ș Pour recevoir les informations des Grenades via notre newsletter, n’hĂ©sitez pas Ă  vous inscrire ici Une visibilitĂ© accrue En 2012, alors que les Jeux olympiques sont largement diffusĂ©s, les Jeux paralympiques fin aoĂ»t attirent moins les camĂ©ras. De nombreuses contestations Ă©clatent et dĂ©noncent le manque de couverture mĂ©diatique. "La cĂ©rĂ©monie d’ouverture et de clĂŽture ainsi qu’un match de cĂ©cifoot avaient Ă©tĂ© les seules diffusions sur France TĂ©lĂ©vision", prĂ©cise GĂ©raldine Letz. Pour les Jeux suivants Ă  Rio, il y a un effort mĂ©diatique. Plusieurs centaines d’heures des Jeux sont diffusĂ©es sur la chaĂźne publique française. On n’est plus pris comme des handisportifs, on est pris pour des sportifs En Belgique, les Jeux ont commencĂ© Ă  ĂȘtre suivis Ă  partir des Jeux de Londres, retrace Guillaume Gobert. Aujourd’hui, il remarque une vraie Ă©volution dans la couverture des Jeux. Les moyens mis en place augmentent on envoie davantage de journalistes. "On voit une trĂšs grande diffĂ©rence entre Londres [...] et Tokyo. La derniĂšre update, c’est qu’on aura huit Ă©quipes de tĂ©lĂ©vision Ă  Tokyo". Les dispositifs mis en place par les mĂ©dias aussi ont Ă©voluĂ©. " La RTBF va faire des directs chaque jour, pendant plusieurs heures. La VRT prĂ©pare plusieurs directs en tĂ©lĂ©vision et en ligne. [...] Ils font beaucoup plus qu’avant". Le porte-parole remarque Ă©galement une meilleure mĂ©diatisation du handisport en dehors des pĂ©riodes de Jeux. Bien qu’en tĂ©lĂ©vision, cela soit encore rare, de plus en plus de directs en ligne diffusent des compĂ©titions de handisport. Joachim GĂ©rard, est classĂ© troisiĂšme au ranking mondial de tennis en chaise. En aoĂ»t, il participera aux Jeux paralympiques pour la quatriĂšme fois. Avoir de la visibilitĂ© mĂ©diatique est primordial pour l’athlĂšte. "C’est un cercle vertueux. Ça me permet d’avoir des sponsors, les sponsors permettent d’avoir de l’argent, l’argent permet d’avoir des rĂ©sultats et les rĂ©sultats permettent d’avoir de la mĂ©diatisation". Comment mettre en avant des corps qui ne rĂ©pondent pas aux moules normatifs de la sociĂ©tĂ© ? Mais ce mĂȘme cercle peut devenir vicieux sans mĂ©diatisation, il y a un accĂšs plus difficile aux sponsors. Il a observĂ© l’évolution de sa couverture mĂ©diatique et celle du handisport. "On n’est plus pris comme des handisportifs, on est pris pour des sportifs. On voit le changement dans les mĂ©dias mais aussi dans le regard des spectateurs". Satisfait de sa mĂ©diatisation, il dĂ©plore tout de mĂȘme un manque d’intĂ©rĂȘt pour le handisport plus largement. "Je pense que la couverture mĂ©diatique pourrait ĂȘtre beaucoup plus rĂ©pandue Ă  d’autres athlĂštes qui ont d’aussi bons ou de meilleurs rĂ©sultats que moi. Sur ce point, je suis déçu. La mĂ©diatisation s’arrĂȘte Ă  un ou deux sportifs, alors que tous le mĂ©riteraient". Et les femmes ? Une Ă©tude de l’UNESCO en 2018 rĂ©vĂšle qu’en sport, les femmes ne reçoivent que 4% de la couverture mĂ©diatique. Les Jeux olympiques est l’un des rares moments oĂč les sportives valides font la une. Mais quelle une ! Le rapport montre Ă©galement que leur mĂ©diatisation est stĂ©rĂ©otypĂ©e et sexiste. Les articles se focalisent sur leur apparence et leur vie privĂ©e. Ils valorisent le physique des sportives au dĂ©triment de leurs performances. Cette couverture complique l’hĂ©roĂŻsation de ces athlĂštes. Les termes les plus souvent associĂ©s aux sportives valides dans les mĂ©dias sont "ĂągĂ©e", "enceinte" ou "mariĂ©e", selon une Ă©tude de Cambridge de 2016 sur les mĂ©dias anglophones. Quant aux hommes, ce sont les termes "fort", "grand" ou "rapide". On joue encore un peu sur les clichĂ©s attachĂ©s au corps fĂ©minin. On joue sur l’érotisation du corps fĂ©minin, sur la fĂ©minitĂ©. L’image de la mĂšre aussi. Les articles et les photos vont s’attacher Ă  ça Les para-athlĂštes fĂ©minine cumulent les problĂ©matiques mĂ©diatiques liĂ©s Ă  leur statut de femme, ainsi que ceux liĂ©s Ă  leur statut d’athlĂšte en situation de handicap. A l’instar des athlĂštes paralympiques hommes, ces sportives sont sujettes Ă  une visibilitĂ© mĂ©diatique moindre ; et comme les athlĂštes valides femmes, elles rencontrent une couverture mĂ©diatique centrĂ©e sur leur vie quotidienne et leur physique. Pour GĂ©raldine Letz, "on joue encore un peu sur les clichĂ©s attachĂ©s au corps fĂ©minin. On joue sur l’érotisation du corps fĂ©minin, sur la fĂ©minitĂ©. L’image de la mĂšre aussi. Les articles et les photos vont s’attacher Ă  ça. Pour beaucoup d’athlĂštes avec prothĂšse, on est dans la mise avant de la fĂ©minitĂ©. Dans les photos, la prothĂšse est soit façonnĂ©e de façon artistique ou soit gommĂ© par la mise en scĂšne". La chercheuse a Ă©tudiĂ© le cas de Marie-AmĂ©lie Lefur, para-athlĂšte et aujourd’hui prĂ©sidente du ComitĂ© paralympique et sportif français. Elle explique que la sportive "avait un tatouage papillon sur le ventre et de nombreuses photos Ă©taient centrĂ©es sur ça". Mais l’universitaire convient que l’érotisation de l’athlĂšte est moins prĂ©sente depuis les Jeux de Tokyo.
LeBrĂ©sil accueille la Coupe du monde 2014 et les JO 2016 ; la Russie les JO d’hiver 2014 et la Coupe du monde 2018 ; la Chine les JO 2008, l’Afrique du Sud la Coupe du monde 2010, le Qatar la Coupe du monde 2022. À quoi s’ajoutent les Jeux du Commonwealth organisĂ©s en Inde en 2010. La CorĂ©e du Sud accueillera les JO d’hiver 2018 et le Japon les
Veni, Vidi, VIDTSi », tel Ă©tait le verdict aprĂšs le titre mondial de pentathlon en salle de Noor Vidts Ă  Belgrade. Comment la Vilvordienne a-t-elle remportĂ© sa premiĂšre mĂ©daille d’or dans un grand championnat ? Et quelle est sa marge de progression ? une athlĂšte belge, un titre mondial en salle est de toute façon une performance exceptionnelle. Seule Tia Hellebaut y Ă©tait parvenue et c’était lĂ  aussi sur le pentathlon, en 2008. En soi, la mĂ©daille d’or de Noor Vidts n’est pas une surprise absolue puisqu’elle avait dĂ©jĂ  remportĂ© l’argent aux Championnats d’Europe en 2021 et qu’elle avait surtout terminĂ© quatriĂšme aux Jeux olympiques de Tokyo l’étĂ© dernier. Aux Championnats d’Europe, seule Nafi Thiam l’a prĂ©cĂ©dĂ©e, et Ă  Tokyo, Thiam de nouveau et les athlĂštes nĂ©erlandaises Anouk Vetter et Emma trois athlĂštes manquaient Ă  l’appel Ă  Belgrade. Parmi les dix premiĂšres de l’heptathlon olympique, seule l’AmĂ©ricaine Kendell Williams troisiĂšme au classement final des Championnats du monde Ă©tait prĂ©sente en Serbie. Les autres concurrentes directes de Vidts aux Championnats du monde en salle Ă©taient toutes plus jeunes que la Belge de 25 ans. Adrianne Sulek, sa premiĂšre dauphine, a 22 ans, Holly Mills, la quatriĂšme, est ĂągĂ©e de 21 ans, Dorota SkrivanovĂĄ, la cinquiĂšme, de 23 ans, Claudia Conte, la sixiĂšme, de 22 ans, Leonie Cambours, la septiĂšme, de 21 ans et enfin Sarah Lagger, la huitiĂšme, a soufflĂ© 22 bougies rĂ©cemment. Seule Katarina Johnson Thompson, 29 ans, possĂ©dait un meilleur record personnel Ă  son actif. Mais la Britannique a Ă©tĂ© victime de blessures pendant deux ans et a Ă©galement Ă©tĂ© contrainte Ă  l’abandon sur la piste de Belgrade. Face Ă  cette opposition, Vidts s’est finalement montrĂ©e Ă  la hauteur de son statut de encore que son titre mondial, c’est le score final de obtenu par l’athlĂšte de Vilvorde qui a marquĂ© les esprits. Elle a terminĂ© les cinq Ă©preuves avec 4929 points, soit 78 points de plus que la Polonaies Sulek 4851. Il faut remonter Ă  l’édition 2010 pour trouver trace d’un championnat du monde du pentathlon remportĂ© avec une telle marge. C’était Jessica Ennis-Hill qui avait devancĂ© sa premiĂšre dauphine avec 86 Vidts a Ă©galement obtenu 249 points de plus que la troisiĂšme, Kendell Williams 4680. C’est la deuxiĂšme plus grande diffĂ©rence entre une mĂ©daillĂ©e d’or et de bronze lors d’un Mondial en salle. Seule la lĂ©gende suĂ©doise Carolina KlĂŒft avait fait mieux en 2003. 289 points la sĂ©paraient de la troisiĂšme. Compte tenu de la faible concurrence, ce n’est donc pas non plus illogique que l’avance de Vidts soit aussi importante. Ce qui est sans doute le plus impressionnant dans sa performance est sa progression personnelle puisqu’elle amĂ©liorĂ© son record personnel de 138 points par rapport Ă  son titre de vice-championne d’Europe de l’an dernier. 4791 points pour 4929 ce vendredi Elle a Ă©galement amĂ©liorĂ© de 25 points le record belge de la double championne olympique d’heptathlon Nafi Thiam 4929 contre les 4904 points de Nafi aux championnats d’Europe en 2021. Il faut nĂ©anmoins nuancer le contexte en rappelant que la LiĂ©geoise n’a rĂ©alisĂ© que quelques pentathlons Ă  haut niveau dans sa carriĂšre. Avant de battre le record belge lors des championnats d’Europe 2021, elle ne s’était plus alignĂ©e sur la discipline depuis les championnats d’Europe 2017 oĂč elle avait dĂ©jĂ  dĂ©crochĂ© l’or avec 4870 points. Avec un total de 4929 points, Noor Vidts devient la sixiĂšme meilleure athlĂšte de tous les temps au pentathlon et la dixiĂšme meilleure note finale de tous les temps. Les cinq femmes qui la devancent sont toutes, sauf une, devenues championnes du monde ou championnes olympiques du pentathlon et/ou de l’heptathlon. Un bel encouragement pour l’avenir 5013 points Championnat du monde d’Istanbul 2012 Nataliya Dobrynska – championne olympique d’heptathlon 2008, championne du monde de pentathlon 2012. 5000 points Championnat d’Europe de Prague 2015 Katarina Johnson-Thompson – championne du monde d’heptathlon 2019 et du pentathlon 2018. 4991 points Berlin 1992 Irina Belova – argent aux Jeux olympiques 1992, bronze aux Championnat du monde de l’heptathlon en 1991. 4965 points Championnat du monde d’Istanbul 2012 Jessica Ennis-Hill – championne olympique de l’heptathlon en 2012, argent aux Jeux olympiques de 2016, championne du monde de l’heptathlon en 2009, 2011 et 2015, championne du monde du pentathlon en 2010 4948 points Championnats d’Europe 2005 Madrid Carolina KlĂŒft – championne olympique de l’heptathlon en 2004, championne du monde de l’heptathlon en 2003, 2005 et 2007, championne du monde du pentathlon en 2002. Noor Vidts rĂ©alise donc par la mĂȘme occasion la meilleure performance dans le classement de tous les temps de l’athlĂ©tisme belge dans une compĂ©tition en salle. C’est une place de mieux que la septiĂšme de Tia Hellebaut au saut en hauteur, avec 2m05 septiĂšme meilleur saut de tous les temps. Jusqu’oĂč Noor Vidts peut-elle progresser ? La jeune athlĂšte est ĂągĂ©e de 25 ans. Elle s’est rĂ©vĂ©lĂ©e sur le tard puisqu’elle a jouĂ© au basket jusqu’à l’ñge de 18 ans, en combinaison avec l’athlĂ©tisme. Une fracture de stress au dos, subie lors de l’Hypomeeting de Götzis en 2018, a freinĂ© son dĂ©veloppement pendant un an. A cĂŽtĂ© de sa carriĂšre d’athlĂšte, Noor Vidts est toujours Ă©tudiante en bio-ingĂ©nierie. Noor Vidts s’élance vers un titre mondial en salle.© iStock A Belgrade, Vidts a remportĂ© le 60 mĂštres haies, le lancer du poids et le 800 mĂštres, ce qu’aucun champion du monde en salle n’a jamais rĂ©alisĂ© auparavant Ă©tant donnĂ© la combinaison difficile de deux Ă©preuves de course et d’une Ă©preuve de lancer. Elle a su gĂ©rer ces disciplines diffĂ©rentes grĂące Ă  sa grande explosivitĂ© et Ă  sa bonne technique. Des atouts utiles aussi pour l’heptathlon. Le fait que Vidts soit la plus rapide dans les deux Ă©preuves de course n’est pas non plus une surprise puisqu’ aux derniers JO, elle avait dĂ©jĂ  terminĂ© cinquiĂšme du 100 m haies 13″17, deuxiĂšme du 200 m 23″70 et quatriĂšme du 800 m 2’09″05, en Ă©tablissant Ă  chaque fois un nouveau record personnel. L’ex-sauteuse de haies Eline Berings ne tarit pas d’éloges sur la lĂ©gĂšretĂ©, la dĂ©contraction et la vitesse intrinsĂšque de Noor Vidts. La nouvelle championne du monde de l’heptathlon peut sans doute encore progresser. Elle peut notamment s’amĂ©liorer sur ses dĂ©parts de course. Sur le 100m haies, elle peut certainement viser les 13″10. Sur le 60m, elle peut aussi courir plus rapidement que ses 8″15 Ă  Belgrade », estime Eline Berings. La grande force de Vidts est d’ĂȘtre trĂšs polyvalente et de ne pas perdre trop en efficacitĂ© sur les Ă©preuves de sauts et de lancers. À Belgrade, elle a remportĂ© le lancer de poids et s’est classĂ©e deuxiĂšme du saut en hauteur et en longueur. Aux Jeux olympiques, elle avait respectivement pris les septiĂšme et quatriĂšme places dans ces Ă©preuves. Si elle peut s’amĂ©liorer encore dans ces Ă©preuves, c’est surtout sur le lancer du javelot, son point faible, qu’elle a forcĂ©ment la plus grande marge de progression. À Tokyo, elle avait battu son record personnel avec un jet Ă  41m80, mais il ne lui avait permis de prendre que la dix-huitiĂšme place du concours. A titre de comparaison, Nafi Thiam avait lancĂ© le javelot Ă  54m68 mĂštres et possĂšde un record personnel Ă  59m32. Les scores de Thiam Ă©taient Ă©galement plus Ă©levĂ©s dans les autres Ă©preuves de sauts et de lancers PR de 2m02 contre 1m84 pour Vidts au saut en hauteur, 15m41 contre 14m33 au lancer de poids, et 6m86 contre 6m60 au saut en longueur, mais la Wallonne est une moins bonne coureuse. Si Vidts peut amĂ©liorer tous ses scores, et elle devrait en principe y parvenir sauf blessures, surtout dans l’épreuve du javelot, alors elle pourra ambitionner d’autres titres internationaux. Selon son entraĂźneur Fernando Oliva, Vidts ne devrait pas arriver Ă  sa maturitĂ© physique et technique avant les Jeux de Paris en 2024. Elle aura alors 28 ans. null© iStock La native du Brabant flamand possĂšde Ă©galement une autre qualitĂ© Ă©norme. Comme son coach, elle ne pense qu’en termes de processus et se fixe pas trop sur le rĂ©sultat quand il n’a pas nĂ©cessairement de l’importance. Lorsque la pression est forte, elle sait aussi s’en accommoder. Selon ses dires, elle peut toujours donner un petit peu plus lors des championnats. C’était aussi visiblement le cas Ă  Belgrade. Elle s’amuse, elle rit et cela se voit sur son corps puisque ses muscles sont dĂ©contractĂ©s en permanence. Mais avec le temps et les attentes, la pression augmentera. Vidts devrait sans doute la supporter, mĂȘme si l’on ne peut jamais en ĂȘtre sĂ»r Ă  100% . Prochain objectif viser une mĂ©daille Ă  court terme sur un grand championnat en extĂ©rieur. Sesobjectifs sont clairs : rĂ©ussir les championnats du monde 2003, organisĂ©s Ă  Paris, et les JO d'AthĂšnes, en 2004. Pour cela, entraĂźneurs et athlĂštes seront liĂ©s Ă  la FFA par Accueil Hauts-de-France Marcq - Lambersart À quelques mois de l’ouverture de ceux de Tokyo, la Croix Blanche a organisĂ© une semaine spĂ©ciale dĂ©diĂ©e aux JO. L’occasion pour les Ă©lĂšves de rencontrer d’anciens sportifs et un journaliste. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 0h13 TV - Streaming Mask Singer» quelles personnalitĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©masquĂ©es dĂšs le premier Ă©pisode? 22h49 Dunkerque Meurtre de Cassel les trois suspects, dont un adolescent de 16 ans mis en examen et incarcĂ©rĂ©s 22h37 France Doctolib l’Ordre des mĂ©decins demande de renforcer les rĂšgles d’inscription 21h59 Hauts-de-France Jonathan Destin, un ambassadeur » qui a fait avancer les choses » 21h45 France Sans le bouclier tarifaire», le gaz coĂ»terait deux fois plus cher en France Toute l'info en continu > EntreJeux olympiques, Championnats du monde, National League et draft de la NHL, les sujets chauds ne manqueront pas en 2022. Quels seront les hockeyeurs suisses qui marqueront cette annĂ©e? Au fil du temps, les Jeux Olympiques et Paralympiques sont devenus le plus grand Ă©vĂ©nement et rassemblement sportif du monde offrant un spectacle unique au rythme des exploits des plus grands champions. Les Jeux Olympiques et Paralympiques d’étĂ© de 2016 Jeux de la XXXIe Olympiade de l’ùre moderne seront cĂ©lĂ©brĂ©s en 2016 Ă  Rio de Janeiro, au BrĂ©sil et auront lieu du 5 au 21 aoĂ»t 2016. Les Jeux comprendront 28 sports dont le rugby Ă  sept et le golf, ajoutĂ©s par le CIO en 2009. Ces Jeux Olympiques et Paralympiques d’étĂ© seront les premiers Ă  se dĂ©rouler en AmĂ©rique du Sud et les troisiĂšmes Ă  se dĂ©rouler dans l’hĂ©misphĂšre sud, aprĂšs ceux de Melbourne en 1956 et ceux de Sydney en 2000. Les innovations aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio L’un des plus prestigieux Ă©vĂ©nements sportifs offre la possibilitĂ© de dĂ©couvrir des projets innovants permettant de vivre une expĂ©rience olympique unique, tant du cĂŽtĂ© du spectateur que du cĂŽtĂ© de l’athlĂšte. Chaque nouvelle Ă©dition est l’occasion de mettre en avant les nouvelles technologies qui vont rĂ©volutionner le sport et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio vont ĂȘtre le théùtre d’innovations inĂ©dites. Tous les sports sont concernĂ©s, notamment le volley-ball qui continue sa digitalisation. Une nouvelle technologie sera utilisĂ©e pour faciliter l’arbitrage des matchs. Se basant sur 10 camĂ©ras installĂ©es sur le terrain, cela permettra de dĂ©terminer avec prĂ©cision les fautes, trajectoires de balles, et autres points sensibles. Pour les athlĂštes et les arbitres, c’est l’assurance d’un jugement plus fiable grĂące Ă  la vidĂ©o, limitant ainsi les contestations Ă©ventuelles. Pour les spectateurs, c’est pouvoir assister au match sur Ă©cran gĂ©ant, et le regarder sous tous les angles, bĂ©nĂ©ficiant des ralentis des meilleurs points. Pour la natation, un nouvel outil a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© au service des nageurs. Des Ă©crans sont installĂ©s au fond du bassin, sur chaque ligne d’eau, qui informe le nageur sur sa progression dans la course. Les Ă©preuves du 800m et 1500m nage libre sont principalement concernĂ©es car cela permet Ă  l’athlĂšte de compter son nombre de passages et pouvoir ainsi gĂ©rer au mieux l’intensitĂ© de sa course. On doit cette innovation Ă  Omega, dont la technologie est aussi utilisĂ©e pour les plaques de touche, compte-tours ou encore startings blocks, nous dĂ©crit dans cette vidĂ©o leur processus d’analyse pour un 100m nage libre. VidĂ©o OMEGA times the 100M freestyle Au tir Ă  l’arc, un systĂšme Ă©lectronique vient assister l’arbitre dans le comptage des points. Falcon-Eye a dĂ©veloppĂ© cette solution de comptage des scores. GrĂące Ă  un support placĂ© derriĂšre la cible, il est dĂ©sormais possible de transmettre immĂ©diatement le rĂ©sultat via un Ă©cran. Elle permet aussi de visualiser la position des tirs rĂ©alisĂ©s. Ce projet innovant permet enfin d’extraire les donnĂ©es et de procĂ©der Ă  une multitude d’analyses des performances des athlĂštes. Encore une fois, cette technologie va pouvoir aider les arbitres dans leur travail, ainsi que les athlĂštes. Pour les spectateurs, c’est offrir une expĂ©rience visuelle inĂ©dite. DĂ©monstration du Falcon-Eye D’autres disciplines comme le canoĂ«-kayak et l’aviron voient dĂ©barquer des GPS qui sont en mesure de tracker » l’activitĂ© des athlĂštes. FixĂ© sur l’embarcation, on connaĂźt ainsi en temps rĂ©el la position des athlĂštes ainsi que leur vitesse. Les informations collectĂ©es ne sont pas transmises aux athlĂštes pendant la course, mais aux spectateurs et mĂ©dias, qui ont ainsi une mesure concrĂšte des performances. Cela permet d’analyser et de comprendre plus facilement les choix tactiques. Les Jeux Olympiques sont une manifestation sportive qui booste l’écosystĂšme du sport. L’immense notoriĂ©tĂ© attire l’attention de tous pendant prĂšs de 3 semaines sur le sport. L’occasion pour certains acteurs de tirer profit de cette attention particuliĂšre et s’accorder de la visibilitĂ©. Ainsi des startups se retrouvent associĂ©es aux Jeux Olympiques. C’est le cas de Playeur, plateforme collaborative dĂ©diĂ©e aux sportifs, qui a conçu un site internet propre Ă  l’évĂ©nement dans le but de vivre de l’intĂ©rieur les actualitĂ©s, parcours et exploits des athlĂštes français. Nouant des partenariats avec plusieurs entreprises, Playeur va ainsi leur permettre de gagner en visibilitĂ© en proposant de relayer et diffuser leurs articles en lien avec les JO de Rio. Fosburit peut Ă©galement se considĂ©rer comme acteur des Jeux Olympiques de Rio, cette plateforme de crowdfunding sportif, soutient de nombreux athlĂštes dans leur participation aux Jeux de Rio. Des athlĂštes comme Eric DELAUNAY tir, Julien GOBAUX Gymnastique ou encore Amandine LHOTE Kayak ont choisi de faire appel Ă  Fosburit. Au total, c’est 24 campagnes de financement participatif liĂ©es aux Jeux qui ont Ă©tĂ© financĂ©es et un taux de succĂšs record de 96%. Outre le financement de leur campagne, Fosburit accompagne Ă©galement les athlĂštes pendant les compĂ©titions. Sur le site spĂ©cialement dĂ©diĂ© Ă  Rio, vous pourrez retrouver les rĂ©sultats, tĂ©moignages et ressentis de la vie des athlĂštes. En Ă©tant au plus prĂšs des champions, Fosburit entend bien offrir aux fans une expĂ©rience unique. Goaleo, premiĂšre plateforme sociale pour le monde du sport, est Ă©galement engagĂ©e dans les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio. Goaleo se positionne comme une plateforme d’échange entre sportif, qu’ils soient amateurs ou pros, informations et performances. Au travers de tribunes, les athlĂštes sont invitĂ©s Ă  parler de leur quotidien Ă  l’approche de Rio. Astrid Guyart escrime, Emilie Gomis basket-ball ou encore Sarah Ourahmoune boxe anglaise utilisent le rĂ©seau Goaleo. A l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio et dans le cadre du Club France mis en place par le ComitĂ© National Olympique et Sportif Français, la Ville de Paris sera aussi prĂ©sente afin de faire la promotion de son savoir-faire en termes d’innovation, d’urbanisme, de tourisme et de sport. Cette opĂ©ration portĂ©e par le ComitĂ© National Olympique et Sportif Français et la Ville de Paris en collaboration avec Le Tremplin va permettre Ă  quatre startups d’animer le stand de la ville et de prĂ©senter leur solution au cƓur du Club France. ArionĂ©o dĂ©veloppe et commercialise des solutions connectĂ©es d’analyse de la performance et de la santĂ© des chevaux athlĂštes Sport Heroes anciennement Running Heroes dĂ©mocratise la pratique sportive en la rendant Ă  la fois plus ludique et plus attrayante Vogo permet grĂące Ă  une application, pour un supporter in situ, des angles de vue diffĂ©rents et le replay » instantanĂ© sur tablette et portable, Ă  vitesse normale ou au ralenti YPPA permet aux organisateurs d’évĂšnements sportifs et de spectacles de faire vivre Ă  leurs publics une expĂ©rience inoubliable ĂȘtre acteurs » du show ! Pour trouver le dossier original sur le site de notre partenaire Le Templin, cliquez ici. Donnez un coup de pouce Ă  votre carriĂšre avec les derniĂšres offres d’emplois disponibles ou crĂ©ez un compte aujourd’hui pour rester au fait des derniĂšres perspectives, Ă©vĂšnements et offres dans le sport. Certes le dĂ©tenteur du record du monde (9.126 points en 2018) a bĂ©nĂ©ficiĂ© de circonstances favorables avec l’abandon du champion olympique en titre, le Canadien Damian Warner, touchĂ© Ă  la
Pour patienter jusqu’aux Mondiaux de patinage, We Sport vous propose une sĂ©rie explicative qui vous Ă©clairera sur tous les points liĂ©s Ă  ce sport. Vous allez enfin tout comprendre au patinage artistique ! HistoriqueSommaire1 Historique2 PrĂ©sentation des catĂ©gories3 Combien de temps durent ces programmes ?4 Quelle diffĂ©rence entre couples et danse ?5 Les autres disciplines liĂ©es au patinage Les premiĂšres traces de patin Ă  glace remontent Ă  la prĂ©histoire, mais c’est vĂ©ritablement au XIXe siĂšcle que le sport se dĂ©veloppe. Il est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© de l’aristocratie europĂ©enne. Le premier championnat du monde a lieu en 1896, avec une seule Ă©preuve rĂ©servĂ©e aux hommes, en individuel. Les femmes ont leur Ă©preuve 10 ans plus tard, et le patinage fait ses dĂ©buts aux Jeux Olympiques Ă  Londres en 1908. Cette compĂ©tition marque aussi l’arrivĂ©e de la catĂ©gorie couples. La danse sur glace, quant Ă  elle, fait son apparition en 1950 Ă  l’occasion des championnats du monde, Ă  Londres Ă©galement. Aujourd’hui, on retrouve ces quatre catĂ©gories hommes, dames, couples et danse. En vĂ©ritĂ©, le patinage artistique comporte seulement trois d’entre elles. Ce sont les catĂ©gories individuelles hommes et dames ainsi que les couples. La danse sur glace, de par ses spĂ©cificitĂ©s que nous dĂ©taillerons plus bas, est une discipline Ă  part entiĂšre. Cependant, toutes les grandes compĂ©titions officielles regroupent les quatre Ă©preuves en mĂȘme temps. PrĂ©sentation des catĂ©gories Nous avons donc d’abord les catĂ©gories individuelles, les premiĂšres Ă  avoir existĂ©. Comme leur nom l’indique, les patineurs sont seuls sur la glace. En compĂ©tition, ils doivent effectuer un programme court SP et un programme libre FS, dont les scores respectifs sont additionnĂ©s Ă  la fin. Dans ces programmes, on trouve des sauts, des pirouettes et des sĂ©quences de pas, mais ce sujet fera l’objet d’un article complet. C’est assez similaire pour les couples, on retrouve les mĂȘmes Ă©lĂ©ments dans les programmes. NĂ©anmoins, il s’ajoute lĂ  d’autres difficultĂ©s techniques spĂ©cifiques telles que les portĂ©s. C’est sans conteste la catĂ©gorie la plus impressionnante, notamment avec les sauts lancĂ©s et les portĂ©s qui sont obligatoirement au-dessus de la tĂȘte. La danse se distingue un peu plus. Tout d’abord, le programme court est appelĂ© danse rythmique RD depuis 2018. La grande diffĂ©rence se situe dans les Ă©lĂ©ments. Ici, pas de sauts, mais beaucoup plus de rĂšgles. Chaque saison, un thĂšme est imposĂ© dans la danse rythmique cette annĂ©e, les comĂ©dies musicales, et les patineurs doivent choisir leur musique en suivant le thĂšme. Un pattern » est Ă©galement imposĂ©, ce pattern est en fait une sĂ©quence de pas correspondant Ă  une danse de salon. Cette saison, c’est par exemple le Finnstep, mais il existe des pattern de tango, valse, foxtrot
 Et comme dans les autres catĂ©gories, il y a ensuite un programme libre, appelĂ© danse libre FD. À noter que la danse sur glace en solo existe, mais il n’existe pas de grandes compĂ©titions internationales. Combien de temps durent ces programmes ? Quelle diffĂ©rence entre couples et danse ? C’est une question qui revient assez souvent. Les diffĂ©rences entre les deux disciplines sont multiples. D’abord, les sauts sont interdits en danse, ainsi que les portĂ©s au-dessus de la tĂȘte. Tout le contraire chez les couples. D’autres Ă©lĂ©ments sont spĂ©cifiques Ă  la danse, comme les twizzles rotation synchronisĂ©e des patineurs sur un pied, avec un dĂ©placement, qu’on ne retrouvera pas chez les couples. Pour mieux vous rendre compte, vous pourrez visionner ici un programme libre de couples, et ici une danse libre. Vous remarquerez aisĂ©ment les particularitĂ©s de chaque catĂ©gorie. Les autres disciplines liĂ©es au patinage On trouve d’autres sports dĂ©rivĂ©s du patinage artistique. Le patinage synchronisĂ©, qui se pratique en Ă©quipe de 16 personnes, en fait partie. On peut Ă©galement citer le ballet sur glace, qui est aussi un sport d’équipe mais qui plus portĂ© sur le cĂŽtĂ© artistique et théùtral. Enfin, on a Ă©galement le patinage artistique sur roulettes, similaire Ă  celui sur glace, mais qui se dĂ©roule dans un gymnase. La suite de cette sĂ©rie arrive trĂšs bientĂŽt sur We Sport, avec une prĂ©sentation des plus complĂštes des diffĂ©rentes compĂ©titions. CrĂ©dit photo Une Maxppp – PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP Indisponible deux semaines tous les deux ans. Ma vie est rythmĂ©e par le sport. Parfois j'Ă©cris dessus.

DanielCostantini, Consultant media et entreprise, mythique entraßneur de lŽEquipe de France de handball, dite des « barjots », double Championne du Monde et médaillée Olympique. Muriel Hurtis, AthlÚte internationale Française, sprinteuse, spécialiste du 200 m et du 4 x 100 m. Dix fois médaillée aux Jeux Olympiques, Championnat du

Le ski de fond français est de retour en terre sainte. Depuis jeudi, les Mondiaux de nordique se dĂ©roulent Ă  Oberstdorf, la commune la plus mĂ©ridionale d'Allemagne, lĂ  oĂč Vincent Vittoz avait conquis le titre mondial en poursuite, le premier dans l'histoire du fond tricolore et le seul encore Ă  ce jour. Le 20 fĂ©vrier 2005 est donc une date Ă  marquer d'une pierre blanche. Inoubliable pour tous les passionnĂ©s de sport blanc. Enfin, presque pour tous. "Ce jour-lĂ , je crois bien qu'on Ă©tait en Coupe d'Europe Jeunes, tente de se remĂ©morer Maurice Manificat, qui Ă©tait alors junior et avait 18 ans. Mais j'avoue ne pas avoir Ă©normĂ©ment de souvenirs. Je suivais alors trĂšs peu la Coupe du monde, j'Ă©tais dĂ©tachĂ© de ça, je n'avais pas Eurosport
 En fait, je ne connaissais encore rien de mon sport." Il lui a fallu attendre d'intĂ©grer le circuit Coupe du monde pour commencer Ă  s'intĂ©resser vraiment Ă  l'histoire du fond. "Ceux qui m'ont Ă©duquĂ©, ce sont "Toz", Alexandre Rousselet, Emmanuel Jonnier et Jean-Marc Gaillard. Mais aussi les entraĂźneurs quand ils racontaient leurs courses d'antan, confie le recordman français de podiums en Coupe du monde 34 dont 10 victoires. J'ai fini par regarder les courses sur Youtube et me dire "ouah, c'est trop excellent". DĂ©sormais, je prends un plaisir fou Ă  retrouver les vieilles vidĂ©os. La course de Toz, on l'a revu plusieurs fois. Ça fout des frissons
 Alors qu'Ă  l'Ă©poque, je n'en avais pas eu du tout !" MondiauxLes Bleus bronzĂ©s sur le relais le magnifique finish de Lapierre en vidĂ©o05/03/2021 À 1551Ça ne vous surprendra donc pas le petit Maurice, qui a grandi Ă  Thyez, un petit village de la VallĂ©e de l'Arve entre Cluses et Bonneville, n'a jamais rĂȘvĂ© d'ĂȘtre un champion. "Clairement, il n'y avait aucun poster dans ma chambre". C'est Ă  l'Ă©cole que le Haut-Savoyard dĂ©couvre le ski de fond, lors de sorties scolaires, vers l'Ăąge de 6 ans. Il aime la nature, faire "le petit train" dans les traces de classique. Et il trouve que ça Ă  l'air facile. "En tout cas, je me plaisais dans l'effort, sourit-il. J'avais des aptitudes physiques naturelles et il a vite Ă©tĂ© proposĂ© Ă  mes parents qui travaillaient dans une usine de dĂ©colletage de m'inscrire dans un club. Petit Ă  petit, comme j'Ă©tais bon, j'ai gravi tous les Ă©chelons, le sport-Ă©tude au collĂšge du Marignier, le ski-Ă©tude au lycĂ©e du Fayet Ă  Passy-Mont-Blanc." Et l'Ă©quipe de France A dĂšs l'Ăąge de 20 ans, avec une premiĂšre Coupe du monde Ă  la Cluzaz, en dĂ©cembre 2006. Un maniaque"Je rĂȘvais de plusieurs mĂ©tiers, raconte-t-il. GĂ©ologue, pilote d'hĂ©licoptĂšre, j'adorais aussi ce qui touchait Ă  l'armĂ©e, je collectionnais des photos d'avions et d'hĂ©licoptĂšre, je dessinais. Je rĂȘvais beaucoup. Mais une carriĂšre de sportif, pas du tout. Je ne suis pas un compĂ©titeur nĂ©. Mes parents n'ont jamais fait de compĂ©tition. C'est venu malgrĂ© moi. Petit Ă  petit. Parce que les rĂ©sultats. Parce qu'on m'a inculquĂ© le plaisir et la recherche de la performance".Il poursuit "Dans un musĂ©e, je m'arrĂȘte pour lire chaque panneau, ma femme pĂšte un plomb. Je suis maniaque et curieux de tout. Donc l'entraĂźnement, c'est quelque chose qui me va trĂšs bien. Quand je m'investis dans un truc, je le fais Ă  fond. Le ski de fond, dans un ski-Ă©tudes, c'est presque un mĂ©tier. Tu te lĂšves tĂŽt, tu es en prise jusqu'au soir Ă©tudes, entraĂźnement, manger, dormir. Et c'est ce rythme, qui m'a fait me dire "Oui, je veux faire ça !". J'entends parfois des athlĂštes dire qu'ils ont eu un dĂ©clic, un moment oĂč ils se sont mis Ă  s'entraĂźner sĂ©rieusement. Moi j'ai l'impression de l'avoir toujours fait." Il dit que ça aurait pu mal finir, souligne qu'il peut ĂȘtre destructeur d'ĂȘtre Ă  fond trop tĂŽt quand on est jeune sportif. "Mais quand je rentrais chez moi aprĂšs l'entrainement, j'Ă©tais complĂštement dĂ©tachĂ© du ski de fond. Je jouais au lego, je faisais d'autres choses, j'avais d'autres passions. J'Ă©tais trĂšs timide quand j'Ă©tais plus jeune, le ski m'a permis de trouver un Ă©quilibre. La camaraderie d'un cĂŽtĂ©, le bonheur d'ĂȘtre dans un groupe. Et de l'autre, les moments oĂč tu te retrouves seul chez soi, Ă  faire d'autres choses. Je suis quelqu'un d'assez solitaire. J'aime cette dualitĂ©." FĂ©ru de science et d'histoire, geek Ă  l'Ăąge oĂč les boutons ne se trouvent pas seulement sur le clavier, il a longuement poussĂ© les Ă©tudes Ă  l'universitĂ© de Grenoble. "Globalement, j'ai fait 8 ans de fac, explique celui qui est dĂ©sormais installĂ© dans le Vercors, en IsĂšre. J'ai eu un Ă©talement d'Ă©tudes pour passer ma licence de biologie. J'ai fait une partie du master 1. Puis j'ai eu mon fils, la carriĂšre prend aussi beaucoup de place. AprĂšs 2014, ça devenait difficile de tout faire."Le retour des "jambes de feu" au Tour de SkiL'hiver dernier, Maurice Manificat a connu la plus mauvaise saison de sa carriĂšre. A 34 ans, il a songĂ© que c'Ă©tait peut-ĂȘtre le dĂ©but de la fin. "Ça m'a effleurĂ© l'esprit, confirme-t-il. Mentalement, je sentais qu'il me restait des objectifs Ă  remplir, des envies de performance. Mais au niveau du corps, des limites avaient peut-ĂȘtre Ă©tĂ© atteintes."Son dos le fait souffrir. Ses bronches s'enflamment dĂšs qu'il fait trop froid. Une sorte de mal des fondeurs, comme "les nageurs avec le chlore" compare Alexandre Rousselet, son ancien Ă©quipier devenu entraĂźneur de l'Ă©quipe de France au printemps dernier. "Il tire sur la machine depuis longtemps. Ses capacitĂ©s pulmonaires sont tellement grosses qu'elles abĂźment son appareil respiratoire. Quand ça va mal, il a plus de difficultĂ©s Ă  respirer, sachant qu'il gĂ©nĂšre aussi beaucoup de sĂ©crĂ©tions. Et ça finit par le fatiguer."La carcasse a donc Ă©tĂ© mĂ©nagĂ©e durant la derniĂšre prĂ©paration estivale. Moins d'intensitĂ©. Et deux maĂźtres mots pour retrouver les sommets fraĂźcheur et sĂ©rĂ©nitĂ©. "J'ai fait abstraction des mauvaises sensations, fait table rase comme si je vivais un nouveau dĂ©part, explique Maurice Manificat. Bien sĂ»r, cette inquiĂ©tude d'ĂȘtre sur le dĂ©clin restait quand mĂȘme un peu en fond. Mais je me disais on verra bien."Il a vite vu, dĂšs la premiĂšre course fin dĂ©cembre, avec une 8e place au 15km de Davos qui a confirmĂ© ses sensations retrouvĂ©es Ă  l'entraĂźnement. Un prĂ©mice avant le feu d'artifice du Tour de Ski, conclu Ă  la 2e place alors qu'il n'avait jamais rĂ©ussi Ă  grimper sur le podium. "Ça a Ă©tĂ© une trĂšs, trĂšs bonne surprise, confie Alexandre Rousselet. Je pensais qu'il serait bien. Mais pas qu'il tiendrait comme ça jusqu'au bout du Tour." Maurice Manificat a toujours connu un jour sans sur cette Ă©preuve phare de la Coupe du monde qui s'Ă©tale sur 8 Ă©tapes en 10 jours. Sa kryptonite ? Le 15km mass-start classique de Val di Fiemme. "C'est peut-ĂȘtre la premiĂšre fois oĂč je suis arrivĂ© Ă  Val di Fiemme en me disant je n'ai pas peur. Est-ce que ça a fait la diffĂ©rence ? Peut-ĂȘtre. J'avais la sensation de maĂźtriser les choses." Sa 10e place du jour, Ă  seulement 15" de l'ogre Alesander Bolshunov, lui ouvrait enfin la voie vers le podium. "Certes, il y avait l'absence des NorvĂ©giens, note-t-il. Ça aurait peut-ĂȘtre rajoutĂ© un ou deux bonhommes dans la course au podium. Je me plais Ă  me dire que ça aurait Ă©tĂ© serrĂ©, mais que je serais allĂ© chercher quand mĂȘme cette 2e place. Je sentais qu'il y avait du mieux depuis l'automne. Mais je n'imaginais pas avoir des sensations de feu comme ça et faire un aussi bon Tour de Ski !""Des chances comme ça, il n'y en a pas 36000"Ce podium sur le Tour de Ski, le premier pour un Français par ailleurs, faisait partie des derniers grands objectifs de sa carriĂšre. Un autre se prĂ©sente devant lui conquĂ©rir un titre en grand championnat. Son palmarĂšs comprend six mĂ©dailles, rĂ©partis Ă©quitablement entre les Jeux Olympiques et les Mondiaux. Toutes sont en bronze, hormis l'argent des Mondiaux de Falun en 2015. Il ne lui manque donc plus que l'or pour complĂ©ter sa collection. Sur le papier, sa plus belle chance est le 15km libre, mercredi prochain, la discipline dont il est le vice-champion du monde en titre puisque les deux derniĂšres Ă©ditions du 15km, en 2017 et 2019, s'Ă©taient disputĂ©es en style classique. "C'est mon format favori, ça se prĂ©sente bien, nous disait-il voilĂ  deux semaines, Ă  la fin d'un stage Ă©reintant Ă  PrĂ©manon. Des chances comme ça, il n'y en a pas 36000. Je rĂȘve d'or, forcĂ©ment. Mais je prends ces Mondiaux comme Ă©tant du bonus. J'ai fait plein de choses dans ma carriĂšre. Et si ça avait dĂ» s'arrĂȘter l'an passĂ©, j'aurais Ă©tĂ© trĂšs content. Tout ce que je peux prendre, lĂ , c'est du bonus. Je veux la mĂ©daille, quelle que soit la couleur du mĂ©tal." Il a aussi cochĂ© le relais, oĂč les Bleus ne sont descendus qu'une fois du podium depuis leur premiĂšre mĂ©daille olympique en 2014. Il devait aussi y avoir le skiathlon, la course oĂč s'enchaĂźnent 15km classique et 15km skate qui avait consacrĂ©e Vincent Vittoz ici-mĂȘme voilĂ  16 ans. Mais Maurice Manificat a finalement fait l'impasse, soucieux de vouloir davantage cibler ses objectifs. L'exploit du "Toz", dĂ©sormais entraĂźneur de l'Ă©quipe de France de biathlon, les Bleus l'ont Ă©videmment en tĂȘte Ă  Oberstdorf. "Il est clair que c'est un levier de motivation pour toute l'Ă©quipe" reconnaĂźt Alexandre Rousselet, qui avait d'ailleurs participĂ© Ă  la course en 2005. "Pour l'histoire, ce serait gĂ©nial que moi ou un autre Français fasse quelque chose de grand" estime Maurice Manificat. Il conclut en rappelant qu'il avait dĂ©jĂ  fait un clin d'oeil Ă  l'histoire, voilĂ  six ans, en glanant Ă  Falun la mĂȘme mĂ©daille d'argent qu'HervĂ© Balland en 1993 sur le 50km. Il connaĂźt dĂ©sormais parfaitement ses d'Holund et triplĂ© norvĂ©gien sur le 15km libre, les Bleus déçus03/03/2021 À 1601MondiauxTouchĂ©e par le Covid-19, l'Italie quitte les Mondiaux03/03/2021 À 1051 .